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L'Europe a grappillé quelques points

  • Du côté des valeurs, on peut pointer Endesa (-0,13% à 30,96 EUR), le groupe d'électricité espagnol Endesa, dont l'italien Enel et l'espagnol Acciona ont pris le contrôle en octobre, a affiché, pour le premier trimestre un bénéfice net en hausse de 4,6% à 662 millions d'euros. Ce résultat découle de la seule activité ordinaire du groupe et n'intègre aucun résultat exceptionnel.
  • La première banque britannique HSBC, a pour sa part annoncé  que son bénéfice du premier trimestre était plus élevé que celui du premier trimestre 2007, c'est-à-dire avant que la crise du "subprime" batte son plein, malgré de nouvelles dépréciations d'actifs. Le groupe a  dû inscrire 2,6 milliards de dollars supplémentaires de dépréciations d'actifs dans son activité de banque de financement et d'investissement et 3,2 milliards de dollars de créances douteuses au titre de ses activités de prêts aux particuliers aux Etats-Unis. Ces créances douteuses sont le double de ce qu'elles étaient au premier trimestre 2007, mais elles ont ralenti par rapport aux 4,6 milliards de dollars du quatrième trimestre 2007. Le marché a salué la nouvelle en portant le titre à 883 pence, en hausse de 1,96%.
  • De son côté, ArcelorMittal a   finalisé l'accord de cession de son usine américaine de Sparrows Point au numéro un russe de la sidérurgie Severstal pour 810 millions de dollars, nets de dette. La Deutsche Bank a relevé son objectif de cours sur la valeur à 77 euros dans la foulée de la publication des résultats trimestriels. L’avis reste à “acheter”. A Paris, le titre a gagné 1,23% à 61,56 euros.
  • A Paris toujours, le titre Renault a cédé  6,31% à 65,75 euros après avoir pourtant ouvert en hausse de 1,5%. L'alliance Renault-Nissan a annoncé le lancement avec le groupe indien Bajaj d'un programme de voiture à 2.500 dollars en Inde dont les ventes démarreront début 2011 sur le segment en fort développement des voitures à très bas coût.  Le groupe automobile franco-japonais et son partenaire indien vont créer une coentreprise destinée à "développer, produire et commercialiser" cette voiture, présentée pour l'instant sous le "nom de code ULC". Cette annonce n’a pas soutenu le cours. Loin de là.