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chronique

Dernière

Voilà, c’est fini. (Cette phrase est parfaitement exacte, si vous la lisez à partir de dimanche 23h45.) Je ne vais pas pleurer, il y a eu bien trop de larmes dans ce p’tit tournoi de foot. Neymar, vertèbre cassée mais d’aplomb sur ses deux pieds, en visite jeudi à ses coéquipiers auriverde, en a remis une couche. "À deux centimètres près, je pourrais être en fauteuil roulant aujourd’hui", a-t-il sangloté. Dis fieu, tu pourrais pas laisser les larmes à tous ceux qui n’ont pas eu ces deux centimètres de marge? Ras-le-bol à la fin de ces atermoiements, de ces effusions aqueuses de sportifs de haut niveau. Remarquez qu’en fait, il y aurait de quoi se réjouir. Personne (ou presque) ne conteste que les footballeurs sont des hommes, des vrais. Et pourtant, ça pleure, ça s’épile, ça se coiffe, ça soigne son style, ça se saute dans les bras, ça se fait masser, ça file chez le coiffeur dès le boulot terminé (hein, Fellaini)… Toute chose qu’avec le grand soin que notre société sait prodiguer aux clichés, on attribue, en général, à la gent féminine. Les footballeurs prouvent donc que ça n’a rien d’exclusivement féminin. Les footballeurs sont de puissants moteurs pour l’avancée de l’égalité entre femmes et hommes. Sacré enseignement que je tire de cette Coupe du monde.