Paiements mobiles à Kinepolis
Chaque année, Kinepolis vend dix millions de places de cinéma. Et une sur quatre est commandée en ligne – une proportion en augmentation constante ", selon Stefaan Claes, International CRM & Digital Marketing Director.
" Plus d’un visiteur sur cinq de notre site surfe à partir d’un smartphone. En France, c’est un sur quatre. En Espagne, c’est même plus d’un sur trois. Le nombre de personnes qui achètent des places à partir d’un smartphone est donc proportionnellement plus élevé dans ces pays. Nous ne sommes donc pas des précurseurs. "
" Un inconvénient ? Notre site de vente de places n’est pas encore optimisé pour les smartphones. Vous ne pouvez pas l’utiliser sur iOS, le système d’exploitation d’Apple, parce qu’il est basé sur la technologie Flash. Mais cet obstacle sera levé cet été, lorsque nous mettrons sur pied une plateforme de paiement spécifique pour les smartphones. "
" Notre groupe-cible a tendance à adopter les nouvelles technologies plus rapidement que la moyenne. Une semaine avant le lancement d’iOS6, nous fournissions déjà des places de cinéma par Passbook, une application portefeuille d’Apple qui permet de conserver les places sous forme numérique sur un iPhone. Il ne faut pas imprimer la place de cinéma : vous vous rendez au poste de contrôle avec votre smartphone.
Là, soit le code-barres de votre smartphone, soit la place qui a été envoyée vers votre application Passbook est scannée. Nous étions les premiers en Belgique à proposer cette solution. Pour être honnête, nous y voyions une opération de relations publiques, mais cette application avait déjà dix fois plus d’utilisateurs que prévu dès le premier mois. Nous avons vendu 50.000 places de cette façon au cours des 50 premiers jours. "
" En outre, nous étudions les possibilités de proposer des méthodes de paiement conviviales. En Belgique, ce sera bientôt possible avec PayPal. Chez Kinepolis, nous passerons par Ogone, une espèce d’intégrateur de différents canaux de paiement. Un point important est la sécurité, car la plupart des méthodes de paiement nécessitent un Digipass. Mais vous n'avez généralement pas cet appareil sur vous. Techniquement, des transactions sans Digipass sont parfaitement possibles, mais les frais de transaction sont alors plus élevés, parce que ce n’est pas la banque, mais nous qui prenons le risque.
Et, sur un billet à 9 euros, un écart de quelques centimes est déjà important. Nous étudions plusieurs scénarios. Une possibilité consiste à adopter une solution hybride : le client confirme son compte avec le Digipass à son domicile, lors de la première transaction. Ensuite, le code secret suffit. Il s’agit de trouver un équilibre. D’une part, faciliter l’achat et le paiement de billets, d’autre part, garder les frais de transaction sous contrôle. Mais nous voulons également faire plaisir à nos clients. C’est aussi un investissement dans la marque, pour préserver une image d’innovateur technologique. "