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Diversification géographique, mode d'emploi

Un portefeuille équilibré ne peut faire l'impasse sur la diversification géographique des actifs. Car les grandes régions du monde connaissent des évolutions contrastées. Et il faut adapter ses positions en conséquence, pour obtenir les meilleurs rendements.

L'économie mondiale ne cesse d'évoluer, donc le contexte d'investissement change. Vous – ou votre gestionnaire de patrimoine – devez avoir une vue globale : l'Europe, l'Asie et les Amériques, car ce sont les trois zones où suffisamment de sociétés ont atteint une taille critique, et où la marche des affaires est globalement satisfaisante. Les entreprises cotées au sein des principales Bourses de ces zones sont soumises à des critères de transparence et de bonne gouvernance : leurs bilans sont fiables. On peut donc y acquérir des actions en confiance. Cela dit, on ne saurait donner de clé de répartition fixe, car la flexibilité est une vertu cardinale de tout investisseur. De plus, l'expérience montre que certaines régions du monde " surperforment " à certaines périodes : on se souvient du Japon dans les années 1980. C'est également vrai des Etats-Unis depuis plusieurs décennies, et depuis 10 ans, des pays émergents. Leurs indices, très mauvais dans les années 1990, sont devenus excellents, et les valorisations sont basses : autant dire qu'ils sont devenus incontournables pour les investisseurs. Une " exposition " de 14 à 15 % aux marchés émergents – ce qui reflète l'importance de leurs marchés boursiers à l'échelle mondiale – paraît souhaitable. Les valeurs des pays émergents rapportent souvent un peu plus que les autres, mais ces marchés sont plus instables, et ce " bonus " reflète ce risque plus élevé.

Tout dépend également du secteur visé. Par exemple, on sait que du point de vue macro-économique, l'Europe reste à la traîne, alors que le reste du monde a renoué avec la croissance. Cela ne veut pas dire qu'on ne trouve pas d'entreprises et de secteurs prometteurs sur le Vieux Continent, et particulièrement en Allemagne. Signalons au passage que la Bourse belge abrite tr ès peu de sociétés (+/- 10) dépassant la taille critique déterminée par les grands investisseurs : AB InBev, pèse, à elle seule, 60 % de la valeur de la Bourse belge. Quant aux Bourses américaines et asiatiques, elles recèlent nombre de pépites. Les dénicher peut, cela dit, sembler insurmontable au petit investisseur isolé, qui n'a pas forcément le temps d'investiguer en détail tous les marchés et, a fortiori, toutes les firmes cotées. Il peut alors recourir à une recette simple : investir dans un indice mondial des Bourses. Il en existe 7, qui présentent l'avantage d'être très diversifiés (MSCI mondial, S&P Global 100 et 1200, FTSC CNBC Global 300, etc.). Leurs performances sont supérieures à celles de la majorité des investisseurs isolés, et à celles de la moyenne des fonds d’investissement.

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