L’entreprise reprise doit trouver le chemin qui lui assurera une croissance pérenne. A chaque étape clé de son développement, elle aura besoin de financements adaptés. "Il est important qu’elle construise un partenariat win-win avec son banquier pour lui éviter de dangereuses crises de croissance", estime Daniel Menu, directeur commercial régional pour le sud-est chez Belfius Banque & Assurances.
Financer la croissance n'est pas un long fleuve tranquille
En matière de financement de la croissance, le pire est d'être pris de court. Bien sûr, lors d'une reprise, l'entrepreneur s'occupe en priorité d'assurer la continuité d'exploitation de la société : il envisage les remplacements d'équipements qui s'avèrent nécessaires, anticipe les charges qui disparaîtront avec la nouvelle équipe dirigeante, etc. "Ainsi, on assiste généralement à une optimisation des coûts salariaux, visant à amortir les frais occasionnés par la reprise elle-même", assure Daniel Menu, directeur commercial régional sud-est chez Belfius. "Les repreneurs s'impliquent dans cet effort collectif, en se rémunérant moins généreusement que leurs prédécesseurs." Mais faire face à la croissance "au fil de l'eau", selon le terme consacré, ne suffit pas. Un entrepreneur aura des ambitions de croissance et un plan d'affaires ; cette projection à moyen terme doit être intégrée dès l'origine. Faudra-t-il créer de nouvelles capacités de production ? Etoffer la gamme ? Renforcer le département de recherche-développement (R&D) ? Reprendre un concurrent ? Délocaliser des activités ? Prospecter de nouveaux marchés à l'international ?
Financement de la croissance
Les besoins de financement de l'entreprise reprise découlent de cette double préoccupation : assurer le fonctionnement quotidien, d'un côté, et créer les conditions de la croissance future, de l'autre.
- Pour la première catégorie, le crédit de caisse s'impose. Le Belfius Business Cash Plus (voir encadré) entre dans cette catégorie.
- Autre possibilité offerte aux firmes par Belfius : l'affacturage (factoring). Grâce à ce mécanisme, la banque avance à l'entreprise des fonds sur ses factures en attente de règlement. Pour disposer de liquidités, l'entreprise devient alors moins dépendante du bon vouloir de ses débiteurs, puisque la banque verse tout ou partie des règlements futurs.
- Pour les moyen et long termes, il est nécessaire de faire appel à d'autres modes de financement, complémentaires des précédents. Car toute société, au fil de sa croissance, doit faire face à des caps, qui peuvent se révéler fort difficiles à négocier si l'on ne bénéficie pas d'un accompagnement financier adéquat. "Ces crédits d'investissement à moyen terme peuvent revêtir plusieurs formes ", précise Daniel Menu. " Nous proposons par exemple du leasing immobilier pour abriter de nouvelles capacités de production, pour la création d'un nouveau siège, etc. Et du leasing mobilier, qui concerne essentiellement les flottes de véhicules."
Faire face aux crises de croissance : un enjeu crucial
"Rien n'est pire que de gérer en urgence des 'crises de croissance', qui s'avèrent aussi critiques pour l'entreprise que la reprise elle-même", prévient Daniel Menu. "D'autant qu'elles sont largement prévisibles ; car toute croissance induit des risques." Un partenaire financier robuste est non seulement rassurant, mais absolument nécessaire. "Nous offrons à nos clients un réseau d'agences proches de chez eux, avec un personnel stable dans le temps, expérimenté en administration d'entreprises, bon connaisseur du contexte local, et travaillant en relation étroite avec nos équipes du siège", explique Daniel Menu. "Votre chargé de dossier est banquier d'affaires de formation et dispose d'une vraie expertise ; il construit avec vous un partenariat, au jour le jour. Dans cette relation de confiance, tout le monde est gagnant." Le chargé d'affaires suit vos projets, vous prévient des écueils qui vous attendent, anticipe les éventuelles difficultés. Un exemple ? La société qui veut faire croître son chiffre d'affaires (CA) devra augmenter ses stocks et verra ses encours clients croître, avec des risques sur les encours des clients qu'elle connaît mal. Toute augmentation du CA induit une hausse des besoins en fonds de roulement, or si la capacité d'autofinancement est étroite, et/ou si la société est déjà endettée, elle peut vite se retrouver en zone de danger. Il lui faut donc un fond de roulement solide. En cofinançant ces caps de croissance, le banquier partage le risque économique avec l'entreprise. Ce qui n'est possible qu'à travers un partenariat fort.
"Votre banquier doit analyser tous vos projets, en questionner le bien-fondé, l'ampleur, le calendrier", juge Daniel Menu. "Présent dès la conception de votre plan d'affaires, il contribue ainsi à optimiser votre croissance et à vous éviter les crises de liquidités. Chez Belfius, nous estimons avoir une responsabilité sociétale d'accompagnement des entrepreneurs, à qui il faut savoir dire 'non', ou 'oui, mais...'. Cette interaction avec nos entreprises clientes est encore plus cruciale dans un contexte économique difficile, où les marges de manoeuvre sont réduites partout."
De la sphère professionnelle à la sphère privée
Belfius n'a pas vocation à accorder un crédit ponctuel, mais à construire, sur la durée, un partenariat fondé sur la confiance réciproque. La plus-value pour l'entreprise? Des conseils personnalisés et un suivi performant. Prolongement naturel de cette relation privilégiée avec l'entreprise, l'accompagnement de l'entrepreneur dans la sphère privée. On passe alors des services de banque d'affaires à ceux de banque privée, Belfius soutenant l'entrepreneur dans la constitution de son patrimoine, notamment grâce aux revenus générés par la société, et assurant tant le patrimoine de l'entreprise que celui de son dirigeant. Ce double partenariat avec l'entrepreneur, professionnel et privé, permet à Belfius de procéder à une évaluation du risque extrêmement fine, et en conséquence, de proposer des modalités de crédit plus souples dans les meilleures conditions de prix possibles. L'entrepreneur sait que sa banque ne le lâchera pas, la banque est rassurée sur le sérieux de son client : tout le monde est gagnant. La banque devient un actif « incorporel » de l'entreprise.
Belfius Business Cash Plus, votre crédit de caisse pour une proposition de liquidité optimale
Belfius Business Cash Plus est une ligne de crédit ouverte sur votre compte à vue professionnel. Avec ce crédit de caisse, vous disposez des liquidités nécessaires pour financer des besoins temporaires et/ou périodiques ou pour compenser des différences temporaires entre vos rentrées et vos dépenses, sans qu’un plan de remboursement strict n’y soit lié.
Limites :
- minimum : 3 750 euros
- maximum : 22 500 000 euros
Remboursement : en fonction des revenus de votre activité. Vous devez simplement veiller à ne pas dépasser le solde débiteur autorisé sur votre Belfius Business Account.
Intérêts :
- Taux d’intérêt dégressif, concurrentiel ;
- Calculés sur les montants prélevés ;
- Calculés automatiquement par trimestre civil ;
- Trimestriellement, commission de réservation sur le montant non prélevé de la ligne octroyée.
Flexibilité : étant donné que votre crédit de caisse est lié à votre Belfius Business Account, chaque euro remboursé diminue immédiatement votre solde débiteur.
Fiscalité : les intérêts et les autres frais sont, en principe, déductibles comme frais professionnels.
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