" Trop de gens 'mangent' leur capital pour avoir du revenu ; à mon sens, les ménages doivent mettre en place une stratégie cohérente ", recommande Francis Heymans, Head of Sales & Marketing et associé chez Petercam. Ses conseils.
Les questions à se poser, selon le spécialiste ? D'abord : quels sont mes besoins en termes de revenus ? Il s'agit de tenir compte des projets et éléments à court, moyen et long termes : achats immobiliers, voyages, succession, etc. Puis : quelles sont les rentrées fixes dont je dispose (salaires, pensions, loyers, allocations, rentes, etc.) ? Quel est mon horizon de placement ? Quelles sont mes attentes sur le maintien ou l'accroissement de mon capital ? Quel risque suis-je prêt(e) à assumer, et que puis-je me permettre ? Si l'on recherche un vrai complément de revenu, on devra éliminer la plupart des produits d'épargne : les taux d'intérêts sont si bas que leur rendement est quasiment nul. En revanche, si l'on est prêt à prendre un risque mesuré pour obtenir de meilleurs rendements, d'autres solutions existent. "Notre nouveau fonds 'Global Target Income' en est une, juge Francis Heymans. Parmi ses avantages : un revenu fixé en début d'année – cette année, il sera de 3 % (1) - mais distribué en quatre versements, à la fin de chaque trimestre. C'est une approche réellement innovante, à la fois par sa transparence et par sa régularité."
Les nombreux Belges qui, en plaçant leur bas de laine dans des actions Fortis, ont perdu à la fois en revenu et en capital, l'ont appris à leurs dépens : la diversification est un atout crucial pour limiter les risques. Investir dans un fonds de qualité permet de bénéficier automatiquement de cette diversification. "Notre fonds représente une solution 'clé sur porte' ; il a été constitué pour offrir des rendements élevés et constants, avec un profil de risque très contrôlé, grâce à un algorithme exclusif, reprend Francis Heymans. Un système de 'couverture' interne complète ce dispositif : l'acquisition de produits dérivés à terme sur l'obligation d'Etat allemande à 10 ans. Si les marchés d'actions chutent, ces futures en compenseront la baisse. Atout supplémentaire : les frais de gestion sont très réduits – seulement 1 % - et la visibilité est maximale : au début de chaque année, vous savez combien vous touchez fin mars, fin juin, fin septembre et fin décembre." En plus, le fonds panache des actifs généralement "décorrélés" - c'est-à-dire dont les variations tendent à diverger – donc les baisses d'une classe d'actif sont généralement compensées par des hausses d'autres types d'actifs. Ainsi, en général, les actions et les obligations sont décorrélées. "Mais cette règle connaît des exceptions, prévient Francis Heymans. En 2008-2009, tout a baissé. Et en 1994, une hausse inattendue des taux de la Fed a fait chuter tant les obligations que les actions." Il ne faut jamais l'oublier : de bons rendements sont impossibles sans une prise de risque. "Dans ce cadre, la gestion en 'bon père de famille' constitue la meilleure des garanties, conclut Francis Heymans. Le capital n'est pas garanti en tant que tel, mais les perspectives de le voir augmenter sont excellentes. Et la visibilité annuelle sur les revenus donne un confort appréciable."
(1) Il s'agit de 3 % de la valeur d'inventaire au jour du lancement. Cette valeur d'inventaire est susceptible de se modifier, à la hausse ou à la baisse. Le pourcentage dépendra dès lors de la valeur de marché au moment de la souscription.