Si les marchés ne s’effondrent pas d’ici là et si toute la paperasserie est validée dans les temps par la SEC, le gendarme des marchés aux USA, les actions Facebook seront cotées en Bourse dans un mois. Selon le site spécialisé Tech Crunch, la date actuellement retenue pour l’IPO est le jeudi 17 mai, voire éventuellement le 24 mai. On sait déjà que le réseau social a choisi le Nasdaq comme marché de référence au grand dam de NYSE Euronext.Le deal InstagramLa dernière interrogation concerne la valorisation du groupe dirigé par Marck Zuckerberg. En d’autres termes, à quel prix les actions Facebook seront-elles proposées aux investisseurs ? En se basant sur les transactions réalisées sur des marchés privés, on évalue généralement le groupe à 100 milliards de dollars.

Payer un milliard de dollars pour une entreprise qui compte une douzaine d’employés et ne génère aucun chiffre d’affaires. C’est ce que vient de faire Facebook en mettant la main sur Instagram, une application permettant de prendre des photos et de les embellir via différents filtres. Ironie du calendrier : cette acquisition hors-norme intervient quelques mois à peine après le dépôt de bilan d’un symbole de la photographie à l’ancienne, Kodak Instagram qui n’existait pas il y a deux ans compte aujourd’hui 30 millions de téléchargements, sans compter la version sous Androïd disponible depuis peu. Ce qui a fait le succès de cette application c’est sa gratuité, sa facilité d’utilisation et le fait qu’elle se décline comme un réseau social de partage de photos.C'est quoi Instagram? Petit vidéo explicative (Merci à Fleur Delacour)Mais pourquoi Facebook, qui a d’autres chats à fouetter pour l’instant avec son introduction en Bourse prévue pour le mois prochain, a-t-il bouclé ce rachat maintenant et au prix fort ? C’est évidemment la question qui taraude bon nombre d’observateurs. 

Cela ressemble à un conte de fées comme seuls les américains savent nous les trousser.En 2005, Mark Zuckerberg demande au tagueur David Choe de décorer les murs du quartier général de Facebook. En guise de paiement, il lui propose de choisir entre quelques milliers de dollars et une poignée d’actions Facebook qui, à l’époque, faut-il le préciser, ne valait pas le prix d’une bombe de peinture.David Choe a fait le bon choix, racontent le New York Times et Business Insider. S’il a conservé toutes ses parts et, si le réseau social atteint bel et bien une valorisation de 100 milliards de dollars, le graffeur décrochera une timbale évaluée à 200 millions de dollars.Récemment, Mark Zuckerberg a demandé à David Choe de venir peindre un mur des nouveaux locaux de Facebook à Menlo Park. Voici la vidéo ci-dessous. L’histoire ne dit pas si Zuckerberg a refait la même proposition à l’artiste.