Quand Washington joue sa partition, l'Europe écrit la sienne. Elle ne peut pas se laisser aller au suivisme, fût-ce en temps de guerre sur le sol européen avec une administration américaine amie.
La guerre en Ukraine a fait bouger les lignes: la sobriété n’est plus un gros mot. Le changement de discours est spectaculaire. Mais du côté des actes, on reste sur sa faim.
Le spectre de l'oligopole plane sur le marché belge de la fourniture d'énergie. Les petits acteurs doivent se réinventer... ou mourir. Et la saine concurrence avec.
Alors que le secteur stratégique des semi-conducteurs est secoué par les tensions sino-américaines autour de Taïwan, l'Europe doit se tenir prête à parer les coups.
Différents indicateurs nous ont montré l'étonnante résilience de notre économie face à l'adversité. De quoi regonfler les batteries avant d'affronter la tempête à venir.
Face à la crise énergétique que traverse l’Europe, la réponse de nos dirigeants semble cantonnée aux seules mesures d'urgence à court terme. Nous aurions pourtant tout à gagner à nous doter d’une véritable vision face à la transition qui s’impose au secteur.
Les agences de paris devront exercer un contrôle strict des joueurs, même pour des mises ridicules. Une mesure disproportionnée alors que le problème est ailleurs.
On peut comprendre que les pays du Sud, comme la Grèce, soumis à un régime drastique durant la crise de 2008, se sont interrogés avant de voler au secours d'une Allemagne empêtrée dans sa relation gazière avec le Kremlin. Il y a, derrière leur hésitation, comme un retour de balancier.
Banques et assurances ont intérêt à se placer à l'avant-garde de la durabilité. Les plus volontaristes séduiront une nouvelle clientèle avide d'investissements responsables.
L’"accord de principe" signé entre Engie et le gouvernement sur la prolongation de deux réacteurs nucléaires fait peser un risque considérable sur le pays. Un risque qui, comme les pensions, étend son ombre sur les décennies à venir.
La double décision annoncée ce jeudi par la Banque centrale européenne lui permet enfin de passer à l’action. Fruit d’un compromis entre les partisans d'une politique monétaire plus stricte, les "faucons", et plus souple, les "colombes", elle montre que sa présidente n’a peut-être jamais aussi bien porté les plumes de la "chouette" dont elle se revendique.
L'accord sur les pensions, dossier qui a exacerbé les tensions au sein du gouvernement, ne répond pas aux inquiétudes liées au financement de notre système de retraite.
Quentin Joris
, Responsable du service Économie/politique
Pour chaque euro dépensé par la Wallonie dans le cadre de son plan de relance, l'effet multiplicateur calculé par l'Iweps est de 41 cents sur la valeur ajoutée wallonne.
La crise politique en Italie complique encore la tâche de la Banque centrale européenne qui s'apprête à relever ses taux la semaine prochaine. Il est pourtant plus que jamais temps pour les gouvernements de la zone euro de prendre aussi leurs responsabilités.
La faillite de la crypto-banque Celsius doit inciter les investisseurs à mesurer leurs risques. Elle démontre aussi l'urgence de tracer un cadre protecteur autour du marché crypto.
La dépréciation de l’euro renforce l’inflation importée, surtout la facture énergétique qui constitue l’enjeu crucial du moment. La BCE devra sans doute muscler son discours.
Un an après les inondations, l'heure est à la reconstruction résiliente. Un défi colossal qui va devoir percoler jusque dans chaque lieu de vie sinistré par les eaux.