Déception à la hauteur des attentes pour le dernier Klapisch
Une déception à la mesure des attentes: en lieu et place d’une vraie fratrie qui se retrouve autour de l’amour du vin, Cédric Klapisch nous livre un film souvent trop appuyé. 2/5
Jean a quitté sa famille de viticulteurs il y a dix ans, direction l’Australie. Il revient alors que son père est mourant. Sa sœur Juliette l’accueille à bras ouverts, mais son frère Jérémie lui fait la tête. Les vendanges commencent dans une ambiance tendue… On a connu Cédric Klapisch plus inspiré que par cette bluette vinophile.
Trop de paysages à toutes les saisons, et trop de discussions hystériques du héros sur son iPhone.
Le réalisateur de "L’auberge espagnole" ou de "Chacun cherche son chat" est l’as des chroniques douces amères où les souvenirs se mêlent au présent pour mieux nous dire qui nous sommes.
Ici les séquences réussies alternent avec le beaucoup plus explicatif. Klapisch semble prisonnier d’une double ambition: raconter la terre, la vigne, la magie du vin – mais aussi une chronique familiale où les engueulades et les embrassades alternent avec une régularité de métronome. Les bonnes idées sont systématiquement poussées un peu trop loin (la jeune femme soûle qui "perd ses consonnes"), tandis qu’on boira les mauvaises trouvailles jusqu’à la lie – trop de paysages à toutes les saisons, et trop de discussions hystériques du héros sur son iPhone.
"Ce qui nous lie" De Cédric Klapisch Avec Pio Marmaï, Ana Girardot, François Civil…
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