Les investisseurs achètent de plus en plus souvent leurs fonds sur internet

Depuis le milieu des années 2000, plusieurs acteurs proposent la possibilité de souscrire des fonds en ligne. Ces "supermarchés" se répartissent entre ceux qui ont commencé leur activité par la négociation d'actions (Fortuneo, Keytrade, BinckBank), et les banquiers (Deutsche Bank, Rabobank) qui ont poussé la logique de l'architecture ouverte jusqu'à proposer des fonds en ligne (pas de courtage, des frais compressés au maximum sur la plupart de la gamme). À ces acteurs est venu s'ajouter depuis quelques mois la banque maltaise MeDirect, qu'il faut plutôt ranger dans la seconde catégorie.

Alors que le marché des fonds a vu ses actifs croître à nouveau en 2013, les supermarchés en ligne ont enregistré des chiffres de croissance nettement plus rapide. Evelien Maes (Binckbank) souligne que "les actifs sous gestion ont augmenté de 53% en 2013". Les autres supermarchés indiquent des chiffres tout aussi impressionnants, avec des progressions de 30% chez Keytrade et de 26% chez Deutsche Bank en 2013. "Et le début 2014 a vu une très nette accélération vis-à – vis de 2013, souligne Olivier Debehogne (Keytrade). Les actifs sous gestion des supermarchés restent encore modestes par rapport à l'ensemble du marché, et il y a donc encore un potentiel énorme pour croître".

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Les volumes réalisés sur les sites sont très concentrés. "Chez nous, plus de la moitié du volume est réalisé sur une dizaine de fonds qui réalisent de bonnes performances depuis de nombreuses années", souligne Jiri Baert (Deutsche Bank).