Diesel: et pourquoi pas autre chose?
En Angleterre, un couple d’entrepreneurs a découvert une solution portable pour transformer déjections animales et déchets domestiques en énergie.
Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le bétail (particulièrement les bovins), est responsable de près de 15 % des émissions de gaz à effet de serre. Au sein d’un petit parc industriel de Southampton, sur la côte sud-est de l’Angleterre, il est possible qu’un couple permettent bientôt à ces ongulés involontaires de réparer leur vandalisme environnemental.
Leur entreprise, SEaB Energy, est sur le point de mettre en œuvre deux modèles différents de digesteurs anaérobiques autonomes. Ces unités utilisent un processus appelé digestion anaérobique par lequel les bactéries anaérobiques digèrent les matières organiques pour produire du biogaz, un mélange composé essentiellement de méthane et de dioxyde de carbone. Le combustible est utilisé pour la chaleur et l’électricité.
Le Muckbuster gère les déjections animales mais traite également les résidus végétaux et certains types de déchets alimentaires. La deuxième unité, le Flexibuster, traite essentiellement les déchets alimentaires et autres déchets organiques. Pour les Nations Unies, environ un tiers des aliments produits annuellement pour la consommation humaine dans le monde, soit 1,3 milliards de tonnes environ, est soit perdu soit gaspillé.
Les deux unités de digesteurs logent dans des containers d’expédition de six mètres de long faciles à déplacer et à installer. Ils sont conçus pour les sites générant entre 200 et 1000 tones de déchets par an, comme les villages, les immeubles de bureaux et les sites militaires. Deux Flexibusters ont été livrés cet automne au Southampton General Hospital et à un développeur d’Irlande du Nord.
À la fin de l’année, l’entreprise aura également l’opportunité de piloter une unité au Canary Wharf de Londres. Sandra promet "d’excellentes nouvelles" à venir et les investisseurs font confiance au projet.
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