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De l'huile alimentaire dans les moteurs

Bien du chemin a été parcouru depuis la création de Kilimandjaro Environnement en 2008. L’entreprise, spécialisée dans la collecte et la valorisation des huiles alimentaires usagées (HAU), ambitionne de traiter pas moins de 10 tonnes d’ici le 1er trimestre 2016 (contre 1,5 tonne aujourd’hui).

Le réseau de Kilimandjaro Environnement compte d’ores et déjà 2.500 points de collecte, ainsi que 8 bureaux régionaux dans plusieurs villes (Rabat, Marrakech, Fès, Agadir, Tanger, Oujda …).

Ses agents sillonnent le pays pour collecter les huiles alimentaires usagées auprès des professionnels de la restauration, des collectivités locales et des industriels de l’agroalimentaire. Les huiles sont ensuite acheminées vers un centre de stockage régional puis transférées à l’unité de valorisation, pour intégrer la ligne de traitement et être transformées en biodiesel. L'entreprise veut aussi s’attaquer aux foyers. "Une opération pilote est aujourd’hui menée dans trois villes: Casablanca, Khouribga et Ben Guerir", assure Sheryn Ziani, responsable marketing et Grands Comptes auprès de Kilimandjaro Environnement.

Par ailleurs, des négociations sont en cours avec la ville de Casablanca afin de conclure un partenariat public-privé (PPP) qui devra contribuer à structurer et développer la filière. A terme, ce PPP pourrait se traduire par une réduction des émissions de CO2 de 280.000 tonnes par an, soit 1% de l’objectif exprimé dans le cadre des engagements pris par le Maroc pour la Cop 21.

L’entreprise, qui exporte l’essentiel de sa production vers l’Europe, espère ainsi écouler une bonne partie sur le marché local. Youssef Chaqor, fondateur et directeur général de Kilimanjaro rêve d’ailleurs de faire rouler les bus Casablancais avec du biocarburant.

Retrouvez toutes les entreprises qui innovent en se souciant de l'environnement dans ce dossier > 

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