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"Abaaoud et Abdeslam ne font pas partie des gardés à vue"

Le procureur de la République a affirmé que Abdelhamid Abaaoud, la cible de l'assaut de Saint-Denis, et Salah Abdeslam, ne font pas partie des personnes qui ont été mises en garde à vue. Le bilan de l'assaut est de 2 morts et 7 interpellations.
  • A demain

    Bonne soirée à tous et merci d'avoir suivi notre live!

  • Le point sur la situation à 22h30

    • Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats de Paris, était la cible de l'assaut donné par la police d'élite du RAID ce mercredi matin à Saint-Denis, dans la banlieue de Paris.
    • Le bilan de l'assaut est de 2 morts, dont une femme qui s'est fait exploser et 8 interpellations. Ni Abdelhamid Abaaoud, ni l'autre fugitif Salah Abdeslam ne font partie des individus placés en garde à vue. Plusieurs corps sont encore non identifiés, a déclaré le procureur de la République, François Molins.
    • La France est toujours en état d'urgence. Le pays tente de bâtir une coalition avec les Etats-Unis et la Russie pour "détruire" le groupe Etat islamique.

    → Lire notre dossier sur les attentats de Paris

    Les attentats du vendredi 13 novembre:

    • Trois équipes coordonnées de jihadistes ont attaqué la capitale française.
    • Ces attentats ont fait 129 morts et 352 blessés.
    • L'attaque a été revendiquée par l'Etat islamique.
    • Le commando aurait été composé de neuf hommes: trois kamikazes aux abords du Stade de France, trois autres dans la salle de spectacles du Bataclan et trois assaillants pour les terrasses de bars et restaurants.

     

  • Le gouvernement français interdit les marches pour le climat des 29 novembre et 12 décembre en marge de le COP 21.

  • Les trois occupants de la voiture suspecte appréhendés sur le ring d'Anvers dans l'après-midi ont été relâchés, indique le parquet d'Anvers. 

    Le véhicule avait ignoré un contrôle de police, entraînant dès lors une course-poursuite jusqu'au viaduc de Merksem. La chaussée avait été temporairement fermée dans les deux sens et le service de déminage de l'armée avait été appelé sur place pour vérifier le contenu du véhicule. La voiture n'aurait finalement aucun lien avec les attentats de Paris. 

  • "Les trous dans le filet de la sécurité"

    Le président du sp.a, John Crombez, a plaidé mercredi soir sur la VRT pour qu'une commission d'enquête parlementaire fasse la lumière sur "les trous dans le filet de la sécurité". Le gouvernement et le parlement pourraient dès lors y remédier en prenant les mesures nécessaires, selon lui.

    ©BELGA

    Selon M. Crombez, Salah Abdeslam, un des auteurs présumés des attentats de Paris, et Abdelhamid Abaaoud, considéré par certains comme le commanditaire de ces attaques, ont séjourné il y a quelques années ensemble en prison. Juste après l'action antiterroriste de Verviers en début d'année, ils se sont appelés. A l'époque, S. Abdeslam avait été interrogé et relâché. Son interpellation plus tard aux Pays-Bas en possession de stupéfiants n'a semble-t-il pas été signalée. Pas plus que la tentative de départ pour la Syrie de son frère Brahim. "Si l'on compile toutes les informations de ces derniers mois, c'est inimaginable que Salah Abdeslam n'ait pas été soumis à un contrôle rigoureux", estime John Crombez.

  • Sécurité renforcée

    Les mesures de sécurité mises en place autour des lieux accueillant les événements publics tels que les concerts ont été renforcées.

    C'est notamment le cas pour le concert de Marilyn Manson à l'Ancienne Belgique ce mercredi soir.

  • Abaaoud est-il mort?

    Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats de Paris, était la cible de l'assaut à Saint-Denis.

    Le procureur de la République a affirmé que le jihadiste belge ne faisait pas partie des personnes mises en garde à vue.

    Un corps criblé de balles n'a toutefois pas pu être identifié.

    Plusieurs médias affirment qu'Abaaoud est mort.


  • "Abaaoud et Abdeslam ne font pas partie des gardés à vue."

    Le procureur de la République, François Molins, a déclaré que "Abaaoud et Abdeslam ne font pas partie des gardés à vue" suite à l'assaut de Saint-Denis. 8 personnes ont été interpellées.

    ©AFP

    "Tout laisse à penser" que le groupe de personnes arrêtées ou abattues mercredi matin lors de l'assaut d'un appartement à Saint-Denis, au nord de Paris, "pouvait passer à l'acte" pour un nouvel attentat, a déclaré M. Molins. L'opération policière a été lancée sur la foi d'un témoignage lundi "sur la présence en France d'Abaaoud", cerveau présumé des attentats, a-t-il ajouté.

    Il confirme qu'il a eu au moins deux morts, mais ne peut pour le moment pas donner un bilan définitif des victimes, ni leur identitéPour le moment, il n'y a pas d'identification de la femme qui s'est fait exploser.

    Les attentats de vendredi

    Le procureur a affirmé que les auteurs des attentats de Paris vendredi sont arrivés en convoi de Belgique dans trois véhicules (une Polo, une Seat et une Renault) le 12 novembre. "Ces véhicules ont été loués par les frères Abdeslam."

    Un sms envoyé avant l'attaque du Bataclan par un membre du commando disant "on est parti, on commence".

    Les terroristes étaient équipés d'un "véritable arsenal d'armes de guerre". 

  • Molenbeek en deuil

    Entre 2.000 et 2.500 personnes, selon la police locale, ont participé à Molenbeek-Saint-Jean à un rassemblement en mémoire des victimes des attentats de Paris du 13 novembre dernier. L'action était organisée par le centre communautaire De Vaartkapoen et s'est tenue sur la place communale. L'objectif des organisateurs est de placer une centaine de bougies sur la place "en mémoire des victimes du terrorisme et de la violence politique, à Paris et partout dans le monde".

    Mohamed Abdeslam, dont le frère Salah est activement recherché, a mis des bougies à son balcon. ©AFP
    2.000 à 2.500 étaient présentes, selon la police locale. ©AFP
    Des contrôles de police avaient été mis en place. ©AFP
    Une centaine de bougies ont été déposées sur la place communale de Molenbeek en l'honneur des victimes des attentats commis à Paris le week-end dernier. ©AFP
    La bourgmestre de Molenbeek, Françoise Schepmans, était présente. ©BELGA
    Les habitants de Molenbeek refusent que leur commune soit stigmatisée comme un repère à terroristes. ©BELGA

  • Suède: un homme recherché pour "préparation d'acte terroriste"

    Un homme suspecté de "préparation d'acte terroriste" était recherché mercredi par toutes les polices de Suède, où le niveau d'alerte contre le risque d'attentats a été relevé d'un cran, ont annoncé les services de sécurité.

    Cet homme dont l'identité n'a pas été révélée fait l'objet d'un "mandat d'arrêt dans le cadre d'une enquête ouverte pour préparation d'acte terrtoriste", a indiqué le chef des services de renseignement intérieur et du contreterrorisme, Anders Thornberg. Aucun lien n'est établi pour l'heure avec les attentats du 13 novembre à Paris, a-t-il ajouté.

  • "L'Etat islamique est l'ennemi n°1 de l'Europe"

    Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, a participé mercredi après-midi à un débat citoyen qui a été monopolisé par des questions concernant les attentats de Paris.

    "Ça aide qui de parler de guerre?"

    ©REUTERS

    "Est-ce que l'Europe est en guerre?" se sont inquiétés les journalistes animant le débat. "Nous sommes aux prises avec une confrontation qui va durer et qui produira de nombreuses conséquences. Tous les pays européens doivent être solidaires de la France - ce qu'ils font - mais je n'aime pas utiliser des termes dont je ne mesure pas les prolongements", a répondu le président de la Commission européenne. "Ça aide qui de parler de guerre?", a encore lancé le Luxembourgeois.

    Ensemble contre l'EI

    "Comme François Hollande, je considère l'Etat islamique (EI) comme ennemi numéro 1 de l'Europe et au-delà. Donc il faut réunir tous les moyens pour mettre un terme à cette barbarie galopante", a-t-il encore précisé. "Les grandes nations comme l'Europe, les Etats-Unis et la Russie doivent travailler ensemble quand il faut combattre le fléau de l'EI." 

    Renforcer les frontières

    Pour faire face à la menace terroriste, les efforts doivent selon lui se focaliser sur le renforcement des frontières extérieures, et pas sur le contrôle des frontières intérieures, même si c'est un "réflexe" qu'il dit comprendre. "Le risque est grand de voir réapparaitre les frontières en Europe et je ne voudrais pas que cette génération de femmes et d'hommes politiques, la mienne, soit celle qui les a réintroduit."

  • La Flandre occidentale opposée à la fermeture des frontières

    Les bourgmestres des communes frontalières de Flandre occidentale ont annoncé qu'ils ne souhaitaient pas fermer la frontière avec la France avec des blocs de béton, comme l'a décidé le bourgmestre d'Erquelinnes (Hainaut). Les bourgmestres des communes frontalières de Flandre occidentale estiment que la fermeture totale de la frontière n'est pas à l'ordre du jour. Ils développent trois arguments.

    La Flandre occidentale est bien équipée en caméras ANPR permettant la reconnaissance des plaques d'immatriculation. "Nous allons continuer à surveiller la frontière mais nous n'allons pas la fermer", déclare la bourgmestre de la commune côtière Ann Vanheste.

    ♦ Les bourgmestres estiment que la fermeture totale de la frontière n'est tout simplement pas possible. "C'est la négation même de la liberté de circulation des citoyens", estime le bourgmestre de Poperinge Christof Dejaegher.

    ♦ Les bourgmestres disent attendre des informations du Fédéral. "Nous attendons des instructions du ministère de l'Intérieur. Tant que celles-ci ne nous sont pas parvenues, ce n'est pas à nous de prendre des mesures unilatérales", ajoute M. Dejaegher. "Cela nécessite une approche intégrée", ajoute de son côté Gerard Liefooghe, bourgmestre d'Alveringem. "Nous ne pouvons pas faire grand-chose pour le moment. Même surveiller la frontière n'est pas possible. Nos services sont déjà suffisamment mobilisés à la suite de l'augmentation de la menace terroriste."

    La Flandre occidentale compte quelque 50 points de passage avec la France.

  • Le Ring 1 d'Anvers fermé dans les deux sens

    Une action judiciaire était en cours mercredi en fin d'après-midi sur le Ring 1 d'Anvers, au niveau du viaduc de Merksem, à proximité du Sportpaleis, indique la police fédérale de la route. La chaussée est fermée dans les deux sens.

    Il n'a pas encore été établi si cette action a un lien avec les attentats de Paris. La police fédérale confirme qu'une action policière est en cours, précisant "qu'un véhicule suspect a été immobilisé sur le ring d'Anvers", indique la porte-parole. Les trois occupants ont été appréhendés.

    Le concert du groupe britannique Simply Red doit avoir lieu au Sportpaleis ce mercredi soir.

  • Une cousine d'Abdelhamid Abaaoud

    La femme qui s'est fait exploser mercredi matin lors de l'assaut des forces de l'ordre contre un appartement de Saint-Denis serait une cousine du commanditaire présumé des attentats du 13 novembre, a déclaré une source proche de l'enquête.

    Le Belge d'origine marocaine Abdelhamid Abaaoud, que l'on pensait en Syrie, était la cible de cette opération de police, qui a tourné à l'affrontement violent.
    Au moins deux djihadistes présumés sont morts lors de l'assaut, dont la femme. "Ce serait une cousine d'Abaaoud" prénommée Hasna, dit-on de source proche de l'enquête.

    Les opérations d'identification sont en cours pour savoir si un ou deux hommes ont également été tués et si l'un d'eux est Adelhamid Abaaoud, ajoute-t-on de même source.

  • Collaboration entre la France et le Maroc

    Les services marocains ont fourni des renseignements à la France pour l'opération menée à Saint-Denis. "On a échangé des informations, il y a eu un apport du Marocpar rapport à ce qui s'est passé ce matin, on a contribué", a déclaré une source policière française. Quatre représentants du renseignement marocain étaient présents mardi à une réunion avec les chefs de service de la police judiciaire française.

  • "D'autres attentats en Europe probables"

    Le ministre allemand de l'Intérieur Thomas de Maizière a jugé "probable" que d'autres attentats puissent être commis en Europe par l'organisation Etat islamique (EI) après la tragédie de Paris.

    "D'après tout ce que nous savons jusqu'ici, Paris a été le résultat ou une partie d'une série d'attentats de l'organisation Etat islamique, (et) si cela devait se confirmer cela constituerait le premier attentat piloté par l'EI en Europe occidentale, et probablement pas le dernier", a-t-il déclaré.

    Plusieurs attaques en Europe occidentale ont déjà été revendiquées par des personnes se réclamant de l'EI:

    • la prise d'otages du magasin Hyper Cacher à Paris en janvier 2015 par Amedy Coulibaly,
    • les fusillades de Copenhague un mois plus tard ou encore
    • la tuerie du musée juif à Bruxelles commise par Mehdi Nemmouche en mai 2014.

    Le ministre allemand a jugé de manière générale que "la menace pour l'Allemagne et l'Europe est grave, réellement grave".

  • Contrôles de police à Molenbeek

    Afin de garantir la sécurité du rassemblement à Molenbeek en l'honneur des victimes des attentats de Paris, d'importants contrôles de police ont été mis en place.

    Une action de solidarité est prévue à 17h sur la place communale de la commune bruxelloise de Molenbeek-Saint-Jean qui a été mardi le théâtre d'un assaut musclé afin de retrouver Salah Abdeslam, un des suspects dans le cadre des attentats de vendredi soir.

  • Le magazine du groupe Etat islamique (EI) a annoncé l'exécution de deux otages chinois et norvégien détenus par l'organisation jihadiste.

    Dabiq publie dans son numéro 12 les photos des corps des deux otages présumés au visage ensanglanté, frappées d'un grand bandeau en rouge sur lequel est écrit: "Exécutés après avoir été abandonnés par les nations et les organisations infidèles".

  • Selon certaines rumeurs non-confirmées pour l'instant, la femme kamikaze morte ce matin à Saint-Denis serait la cousine d'Abdelhamid Abaaoud. On vous confirme cette info dès que possible.

  • Conférence de presse à 19h

    Le procureur de la République, François Molins, tiendra une conférence de presse à 19h00 mercredi, indique le parquet de Paris dans un communiqué. Il devrait donner des précisions quant à l'opération menée mercredi dans un appartement à Saint-Denis. L'identité des deux terroristes décédés, dont une femme kamikaze, et des sept personnes interpellées, n'a pour l'instant pas été confirmée.

  • Les accusations portées mardi contre la sécurité de l'aéroport de Charleroi Bruxelles-Sud (BSCA) par un ancien responsable des services de renseignement français (DGSE) dans le cadre des attentats de Paris sont "fausses, injurieuses et indécentes", pour le ministre wallon en charge des aéroports Carlo Di Antonio.

    "S'il a pris soin de ne pas rentrer par une frontière française, personne ne l'a vu. S'il rentre par la Belgique, par exemple par un vol low-cost à Charleroi... Allez-y à Charleroi, vous verrez les contrôles", avait-il dit.

    Le niveau de contrôle à Charleroi "est le même que dans l'ensemble des aéroports", a assuré le ministre.
       

  • Un attentat était prévu à l'aéroport de Roissy

    Le groupe terroriste qui a fait l'objet de l'assaut à Saint-Denis aurait été en train de préparer un attentat imminent à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et dans un centre commercial à la Défense, selon France 2 qui se base sur des sources policières.

    Selon une source policière, les enquêteurs "sont tombés sur une équipe qui n'était pas en relation avec les premiers groupes" des attentats du 13 novembre. "Ils pensaient trouver Abdelhamid Abaaoud, ils sont tombés sur autre chose, une équipe qui préparait un attentat à la Défense", a-t-elle précisé.

  • #jesuischien, le hashtag polémique

    Hommage à la race canine ou hashtag indécent, #jesuischien déchaîne les passions

  • Plus de 2 morts dans l'assaut de Saint-Denis?

    Selon Bernard Cazeneuve, ministre français de l'Intérieur, il a "peut-être davantage" que deux morts dans l'opération de Saint-Denis.

    Il a précisé que les sept personnes interpellées étaient encours d'identification. 

  • Les frères Abdeslam "ne montraient pas de signe d'une possible menace" selon le parquet

    ©AFP

    La police belge avait interrogé avant les attentats les deux frères Abdeslam, dont l'un s'est fait exploser vendredi à Paris et l'autre est toujours recherché, mais "ils ne montraient pas de signe d'une possible menace", a indiqué le parquet fédéral.

    Brahim Abdeslam, 31 ans, est l'un des kamikazes des attentats de vendredi. Il s'est fait exploser devant un bar dans l'Est parisien. Il "a essayé d'aller en Syrie mais il n'a réussi à aller qu'en Turquie", a déclaré le porte-parole du parquet Eric Van Der Sypt, confirmant des propos au site Politico.

    "Il a été interrogé à son retour, et son frère aussi", a ajouté Van Der Sypt, en parlant de Salah Adbeslam, 26 ans, soupçonné d'avoir également participé aux attentats et activement recherché par la police. Il n'a pas précisé de dates concernant ces interrogatoires.

    "Nous savions qu'ils étaient radicalisés et qu'ils pourraient se rendre en Syrie (mais) ils ne montraient pas de signe d'une possible menace. Même si nous les avions signalés à la France, je doute qu'on aurait pu les arrêter", a poursuivi le magistrat, confirmant au passage que les deux frères n'avaient pas été signalés aux services de renseignement français.

    Brahim n'a pas été poursuivi à son retour de Turquie car "nous n'avions pas de preuve qu'il participait aux activités d'un groupe terroriste", a aussi expliqué le porte-parole du parquet.

    Salah Abdeslam, connu pour des vols et trafic de drogue, est cité dans une affaire de braquage avec un jihadiste belge notoire, Abdelhamid Abaaoud, soupçonné d'être l'un des commanditaires des attentats de Paris. Le raid à Seint-Denis, en banlieue parisienne, tôt mercredi matin, dans lequel sept suspects ont été interpellés et deux personnes tuées, visait à mettre la main sur Abdelhamid Abaaoud.

    La police néerlandaise a annoncé mercredi que Salah Abdeslam avait été arrêté en février aux Pays-Bas lors d'un contrôle routier de routine, pour possession de cannabis. Il apparaît aussi dans les archives d'un contrôle routier en septembre dans l'ouest de l'Autriche, alors qu'il venait de franchir la frontière depuis l'Allemagne.

  • Renforcer le contrôle des armes à feu en Europe

    La Commission européenne a adopté une série de propositions législatives pour renforcer le contrôle des armes à feu, soulignant l'urgence de nouvelles règles dans le contexte de la menace terroriste planant sur l'Europe.

    Comment faire? L'exécutif propose notamment d'interdire certaines armes à feu semi-automatiques, dont la détention ne serait plus autorisée à titre privé, même si elles ont été désactivées. De nouvelles règles communes de marquage des armes dans l'UE sont aussi proposées pour améliorer la traçabilité.

    La Commission veut aussi améliorer l'échange d'information entre Etats membres, en imposant par exemple de communiquer systématiquement aux autres pays un refus de délivrer une autorisation de port d'arme à un individu, et d'avoir des registres nationaux interconnectés.

  • Est-ce Abaaoud?

    La question que tout le monde se pose est: Abdelhamid Abaaoud était-il dans l'appartemetn de Saint Denis?

    La réponse est: on ne sait pas encore...

    Des vérifications sont en cours pour déterminer l'identité des personnes tuées et interpellées lors de l'assaut, et les enquêteurs ne peuvent "en l'état" se prononcer sur la présence de l'organisateur présumé des attentats parisiens Abdelhamid Abaaoud, selon la Justice.

    "Personne n'a pu entrer dans l'immeuble donc les opérations de police technique et scientifique n'ont pas commencé", a affirmé aux médias le procureur François Molins, chargé de l'enquête sur les attentats de vendredi qui ont fait 129 morts.

    "Il est en l'état impossible de vous donner les identités" des deux personnes tuées et des sept interpellées, a-t-il précisé. "Tout sera fait pour savoir qui est qui et en fonction de quoi, on vous dira qui se trouvait dans l'appartement", a-t-il promis.

  • Le gouvernement français entérine la prolongation de l'état d'urgence

    Le conseil des ministres a examiné le projet de loi prolongeant l'état d'urgence en France pour trois mois, une mesure exceptionnelle décidée après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. Instauré pendant la guerre d'Algérie, l'état d'urgence est une législation d'exception permettant aux forces de l'ordre d'agir de manière à "assurer le maintien de l'ordre public et prévenir de nouveaux attentats terroristes sur le territoire métropolitain".

    Que prévoient ces nouvelles dispositions?

    • Le projet de loi élargit le régime des assignations à résidence "à toute personne à l'égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l'ordre public", est-il précisé dans le compte rendu du conseil des ministres.
    • Il interdit de mener des perquisitions administratives dans "les locaux affectés à l'exercice d'un mandat parlementaire ou à l'activité professionnelle des avocats, magistrats ou journalistes".
    • Le texte ouvre en outre "la possibilité de dissoudre les associations ou groupements de faits qui participent, facilitent ou incitent à la commission d'actes portant une atteinte grave à l'ordre public, et qui comportent en leur sein des personnes assignées à résidence".
    • Le contrôle de la presse ou de la radio, prévu par la loi de 1955 mais jamais utilisé, est supprimé.
    • Enfin, les peines encourues pour les infractions aux dispositions sur les perquisitions sont substantiellement accrues.

    Le texte sera examiné jeudi à l'Assemblée nationale et vendredi au Sénat. 

  • "Ne pas céder à la peur"

    Le président François Hollande a appelé mercredi les Français à "ne pas céder aux tentations de repli", "à la peur", "aux excès" ni "à la surenchère", après les attentats commis par le groupe jihadiste Etat islamique.


    L'opération antiterroriste menée mercredi à Saint-Denis au nord de Paris "nous confirme une fois encore que nous sommes dans la guerre, une guerre contre le terrorisme qui lui-même a décidé de nous mener la guerre", a-t-il ajouté dans un discours devant les maires des villes françaises réunis à Paris.

    "Par la terreur, Daech (acronyme arabe du groupe Etat islamique) veut instiller, par ses propres tueries, le poison de la suspicion, de la stigmatisation, de la division", a-t-il mis en garde. "Ne cédons pas aux tentations de repli, ne cédons pas non plus à la peur, aux excès et à la surenchère".

     

     

  • "Une seule police à Bruxelles serait plus efficace"

    Bart De Wever a estimé que les services de police bruxellois sont trop éparpillés et que cela nuit à leur efficacité. Christian De Valkeneer, procureur général de Liège et professeur de criminologie à l’UCL, ne lui donne pas tout à fait tort.

  • Cachés sous les gravats

    François Molins, procureur de Paris, a expliqué que  "trois personnes qui se trouvaient dans l'appartement" ont été interpellées. Ensuite une jeune femme s'est fait exploser. Un troisième terroriste a été retrouvé, mort,  à la fin de l'opération "atteint par des projectiles". Deux autres personnes ont été retrouvées "cachées dans les gravats".

    Deux autres personnes ont été interpellées, "celui qui a fourni le logement et une de ses connaissances", a précisé le procureur.

  • Les 129 personnes décédées lors des attentats de la nuit de vendredi à samedi sont identifiées

  • La France renforce son arsenal en Syrie

    Le porte-avions Charles de Gaulle avec 26 chasseurs a appareillé dans la journée pour la Méditerranée orientale, afin de muscler la riposte en Syrie contre l'Etat islamique (EI), que Paris tente de coordonner avec Washington et Moscou.

    Le Charles-de-Gaulle et ses 26 chasseurs -18 Rafale et huit Super-Etendard - mettra quelques jours pour se rendre sur cette zone, au large de la Syrie ou du Liban. Cela va tripler  les capacités de la France dans la zone. Là-bas,  la Task Force 476, comprend, outre le groupe aéronaval français, plusieurs navires étrangers, parmi lesquels une frégate britannique et la belge, le Léopold Ier.

  • La téléphonie a rendu possible l'assaut de Saint-Denis

    "Il est impossible de donner les identités des personnes interpellées, il faut les vérifier" a expliqué Bernard Cazeneuve.

    "L'opération de Saint-Denis a été rendue possible par la téléphonie, des éléments donnaient à penser que le commanditaire présumé des attentats était présent".

  • Une fausse alerte au véhicule suspect à Anderlecht

    Un véhicule suspect a été d'être découvert sur la chaussée de Mons à Anderlecht, face à la caserne des pompiers, ont indiqué les hommes du feu de Bruxelles. Un périmètre de sécurité a été dressé et le Service d'enlèvement et de destruction d'engins explosifs (SEDEE) est en route.

    Le propriétaire du véhicule s'est finalement présenté sur les lieux et le SEDEE a fait demi-tour, selon la zone de police Midi (Anderlecht, Forest, Saint-Gilles).

  • "Inacceptable d'exiger le départ de Bachar al-Assad comme préalable"

    "Il est inacceptable de poser des conditions préalables à toute union contre le terrorisme."

    Sergueï Lavrov

    Après les attentats de Paris, il est "inacceptable" d'exiger le départ du président syrien Bachar al-Assad comme "condition préalable à toute union contre le terrorisme", a déclaré mercredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

    ©AFP

    "J'espère qu'il y aura un changement de position chez nos autres partenaires occidentaux, comme il y en a eu, malheureusement au prix de terribles actes terroristes, chez nos collègues occidentaux", a-t-il déclaré. "Il faudra mettre de côté l'idée qu'une vraie lutte contre l'organisation Etat islamique et ses semblables ne peut avoir lieu que lorsque le destin de Bachar al-Assad aura été décidé", a-t-il affirmé alors à l'issue de sa rencontre avec son homologue libanais, Gebran Bassil.

    Après les attentats en France, les Etats-Unis et la Russie ont commencé à rapprocher leurs positions sur le dossier syrien et décidé avec leurs partenaires du G20 en Turquie de renforcer leur coopération contre la menace jihadiste.

    Mais selon M. Lavrov, les Américains continuent de "promouvoir avec énergie" le départ de M. Assad avant toute union contre le terrorisme.

    Moscou et Washington s'opposent depuis le début du conflit sur le sort du président syrien: le président russe a indiqué la semaine dernière qu'il ne se sentait pas le "droit" de demander au président syrien Bachar al-Assad de quitter le pouvoir, tandis que les Etats-Unis exigent son départ.

  • Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve est à Saint-Denis.

  • Une dizaine de policiers est entrée dans l'Eglise St Denis de l'Estrée, dite église Neuve de Saint-Denis, après avoir fracassé la porte latérale gauche à coup de hache, selon Le Figaro et l'AFP.

  • Assaut terminé, le bilan

    Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement français, confirme que l'assaut est terminé.

    Le bilan:

    L'opération, en lien avec l'enquête sur les attentats du 13 novembre, a fait deux morts dans les rangs de jihadistes présumés et cinq blessés chez les policiers. Les forces de l'ordre ont procédé à sept interpellations.

    On ne sait pas si Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de vendredi, était présent.

  • "L'Etat islamique a beaucoup de points faibles, il faut les exploiter"

    Yoram Schweitzer est une des autorités les plus en vue dans la lutte contre le terrorisme. Il a dirigé le contre-terrorisme israélien et conseillé, durant de longues années, son gouvernement pour endiguer ce fléau. Avant de prendre la tête d’un institut de recherche, tout en continuant à accorder ses services à l’Otan.

    Sa spécialité? Les attentats suicides. Il a interrogé en prison des dizaines de kamikazes ayant échoué leur sordide mission pour analyser leur profil psychologique. Et apprendre à combattre le phénomène. Nous l’avons rencontré pour faire le point, après les attentats de Paris, sur la manière de combattre la menace terroriste.

  • L'ASSAUT À SAINT-DENIS EST TERMINÉ SELON UNE  SOURCE POLICIÈRE. Cependant, l'opération n'est pas clôturée.

    Il reste à vérifier qu'il ne reste pas d'explosifs, notamment.

  • Quid du deuxième mort?

    Si l'on sait, de source officielle, qu'une femme s'est fait exploser au tout début du raid, on ne connaît guère les circonstances du deuxième décès, qui n'est d'ailleurs pas confirmé de source officielle.

    Selon plusieurs médias, le deuxième individu a été tué par un sniper. "Il est bien trop tôt pour le dire", a toutefois dit la source proche du dossier à Reuters.

  • ©AFP

    L'AFP diffuse les photos d'une arrestation à Saint-Denis.

    ©REUTERS
    ©AFP

  • 2 morts, 7 arrestations

    Selon une "source proche de l'enquête" relayée par Reuters, il y a bien deux morts et 7 arrestations (dont 3 dans l'appartement).

    Actuellement, des barrières sont installées autour du périmètre. L'opération se poursuit donc. Il semble que les démineurs aient été appelés.

  • Un chien policier tué

    Un chien policier a été tué durant l'opération, selon la police. Les forces de police l'avaient fait entrer dans l'appartement pour jauger la menace à l'intérieur. L'animal, un berger malinois se nommant Diesel,  a été tué alors qu'il pénétrait le lieu de l'attaque.

  • On entend des tirs

  • Selon divers médias, Abdelhamid Abaaoud ne fait pas partie des personnes interceptées à Saint-Denis.

  • Salah Abdeslam arrêté en février aux Pays-Bas pour possession de cannabis

    Salah Abdeslam, visé par un mandat d'arrêt international pour son rôle présumé dans les attentats de Paris, avait été brièvement arrêté en février aux Pays-Bas lors d'un contrôle routier pour possession de cannabis, selon la police néerlandaise. Une quantité "limitée" de cannabis avait été retrouvée lors d'une fouille de la voiture. Il avait pu poursuivre sa route après paiement d'une amende de 70 euros, selon la police.

     

    Salah Abdeslam ©EPA

    Salah Abdeslam, accompagné d'un de ses frères ainsi que d'une autre personne, roulait en direction du sud dans une voiture immatriculée en Belgique lorsqu'ils ont été contrôlés sur l'autoroute A27 à hauteur de Gorinchem (centre). La police n'a pas précisé quel frère de Salah Abdeslam l'accompagnait. Mohamed Abdeslam lui avait conseillé mardi de se rendre à la police après avoir lui-même été brièvement détenu en Belgique tandis que Brahim Abdeslam est l'un des kamikazes qui ont mené les attaques qui ont fait 129 morts.

    La police belge a émis plusieurs avis de recherche à l'encontre de Salah Abdeslam qui, peut-être lourdement armé, poursuit sa cavale.

  • Le nombre de policiers doublé à Bruxelles

    Le nombre d'agents de la réserve fédérale d'intervention sera doublé dès demain jeudi à Bruxelles, ont convenu les bourgmestres bruxellois et le ministre de l'Intérieur Jan Jambon. L'Ocam, l'organe de coordination pour l'analyse de la menace, donnera aussi davantage d'informations aux bourgmestres et chefs de corps des polices locales.
    La réserve d'intervention de la police fédérale passera de 20 à 40 agents durant la journée et de 15 à 30 la nuit. Cette réserve est généralement déployée lors d'évènements inopinés.
    Les bourgmestres ont aussi précisé au ministre de l'Intérieur que le nombre d'habitants dans les communes de Bruxelles était plus élevé que celui des personnes effectivement inscrites au registre de la population, a précisé Vincent De Wolf (MR), bourgmestre d'Etterbeek. "C'est aussi une information importante" pour comprendre la situation.

  • La police contrôle toujours aux frontières

    Les contrôles par les policiers français et belges se poursuivent sur l'autoroute E19 à hauteur du poste-frontière d'Hensies. Ces contrôles provoquent de longues files de véhicules entre la sortie Dour et la frontière franco-belge.

    Une double file de véhicules s'est formée à partir de la sortie Dour-Pommeroeul, dernière sortie avant la frontière, vers la France. La circulation, certes ralentie, est toutefois plus fluide, malgré les contrôles, du côté français en direction de Bruxelles.

  • "C'est une nouvelle équipe qui projetait un attentat à la Défense"

    Les jihadistes présumés contre lesquels les forces de l'ordre ont donné l'assaut à Saint-Denis projetaient un attentat dans le quartier d'affaires de La Défense, selon une source proche de l'enquête. "Les forces de l'ordre recherchaient des terroristes qui préparaient un acte prochain sur la base d'informations de la SDAT (les services antiterroristes) et de l'étranger", a déclaré cette source à Reuters. "C'est une nouvelle équipe qui projetait un attentat à la Défense."

  • Saint-Denis paralysée

    • Les habitants sont appelés à rester chez eux
    • Les commerces du centre-ville de Saint-Denis sont toujours fermés
    • Les écoles n'ont pas ouvert leurs portes
    • L'université de Saint-Denis a appelé étudiants et professeurs à ne pas se rendre sur place
    • La ligne 13 du métro desservant Saint-Denis est fermée à partir de la station La Fourche
    • Le RER B, qui dessert aussi Saint-Denis, continue de circuler
  • Les images de l'intervention à Saint-Denis

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  • La Défense était visée

    Les suspects de l'appartement de Saint-Denis projetaient un attentat à la défense, selon une source proche de l'enquête.

    Le quartier de la Défense. ©Bloomberg

  • L'EI "déménage"

    Il semble que des membres de l'Etat Islamique quittent la ville de Raqqa, en Syrie, pour Mossoul, en Irak.

    Il faut savoir que la "capitale" de l'EI est Mossoul, Raqqa étant sa "capitale syrienne".

    Mardi soir, des bombardements français ont à nouveau frappé Raqqa, pour le troisième jour consécutif.

  • Appel à témoins

  • L'identité des trois personnes interpellées dans l'appartement de Saint-Denis n'est pas encore établie.

  • Bilan des raids en Syrie

    Au moins 33 morts de l'EI dans les raids français et russes en 72 heures selon l'OSDH, l'ONG Observatoire syrien des droits de l'homme.

  • "Un ami m'a demandé d'héberger deux de ses potes "

    Un homme qui dit avoir hébergé deux personnes "qui venaient de Belgique" dans l'appartement de Saint-Denis, au nord de Paris, visé par un assaut antiterroriste, a été interpellé par les policiers. Au total, la police a arrêté cinq personnes, trois qui étaient retranchés dans l'appartement, et deux qui se trouvaient à proximité immédiate de l'appartement, selon un communiqué du procureur en charge de l'enquête, François Molins.
     "Un ami m'a demandé d'héberger deux de ses potes pour quelques jours", a raconté à l'AFP sous couvert d'anonymat cet homme d'une trentaine d'années, qui a expliqué avoir mis à leur disposition un appartement situé 8, rue du Corbillon. "J'ai dit qu'il n'y avait pas de matelas, ils m'ont dit: 'C'est pas grave', ils voulaient juste de l'eau et faire la prière. J'ai rappelé mon ami. Il m'a dit qu'ils venaient de Belgique", a-t-il poursuivi.
     "On m'a demandé de rendre service, j'ai rendu service, je n'étais pas au courant que c'était des terroristes", a expliqué cet homme, très agité, avant d'être menotté et emmené par les policiers.
     Une amie de cet homme a expliqué qu'il s'agissait d'un logement dont son ami a forcé la porte, "une sorte de squat". Selon elle, les deux visiteurs sont arrivés "il y a deux jours".

  • Abaaoud capturé vivant?

  • Selon le parquet de Paris

    • Trois hommes retranchés dans l'appartement ont été arrêtés.

    • Un homme et une femme à proximité de l'appartement ont été interpellés.

    • Une femme retranchée dans l'appartement s'est fait exploser.

  • CINQ INTERPELLATIONS SELON LE PARQUET DE PARIS

  • Un homme encore retranché

    L'assaut aurait entraîné la mort de deux terroristes. Trois personnes ont été interpellées. Il resterait une personne retranchée dans l'appartement visé ou à proximité.

    Lieu où s'est déroulé l'assaut, au coin de la rue Corbillon et la rue de la République, à Saint-Denis:

    ©MFN

  • Trois arrestations

    L'AFP confirme trois arrestations lors de l'assaut à Saint-Denis.

  • "On est parti on commence"

    "On est parti on commence". Selon Le Monde, c'est le le contenu exact du SMS reçu par un des kamikazes du Bataclan dont a parlé Mediapart. Ce SMS aurait été envoyé 21H42, vendredi, du téléphone trouvé dans une poubelle à proximité du Bataclan. 

    C'est en suivant la piste de sms que les enquêteurs seraient remontés jusqu'à l'un des points de chute du commando à Alfortville.

  • Sur deux sites

    ©AFP
    ©AFP
    ©AFP

    Selon Le Monde, l'opération se tient sur deux sites à Saint-Denis.

    ©REUTERS

  • La Belgique recherche un fabricant de bombes

    Les autorités belges sont à la recherche d'un terroriste qui aurait fabriqué les ceintures d'explosif dont étaient munis les assaillants ayant perpétré les attentats survenus vendredi à Paris. Les journaux du groupe Mediahuis indiquent qu'il s'agirait d'un dénommé Mohamed K., un Antillais vivant à Roubaix.
    La police française a envoyé un avis de recherche à la police belge concernant l'individu. Il est décrit comme extrêmement dangereux en raison de ses connaissances dans les explosifs et les systèmes de détonation.
    La justice le soupçonne d'avoir été en contact avec Salah Abdeslam avant et après les attentats. Il pourrait actuellement se trouver en Belgique. "Il doit être retrouvé plus rapidement que Abdeslam", estiment les enquêteurs.

  • Trois morts?

    Selon certaines sources, dont Bloomberg et Europe 1, il y aurait trois morts et trois intrpellations.

  • Deux interpellations

    Deux interpellations selon l'AFP.

  • Un suspect est encore retranché, selon la police.

  • Une cinquantaine de militaires ont été déployés à Saint-Denis. Ils se sont postés à l'entrée du périmètre de sécurité le long des vitrines des magasins, fusils d'assaut à la main, portant gilets pare-balles et casques. De fortes détonations ont été entendues vers 07H30 GMT, trois heures après le début de l'opération ponctuée d'intenses échanges de tirs.

  • Il y a deux morts, et l'opération se poursuit  pour "neutraliser potentiellement deux autres personnes", selon uen source proche du dossier.

  • 2 morts

    Deux "terroristes" ont été tués lors des premiers affrontements, dont une femme qui s'est fait exploser.

  • Saint-Denis en état de siège

    Les établissements scolaires, écoles et collèges, n'ouvriront pas aujourd'hui dans le centre-ville de Saint-Denis. Il est demandé "à la population d'éviter absolument la zone du centre-ville", selon les mêmes sources. Tous les métros, bus et tramways desservant Saint-Denis étaient à l'arrêt en raison de l'intervention policière antiterroriste en cours, selon la régie des transports RATP.

  • Témoignages

    Alexia, qui se trouvait à sa fenêtre, a entendu "des tirs à partir de 04H25, des 'boum' comme des grenades puis des rafales intermittentes". Le maire Didier Paillard a fait état de "fusillades". "Les forces de l'ordre sont très tendues, sur le qui-vive", "un hélicoptère est au-dessus de la ville, les transports en commun, le métro, le tramway, sont arrêtés", a-t-il décrit.

  • Où?

    L'appartement visé par l'assaut se trouve à Saint-Denis,  à l'angle de la rue de la République et de la rue Corbillon,

  • Deux policiers blessés

    Deux policiers, selon les premières informations, ont été blessés au cours de l'assaut.

  • L'opération

    Plusieurs sources proches de l'enquête, les pompiers et des témoins ont fait état d'échanges de tirs nourris lors de cette opération de la police et des unités d'élite policières du Raid.

    • Les pompiers ont affirmé être intervenus en soutien du Raid à partir de 04H31  "pour un groupe armé retranché dans un appartement", à l'angle de la rue de la République et de la rue Corbillon dans cette ville de Seine-Saint-Denis, où se trouve le Stade de France, visé vendredi par l'un des attentats qui ont fait 129 morts et plus de 350 blessés.
    • Il y aurait entre deux et quatre personnes dans cet appartement, selon une source policière.
    • Des riverains ont affirmé que les tirs ont repris après 05H00. Présent sur place, le maire de Saint-Denis, Didier Paillard, a "entendu des fusillades". "Les forces de l'ordre sont très tendues, sur le qui-vive", "un hélicoptère est au-dessus de la ville, les transports en commun, le métro, le tramway, sont arrêtés", a-t-il décrit.
     • L'opération se déroule "en plein coeur" de Saint-Denis.

    ©EPA

    ©EPA

  • Au moins un mort

    Au moins une personne a été tuée dans l'appartement visé par l'assaut policier mené mercredi matin à Saint-Denis dans la banlieue nord de Paris, selon une source proche de l'enquête.

    L'identité de cette victime n'a pas été précisée.

  • On ne sait actuellement pas dans l'immédiat si Abdelhamid Abaaoud, cet homme de 28 ans, membre actif de l'organisation jihadiste Etat islamique en Syrie, est dans l'appartement de la ville de Saint-Denis où sont retranchés entre deux et quatre suspects.

  • La cible: Abdelhamid Abaaoud

    L'organisateur présumé des attentats, le jihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, est la cible de l'assaut.

    ©REUTERS

  • Assaut en cours

    Plusieurs personnes sont retranchées dans un appartement du centre-ville de cette ville de la banlieue de Paris, précise-t-on de source policière. Il pourrait s'agir d'Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats de vendredi, et d'un des deux suspects des attentats recherchés dans le cadre de l'enquête, ajoute-t-on de sources policières. Des échanges de tirs nourris ont débuté vers 04h30. L'opération était toujours en cours à 6h40. Des policiers ont été blessés au début de l'opération et d'importants renforts de police, dont un hélicoptère, et des moyens de secours ont été déployés sur place. L'endroit où a eu lieu la fusillade est proche de la basilique Saint-Denis, nécropole des rois de France, et est situé à environ un kilomètre du Stade de France, théâtre d'une des attaques de vendredi soir qui ont fait au moins 129 morts. Les autorités ont appelé les habitants du quartier à ne pas sortir de chez eux et les transports en commun, dont le métro, ont été suspendus dans le centre de Saint-Denis. Deux des auteurs présumés des attaques de vendredi sont activement recherchés, Salah Abdeslam et un second homme encore non identifié. Tous deux étaient dans la Seat noire utilisée pour attaquer des terrasses de bars et de restaurants dans le 11e arrondissement de la capitale.

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