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Le nouveau concours de médecine recalé par le Conseil d'Etat

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Le Conseil d'Etat a suspendu le nouveau système de sélection applicable aux étudiants en médecine et en dentisterie pratiqué en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Une dizaine d'étudiants en médecine de l'UNamur qui n'étaient pas parvenus à se classer en ordre utile au concours de sélection, avaient décidé d'introduire un recours en suspension devant le Conseil d'Etat.

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La haute juridiction a jugé illégal le quota d'étudiants autorisés à passer en 2e année de bachelier sur base des résultats d'un concours organisé dans les différentes facultés de médecine à la fin du mois de juin.

"Le quota communautaire 2015-2016 a été jugé illégal pour défaut de fondement, de même que le quota fédéral 2021 qui lui correspond", a indiqué le cabinet Misson qui défendait les intérêts de cette dizaine d'étudiants. "Le classement de nos clients au concours est donc, pour ces raisons, suspendu".

Un concours casse-tête 

La nouvelle sélection en médecine et dentisterie, organisée selon les modalités du "numerus fixus", laissera chaque année un nombre bien déterminé d'étudiants passer en 2e année de bachelier. Les questions sont élaborées par les différentes facultés de médecine francophones qui sont également fixées sur un nombre limité d'étudiants.

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Le ministre de l'Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt, avait déposé le 12 juillet en commission du parlement les résultats du nouveau concours instauré depuis cette année en fin de 1er bachelier de médecine et dentisterie pour répondre à la répartition fédérale de praticiens.

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En médecine, 1.112 étudiants ont présenté l'épreuve fin juin. Seulement 582 d'entre eux ont été retenus et sont autorisés à poursuivre leurs études de médecine à la rentréeSur ces 582, 108 n'ont cependant pas rempli la deuxième condition à leur passage vers la deuxième année du bachelier, à savoir la réussite d'au moins 45 crédits sur les 60 que comptent la première année de bachelier.

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Ces étudiants pourront toujours tenter d'accumuler les crédits qui leur manquent à l'occasion de la seconde session prévue en septembre prochain. 

Le recours des étudiants introduit au Conseil d'Etat remet en cause les modalités "changeantes en cours d'année" du concours ainsi que la répartition des quotas d'obtention des numéros "INAMI".

Leurs revendications ont été entendues par la haute juridiction aujourd'hui.

 


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