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Conflit au Moyen-Orient | Tirs de missiles et de drones du Hezbollah libanais sur Israël

Au moins 50 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes au Liban, ce samedi. ©REUTERS

Retrouvez les derniers développements de l'escalade des tensions au Moyen-Orient.

Le contexte
  • Depuis plus d'un an, Israël bombarde sans relâche la bande de Gaza pour "détruire" le Hamas, le mouvement palestinien à l'origine de l'attaque sur le territoire israélien du 7 octobre 2023, qui avait provoqué la mort de 1.200 personnes et l'enlèvement de 251 Israéliens.
  • L'offensive israélienne dans la bande de Gaza a déjà provoqué plus de 44.000 morts palestiniens, pour la plupart des civils, dont 13.000 enfants.
  • Malgré les appels au cessez-le-feu de la communauté internationale, Israël continue ses bombardements et s'est mis à viser également le Hezbollah, au Liban, à la mi-septembre. Un accord de cessez-le-feu a été atteint entre Israël et le Hezbollah fin-novembre.
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  • La guerre à Gaza et au Liban s'accompagne d'une escalade entre Israël et l'Iran, allié du Hamas et du Hezbollah. 
  • Dimanche 24 novembre
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→ Le Hezbollah annonce des tirs de missiles et de drones vers Israël

Le Hezbollah libanais, en guerre contre Israël, a indiqué dimanche avoir tiré des drones et des missiles contre des cibles militaires vers Tel-Aviv et le sud d'Israël.

Faisant état d'une "opération complexe", le Hezbollah pro-iranien a indiqué avoir tiré une "salve de missiles et un essaim de drones explosifs" vers une cible militaire à Tel-Aviv

Dans un communiqué séparé, il a ajouté avoir lancé des "drones explosifs" vers une base navale à Ashdod, dans une rare attaque sur le sud d'Israël depuis le début, le 23 septembre, de la guerre ouverte avec Israël.

Les sirènes d'alerte antiaériennes ont été déclenchées dimanche dans de nombreuses zones du nord et du centre d'Israël à la suite de tirs de projectiles à partir du Liban, selon l'armée israélienne. Toujours selon l'armée israélienne, Israël a été visé par environ 160 projectiles du Hezbollah libanais dimanche.

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Peu après l'annonce de ces projectiles par l'armée, l'Agence nationale d'information libanaise (Ani) a fait état de deux frappes israéliennes ayant touché la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. Les raids ont "causé des destructions massives dans une vaste zone géographique" du district de Kafaat, a ajouté l'Ani.

  • Samedi 23 novembre

→ Au moins 50 morts dans des frappes israéliennes au Liban

Plus de 50 personnes ont péri samedi dans des frappes israéliennes au Liban, notamment à Beyrouth, selon le ministère de la Santé, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, affirmant que son pays continuerait d'agir "avec détermination" contre le Hezbollah.

Israël dit vouloir mettre hors d'état de nuire le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien, des alliés de l'Iran, son ennemi. Il a juré de détruire le Hamas après l'attaque sans précédent de ce mouvement islamiste sur son sol le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza, et cherche à faire cesser les tirs de roquettes du Hezbollah sur son territoire.Avant l'aube, les habitants de Beyrouth se sont réveillés au bruit de grosses explosions, après des frappes israéliennes qui ont détruit un immeuble dans le quartier de Basta, en plein coeur de Beyrouth, provoquant un énorme cratère.

Le ministère libanais de la Santé a fait état d'au moins 15 morts et 63 blessés. Des opérations de recherche se poursuivent pour trouver des victimes sous les décombres.

Au moins 38 personnes ont par ailleurs été tuées dans des frappes israéliennes dans l'est et le sud du Liban, selon le ministère libanais de la Santé.

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Depuis le 8 octobre 2023, plus de 3.640 personnes ont été tuées au Liban, selon le ministère de la Santé, la plupart depuis le 23 septembre dernier.

→ Israël tue au moins 120 personnes en 48h à Gaza

Les frappes militaires israéliennes dans la bande de Gaza ont tué au moins 120 Palestiniens au cours des dernières 48 heures et ont touché un hôpital à la périphérie nord de l'enclave, blessant des membres du personnel médical et endommageant des équipements, selon des sources médicales palestiniennes.

Parmi les morts figurent sept membres d'une même famille dont la maison a été touchée pendant la nuit à Zeitoun, dans la ville de Gaza, ont indiqué les responsables de la santé. Les autres ont été tués lors de frappes israéliennes distinctes dans le centre et le sud de la bande de Gaza.

Une porte-parole de la branche armée du Hamas a indiqué samedi qu'une otage israélienne avait trouvé la mort dans le Nord de Gaza, frappé par Israël.

Dans le même temps, les forces israéliennes ont intensifié leur incursion et leurs bombardements à la lisière nord de l'enclave où se déroule leur principale offensive depuis le début du mois dernier.

  • Vendredi 22 novembre
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→ Gaza: tous les hôpitaux vont réduire ou cesser leurs activités "sous 48 heures" faute de carburant

Le ministère de la Santé du Hamas pour Gaza a averti vendredi que tous les hôpitaux du territoire palestinien devraient cesser ou réduire leurs activités "sous 48 heures" faute de carburant, dont l'entrée est bloquée, selon lui, par les autorités israéliennes.

"Nous lançons un avertissement urgent car tous les hôpitaux de la bande de Gaza vont cesser de fonctionner ou réduire leurs services sous 48 heures en raison de l'obstruction de l'entrée du carburant par l'occupation (Israël, NDLR)", a affirmé le directeur des hôpitaux de campagne pour le ministère, Marwan al-Hams, lors d'une conférence de presse.

→ Gaza: Israël dit avoir tué cinq combattants du Hamas à Beit Lahia

L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir tué cinq combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas dans une frappe sur le nord de la bande de Gaza dans la nuit de mercredi à jeudi. Parmi eux se trouvaient deux commandants impliqués dans l'attaque du 7 octobre 2023.

De son côté, la Défense civile palestinienne à Gaza a annoncé avoir récupéré 12 corps après de nouvelles frappes nocturnes, à Gaza-ville et ses environs.

→ Viktor Orban invite Benjamin Netanyahou en Hongrie "en défi" au mandat d'arrêt de la CPI

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, dont le pays occupe la présidence tournante de l'UE, a annoncé vendredi inviter son homologue israélien Benjamin Netanyahou pour protester contre le mandat d'arrêt de la Cour pénale international (CPI).

"Nous n'avons pas d'autre choix que de défier cette décision. Je vais convier" M. Netanyahu "à venir en Hongrie, où je peux lui garantir que le jugement de la CPI n'aura pas d'effet", a-t-il déclaré dans une interview sur la radio d'État.

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Benjamin Netanyahou a remercié le Premier ministre hongrois, saluant sa "clarté morale".

→ Liban: frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel d'Israël à évacuer

Des frappes ont visé vendredi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais contre lequel Israël est en guerre, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer, selon des images de l'AFPTV.

Outre la banlieue de Beyrouth, l'armée israélienne avait appelé dans la nuit à évacuer plusieurs zones du sud du Liban.

→ Joe Biden juge "scandaleux" le mandat d'arrêt de la CPI contre Netanyahou

Joe Biden a jugé "scandaleux" les mandats d'arrêt de la Cour pénale internationale contre des dirigeants israéliens, dans un communiqué publié jeudi.

"Quoique puisse sous-entendre la CPI, il n'y a pas d'équivalence, aucune, entre Israël et le Hamas", a commenté le président américain après que la juridiction internationale a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, mais aussi le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

"Nous serons toujours aux côtés d'Israël face aux menaces contre sa sécurité", a encore écrit le président sortant.

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→ Le Liban annonce 12 morts, 50 blessés dans des frappes israéliennes sur le sud

Le ministère libanais de la Santé a annoncé jeudi soir que 12 personnes avaient été tuées par des frappes israéliennes sur le sud du pays, et que 50 autres avaient été blessées.

Dans des communiqués séparés, le ministère de la Santé a fait état de "sept morts et 24 blessés (par des) frappes de l'ennemi israélien" sur la région de Nabatiyeh (sud) et "cinq morts et 26 blessés "dans d'autres endroits du Liban sud.

  • Jeudi 21 novembre

→ Israël intensifie ses bombardements au Liban

L'aviation israélienne a intensifié ses bombardements toute la journée de jeudi sur la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, ainsi que sur l'est du Liban, où les autorités ont déploré la mort de 22 personnes. L'Agence nationale d'information (ANI), officielle, a rapporté 12 frappes sur la banlieue sud, précisant que l'armée israélienne avait visé des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah. Ces frappes ont été précédées d'appels de l'armée israélienne demandant l'évacuation de certains quartiers.

Les frappes, qui avaient cessé mardi, ont repris après le départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, chargé de négocier un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah soutenu par l'Iran. Après son passage à Beyrouth, il devait rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Pour sa part, la formation islamiste a annoncé jeudi avoir lancé des missiles sur une base aérienne près de la ville d'Ashdod, dans sa première attaque contre le sud d'Israël. Dans un communiqué, le Hezbollah a précisé que cette base à l'est d'Ashdod se trouvait "à 150 km de la frontière" israélo-libanaise.

C'est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d'un an d'affrontements.

→ La Cour pénale internationale émet un mandat d'arrêt contre Benjamin Netanyahou

La Cour pénale internationale a émis, ce jeudi, des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif.

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahou et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. Dans un autre communiqué, la Cour a ajouté qu'un mandat a également été émis contre Mohammed Deif.

Les mandats d'arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la CPI. Mais "la chambre considère qu'il est dans l'intérêt des victimes et de leurs familles qu'elles soient informées de l'existence des mandats", a-t-elle expliqué.

Le procureur de la CPI, Karim Khan, avait demandé, en mai dernier, à la cour de délivrer des mandats d'arrêt contre Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés à Gaza.

→ 22 morts dans une frappe israélienne sur la ville de Gaza

La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé ce jeudi matin qu'une frappe nocturne israélienne sur la ville de Gaza avait fait 22 morts. "Nous confirmons que 22 martyrs ont été transférés (vers des hôpitaux) après une frappe ayant visé (une) maison […] à Cheikh Radwan", quartier de Gaza-ville, a indiqué à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile.

Une autre frappe survenue aux alentours de minuit (23h00, heure belge) dans la zone de Beit Lahia et Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, a fait des dizaines de morts, selon des sources médicales. La Défense civile n'a pas encore annoncé de bilan pour cette seconde frappe.

→ Washington envoie un émissaire pour convaincre Benjamin Netanyahou d'un cessez-le-feu au Liban

L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer, ce jeudi, Benjamin Netanyahou, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole du Premier ministre israélien, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12h30 (11h30, heure belge), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de Benjamin Netanyahou.

→ Le Hezbollah revendique une attaque sur une base aérienne du sud d'Israël

Le Hezbollah libanais a annoncé ce jeudi avoir lancé des missiles sur une base aérienne israélienne près de la ville d'Ashdod, dans sa première attaque contre le sud du pays.

Dans un communiqué, la puissante formation pro-iranienne a précisé que cette base à l'est d'Ashdod se trouvait "à 150 km de la frontière" israélo-libanaise. C'est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d'un an d'affrontements.

  • Mercredi 20 novembre

→ Palestine et Hamas s'insurgent contre le veto américain à l'ONU

Il n'y a "aucune justification possible" au veto américain à un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies pour un cessez-le-feu à Gaza, destiné à "stopper les atrocités", a déclaré mercredi l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a quant à lui accusé les États-Unis d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël dans la bande de Gaza, après ce nouveau veto.

"Une nouvelle fois, les États-Unis montrent qu'ils sont un partenaire direct dans l'agression contre notre peuple, qu'ils sont criminels, tuent des enfants et des femmes, détruisent la vie civile à Gaza, et qu'ils sont directement responsables de la guerre génocidaire et du nettoyage ethnique, tout comme l'occupation" (Israël, NDLR), a réagi le Hamas dans un communiqué.

L'Autorité palestinienne a, elle, jugé que ce veto américain "encourage(ait) Israël à poursuivre ses crimes contre des civils innocents".

→ Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les États-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien.

Le projet de texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait, par cette résolution, envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

Le projet de résolution, qui a recueilli 14 voix pour et une contre, avait provoqué par avance la colère d'Israël. Ce texte "n'est qu'une trahison", a dénoncé l'ambassadeur israélien à l'ONU Danny Danon juste avant le vote, comptant sur Washington pour bloquer une adoption qui signifierait pour lui un "abandon" des otages.

→ Au moins 71 morts dans des frappes israéliennes sur Palmyre, dans le centre de la Syrie

Au moins 71 personnes ont été tuées mercredi dans les frappes israéliennes visant la ville millénaire de Palmyre, dans le centre de la Syrie, a indiqué jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme. L'ONG, basée à Londres mais qui dispose de nombreux informateurs dans le pays, a précisé qu'il s'agissait de 45 combattants syriens pro-iraniens et 26 étrangers, pour la plupart des Irakiens du groupe Al-Noujaba mais également quatre membres du Hezbollah libanais.

"L'ennemi israélien a mené une agression aérienne (...) ciblant un certain nombre de bâtiments de la ville de Palmyre, dans le désert syrien, faisant 36 morts, plus de 50 blessés et causant d'importants dégâts matériels aux bâtiments visés et aux environs", avat déclaré mercredi l'agence officielle syrienne Sana, en citant une source militaire.

Le Hezbollah n'acceptera aucun accord avec Israël qui viole "la souveraineté" du Liban, dit son chef

Le chef du Hezbollah libanais a assuré mercredi qu'il n'accepterait aucun accord de cessez-le-feu qui viole "la souveraineté" du Liban, alors qu'Israël dit vouloir conserver une "liberté d'action" contre la formation pro-iranienne.

"Israël ne peut pas (...) nous imposer ses conditions", a affirmé Naïm Qassem dans un discours pré-enregistré. Il a ajouté que le Hezbollah exigeait "l'arrêt total de l'agression et la préservation de la souveraineté" du Liban. "L'ennemi israélien ne peut pas pénétrer quand il le veut" en territoire libanais en cas de cessez-le-feu, a-t-il encore dit.

Le chef du Hezbollah libanais a aussi affirmé que son groupe viserait "le centre de Tel-Aviv", en riposte aux récentes frappes israéliennes sur la capitale Beyrouth, dont l'une a coûté la vie dimanche au responsable média du mouvement pro-iranien.

  • Lundi 18 novembre

→ Les frappes du Hezbollah font un mort et quatre blessés en Israël

Quatre personnes ont été blessées lundi à Tel-Aviv par des éclats d'une roquette tirée depuis le Liban et interceptée par l'armée israélienne au centre du pays, ont indiqué les services de secours israéliens.

Une femme a également été tuée dans la chute d'une roquette à Shefa Amr, au nord d'Israël, selon les pompiers. Environ 100 projectiles ont été tirés depuis le Liban lundi, selon l'armée israélienne.

→ Plus d'une centaine de camions humanitaires pillés à Gaza

Plus d'une centaine de camions ont été pillés lors de l'un des vols les plus importants de ces derniers mois sur un convoi transportant de l'aide vers la bande de Gaza. "Nous alertons depuis longtemps sur l'effondrement de l'ordre public", a expliqué Philippe Lazzarini, le chef de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), qui coordonne la majorité des livraisons d'aide dans l'enclave palestinienne.

Le ministère de l'Intérieur du Hamas à Gaza a annoncé qu'au moins 20 personnes avaient été tuées dans une opération contre ces pilleurs.

Le responsable onusien soupçonne des gangs locaux et des clans familiaux d'être à l'origine de ce vol. Ceux-ci se battent en effet pour s'assurer le contrôle de toutes les entreprises et activités dans le sud de l'enclave. La sécurité des convois humanitaires suscite beaucoup d'inquiétude, alors qu'Israël a voté en octobre l'interdiction de l'Unrwa sur son territoire.

→ Au moins cinq morts dans une frappe israélienne sur le centre de Beyrouth

Au moins cinq personnes ont été tuées dans une frappe israélienne qui a visé un quartier densément peuplé du centre de Beyrouth lundi soir, la troisième en deux jours au cœur de la capitale libanaise, a indiqué le ministère de la Santé. "Le raid de l'ennemi israélien sur Zokak el-Blatt a fait cinq morts et 24 blessés", a indiqué le ministère.

La frappe a eu lieu à environ 400 mètres du Grand Sérail, siège du Premier ministre, et à proximité d'une zone où se trouvent de nombreuses ambassades.
"Un drone ennemi a visé les environs de la husseiniyé (lieu de culte chiite, NDLR) Al-Zahraa", a rapporté pour sa part l'Agence nationale d'information. L'armée israélienne a mené sa frappe sans avertissement préalable, comme elle le fait souvent avant ses raids.

→ Les écoles fermées à Beyrouth après des frappes israéliennes meurtrières

Les écoles sont fermées lundi à Beyrouth, au lendemain de frappes israéliennes meurtrières qui ont visé le cœur de la capitale libanaise. Ces frappes ont coûté la vie à au moins six personnes, dont le principal porte-parole du Hezbollah, Mohammad Afif.

Au Liban, les écoles "publiques et privées et les institutions d'enseignement supérieur privées qui assurent des cours en présentiel" resteront fermées jusqu'à mardi inclus, selon le ministère de l'Education. Nombre d'écoles dans le pays ont déjà été transformées en centres d'accueil pour des habitants déplacés par le conflit.

→ Des frappes israéliennes contre des camps de réfugiés font 20 morts à Gaza

Sept personnes sont mortes et dix ont été blessées dans une frappe aérienne sur une maison de la ville de Gaza, annonce Reuters ce lundi. Quatre personnes ont aussi péri dans un bombardement israélien sur le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de l'enclave, selon des sources médicales sur place. À Beit Lahiya, dans le nord du territoire, un missile israélien a frappé une maison, tuant au moins deux personnes et en blessant plusieurs autres.

Quatre personnes, dont deux enfants, ont également été tuées dans une frappe aérienne contre un campement de tentes dans la zone côtière d'Al Maouassi, désignée comme zone humanitaire. Deux autres ont été tuées dans des abris à Rafah, dans le sud de l'enclave palestinienne, ont indiqué des responsables de la santé, qui évoquent également une personne tuée par une frappe de drone.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé lundi un nouveau bilan de 43.922 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, il y a plus d'un an. Au moins 76 personnes ont été tuées au cours des dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 103.898 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.

👉 Retrouvez le live de la semaine du 11 novembre ici

Dossier | Guerre Israël-Hamas

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