Manifestation des taxis à Bruxelles ce jeudi: le point sur les perturbations
La police de Bruxelles s'attend à de fortes perturbations du trafic, ce jeudi, en raison d'une manifestation des chauffeurs de taxi.
Après les agriculteurs mercredi, c'est au tour des chauffeurs de taxi d'exprimer leur mécontentement ce jeudi 14 novembre. La zone de police Bruxelles Capitale-Ixelles prévoit de fortes perturbations du trafic.
Les perturbations sur le trafic à Bruxelles
Les chauffeurs de taxi de rue (anciennement les limousines / LVC) se sont rassemblés dès 9h devant les bureaux d'Uber, à Etterbeek, avant de se diriger vers la place Poelaert. Vers 11h30, ils ont démarré à pied vers les locaux de la FGTB et rejoindront ensuite le Parlement bruxellois aux alentours de 13h. Ils rejoindront la place Poelaert entre 14h et 15h, où ils récupéreront leurs véhicules.
Peu avant midi, alors que la tête du cortège se trouvait à hauteur de la rue de la loi, le rond-point Montgomery était sur le point de rouvrir. La police s'attend à des perturbations du trafic encore jusqu'en début d'après-midi.
Les usagers de la route sont invités à envisager des moyens de transport alternatifs et à privilégier les transports en commun, notamment le train et le métro. Pour plus d'informations et des mises à jour en temps réel, la police de Bruxelles renvoie à son canal sur X @zpz_polbru.
Les chauffeurs de taxi entendent y dénoncer la relation qu'ils entretiennent avec les plateformes Uber et Bolt et certains points qu'ils estiment discriminatoires dans l'ordonnance taxis de juin 2022.
Pourquoi les chauffeurs de taxi manifestent-ils?
Les chauffeurs de taxi de rue entendent dénoncer la relation qu'ils entretiennent avec les plateformes Uber et Bolt, ainsi que certains points qu'ils estiment discriminatoires dans l'ordonnance du 9 juin 2022 relative aux services de taxis. L'Association belge des chauffeurs de limousine (ABCL) évoque une baisse sans précédent du chiffre d'affaires depuis la fin, en octobre 2022, de la transition liée à l'ordonnance.
Ils veulent notamment un tarif kilométrique minimum hors commission, avec des ajustements pour des tarifs de nuit et de jours fériés. Ils espèrent aussi une révision et un plafonnement des commissions que leur imposent les plateformes et exigent de pouvoir, eux aussi, emprunter l'accès aux sites propres (réservés aux transports en commun et aux taxis de station, caractérisés par leur plafonnier lumineux). Enfin, ils proposent un statut unique pour les taxis dans la capitale.
Des agriculteurs contre un accord de l'UE
Les agriculteurs, de leur côté, manifestaient mercredi contre l’accord commercial entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur, marché commun regroupant le Brésil, l’Argentine, l'Uruguay et le Paraguay. Nombre d'agriculteurs wallons et européens voient, dans cet accord, une concurrence déloyale pour les éleveurs du Vieux Continent, car il conduirait, notamment, à augmenter les importations de produits agricoles venant des pays du Mercosur, "en particulier de la viande bovine, que nous produisons déjà chez nous et en mieux", selon la Fugea.
La colère des agriculteurs porte également sur la gestion par l'UE et le Fédéral de l'épidémie de fièvre catarrhale ovine (FCO) qui sévit depuis deux mois et n'épargne pas les élevages wallons.
Mercredi, leur manifestation n'a pas causé de perturbation majeure du trafic à Bruxelles, selon la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles, qui s'attendait pourtant à d'importants embarras de circulation dès le début de la matinée.
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