Charles loue la stabilité belge à Angela Merkel
"Nous consacrons notre énergie à renforcer l'économie". Tel est le message du Premier minsitre en déplacement ce vendredi à Berlin, où il a rencontré la chancelière allemande.
Le nouveau gouvernement belge a fait des choix clairs en matière de réformes économiques structurelles et ne s'occupera par d'une nouvelle réforme de l'Etat, préférant la stabilité, a indiqué en substance vendredi le Premier ministre Charles Michel à la chancelière allemande Angela Merkel lors d'une rencontre à Berlin.
Les deux chefs de gouvernement s'étaient déjà rencontrés le mois dernier à Ypres en marge d'une commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale. Mais vendredi, Charles Michel s'est rendu à Berlin, pour la quatrième visite à un pays voisin depuis son entrée en fonction début octobre.
Angela Merkel semble très intéressée par la situation politique belge, ainsi que par les réformes annoncées et la stabilité de la coalition gouvernementale.
"Nous consacrons notre énergie à renforcer l'économie", est le message du Premier Minsitre à la chancelière. Mais de profondes réformes ne doivent mettre en cause la cohésion sociale.
"La Belgique est une économie ouverte, qui est étroitement liée à la situation économique et sociale en Allemagne", a affirmé le Premier ministre lors d'une conférence de presse conjointe avec Mme Merkel.
Les deux dirigeants ont discuté concrètement des réformes des pensions et du marché du travail en Belgique. Ils ont également abordé le partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP), actuellement en cours de négociation entre l'Union européenne et les Etats-Unis.
"Il est important qu'il n'y ait pas de malentendu", a souligné M. Michel.
Les deux chefs de gouvernement ont aussi parlé du plan d'investissements de 300 milliards d'euros, que la Commission européenne doit présenter la semaine prochaine.
Les plus lus
- 1 Lunch Garden: voici les 20 restaurants condamnés à la fermeture
- 2 Immigration, climat, énergie... Voici les premières décisions de Donald Trump
- 3 L'ONSS a-t-il accéléré la faillite de Lunch Garden?
- 4 Les premières décisions de Trump font déjà des vagues sur les marchés
- 5 Une proposition de loi pour taxer les primes syndicales