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"Reprise possible mais extrêmement incertaine en 2013" pour la Belgique

D'après une étude de Ernst & Young, la Belgique aura fortement besoin de stabilité politique et financière en 2012 pour renouer avec la croissance en 2013.

En 2013, la Belgique pourrait à nouveau renouer avec la croissance (0,9 %), mais cette reprise demeurera extrêmement incertaine, ressort-il jeudi de l'Eurozone Forecast d'Ernst & Young. Il en faudra peu pour que la confiance des marchés, fragilement regagnée, se détériore à nouveau. La clé réside donc dans une stabilité politique et financière, estime le spécialiste des services en matière d'assurance et d'audit.

La reprise demeurant extrêmement fragile, 2012 devrait constituer une année de transition, selon Ernst & Young. La reprise des exportations s'est fortement tassée ces six derniers mois. Le taux de chômage dans la zone euro devrait ainsi augmenter et atteindre 7,6% en Belgique.

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Cette combinaison d'un marché du travail affaibli, de la baisse des prix des actifs et de la pression inflationniste donnera lieu à une faible augmentation des revenus en 2012, prévoit-on. Il en résultera une stagnation de la consommation. La demande de prêts hypothécaires devrait aussi fortement diminuer.

Après la crise bancaire, l'économie belge a présenté des signes de reprise, que la crise de la dette a anéantis en partie. Il est, pour cette raison, important de trouver le bon équilibre entre discipline budgétaire et stimulation de l'économie par la voie des dépenses, selon Ernst & Young.

"Si nous parvenons à traverser cette année de transition sans encombres, la voie sera ouverte vers une reprise économique durable, à condition d'améliorer la compétitivité des entreprises", déclare le Managing Partner Rudi Braes. "Si la Belgique maintient son déficit à 2,8% du PIB", cela constituera "un pas dans la bonne direction. Mais il importe surtout de continuer à renforcer la compétitivité des entreprises

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