Charles Michel: "Je souhaite que s'ouvre une période de paix sociale"
Invité de l'émission "Le grand direct" de "RTL-TVI", le Premier ministre a invité les partenaires sociaux à dialoguer avec son gouvernement.
Deux mois après la mise en place de son gouvernement, Charles Michel a répondu à des questions de citoyens en direct sur "RTL-TVI".
Il a affirmé qu'il voulait relancer le dialogue avec les syndicats et va proposer un calendrier de rencontres. "On n'a pas encore donné la chance au dialogue. Or, depuis le premier jour, je dis que nous voulons la concertation sociale", a-t-il dit. D'après lui, la grève doit être utilisée en dernier recours. "Je souhaite que s'ouvre une période de paix sociale pour que l'on puisse enfin travailler", a-t-il déclaré.
"On n'a pas encore donné la chance au dialogue. Or, depuis le premier jour, je dis que nous voulons la concertation sociale"
Il a toutefois confirmé qu'il maintiendrait le saut d'index.
Face aux critiques, il a rappelé la légitimité de son gouvernement qui dispose de 85 députés sur 150.
Sa priorité absolue est l'emploi a-t-il assuré.
"Est-ce que j'ai l'air d'un otage? Je n'ai pas le caractère pour être l'otage de qui que ce soit"
Il a par ailleurs garanti que son programme de gouvernement n'était pas celui de la N-VA et qu'il n'était pas l'otage de Bart De Wever. "Est-ce que j'ai l'air d'un otage? Je n'ai pas le caractère pour être l'otage de qui que ce soit", a-t-il répondu.
Quant à la question institutionnelle, il a assuré qu'il avait réussi à la neutraliser pour les cinq prochaines années.
Lorsque la présentatrice, Hakima Darmouch, est revenue sur les propos choquants de Théo Francken, le Premier ministre a rappelé que des excuses avaient été présentées mais qu'il ne tolèrerait aucun dérapage.
Il a par ailleurs demandé aux membres de son gouvernement de respecter une certaine discrétion.
Selon le dernier sondage RTL-TVI-Ipsos, seulement 34% des Belges ont confiance envers le Premier ministre. Le sentiment de confiance est plus grand en Flandre que du côté francophone. "Ca montre qu'il y a une marge de progression et qu'il peut y avoir des personnalités francophones qui sont vues comme étant au-dessus de la mélée en Flandre", a commenté Charles Michel.
Enfin, alors qu'il ne pouvait répondre que par oui ou par non à la question: "retravaillerez-vous un jour avec Elio Di Rupo?", le Premier ministre a préféré répondre: "je ne sais pas".
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