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Lendemain de match difficile pour Koen Geens

©Vadot

Ce que vous ne devriez pas savoir...

Quand le ministre de la Justice se plante

De "fiable" à "faible", petite histoire de langue fourchée.

Présentation, cette semaine, de la plateforme digitale pour les avocats, une étape essentielle sur la route sinueuse de l’informatisation de la Justice. L’occasion pour le ministre de tutelle Koen Geens de faire le déplacement et de vanter les mérites de cette première collaboration entre les ordres des barreaux francophones et néerlandophones. Lors de son speech, le ministre a félicité les barreaux pour la mise en place d’une plateforme centrale et faible. Faible? Oui, oui, vous avez bien lu… Faible. Doit-on vous préciser que les présidents d’Avocats.be et de l’Ordre van de Vlaamse Balie, tous les deux assis au premier rang, ont apprécié ce lapsus à sa juste mesure.

Ben oui, vous vous en doutez, la langue de Koen Geens a fourché. Et le ministre était excusé. "Excusez-moi, je suis fatigué, j’ai joué au football hier!" Le capitaine Geens (il portait le maillot numéro 10) a enfilé les crampons à l’occasion de la "midzomerfeest", une sorte de fête de l’équinoxe. Sur le terrain, au stade de Louvain, on a pu apercevoir Wouter Beke, le président du CD&V, Kris Peeters, le ministre fédéral de l’Emploi, Jo Vandeurzen, le ministre flamand du bien-être et Carl Devlies, l’ex-secrétaire d’État à la Lutte contre la fraude. Du beau monde. Les goals étaient tenus par Nicky Evrard et Diede Lemey, les deux gardiennes des Red Flames qui, nous glisse-t-on, n’ont pas souvent senti le vent du ballon venir menacer leurs filets. C’est l’équipe emmenée par Wouter Beke qui a remporté la partie. 1-0. L’auteur du goal? Le bourgmestre de Linter. On vous laisse chercher sur la carte.

Lendemain de match difficile pour GeensSub-TitleDe "fiable" à "faible", petite histoire de langue fourchée.IntroBodyPrésentation, cette semaine, de la plateforme digitale pour les avocats, une étape essentielle sur la route sinueuse de l’informatisation de la Justice. L’occasion pour le ministre de tutelle Koen Geens de faire le déplacement et de vanter les mérites de cette première collaboration entre les ordres des barreaux francophones et néerlandophones. Lors de son speech, le ministre a félicité les barreaux pour la mise en place d’une plateforme centrale et faible. Faible? Oui, oui, vous avez bien lu… Faible. Doit-on vous préciser que les présidents d’Avocats.be et de l’Ordre van de Vlaamse Balie, tous les deux assis au premier rang, ont apprécié ce lapsus à sa juste mesure.Ben oui, vous vous en doutez, la langue de Koen Geens a fourché. Et le ministre était excusé. "Excusez-moi, je suis fatigué, j’ai joué au football hier!" Le capitaine Geens (il portait le maillot numéro 10) a enfilé les crampons à l’occasion de la "midzomerfeest", une sorte de fête de l’équinoxe. Sur le terrain, au stade de Louvain, on a pu apercevoir Wouter Beke, le président du CD&V, Kris Peeters, le ministre fédéral de l’Emploi, Jo Vandeurzen, le ministre flamand du bien-être et Carl Devlies, l’ex-secrétaire d’État à la Lutte contre la fraude. Du beau monde. Les goals étaient tenus par Nicky Evrard et Diede Lemey, les deux gardiennes des Red Flames qui, nous glisse-t-on, n’ont pas souvent senti le vent du ballon venir menacer leurs filets. C’est l’équipe emmenée par Wouter Beke qui a remporté la partie. 1-0. L’auteur du goal? Le bourgmestre de Linter. On vous laisse chercher sur la carte.

Décollage raté pour le forum de dialogue de Brussels Airport

Une première réunion le 22 juin, mais déjà beaucoup de mécontents… Initiée il y a quelques mois par Brussels Airport dans le but de rassembler les acteurs concernés par le développement de l’aéroport national, la plateforme de dialogue Forum 2040 risque de rater son décollage. La première réunion est fixée au 22 juin, mais déjà les mécontentements sont nombreux. Plusieurs associations de défense des riverains qui pensaient y participer ont reçu une fin de non-recevoir de la part des responsables de Bruxelles-National.

©REUTERS

L’UBCNA, la plus ancienne des associations, a fait part de sa "profonde indignation". Son administratrice déléguée Peggy Cortois accuse même le CEO de Brussels Airport, Arnaud Feist(photo), de faire preuve de discrimination vis-à-vis des associations en privilégiant les représentants du Brabant flamand. L’association "Piste 01, ça suffit" déplore aussi sa non-invitation. Le service de médiation de l’aéroport a également essuyé un refus car la demande "ne répondait pas aux conditions d’accès", selon le public affairs manager de Brussels Airport. Le cabinet de la ministre bruxelloise de l’Environnement, Céline Fremault (cdH), a également reçu un courrier de refus.

L’aéroport se défend toutefois de tout favoritisme et dit avoir organisé une procédure objective pour recueillir les candidatures basées sur la motivation, le lieu de résidence et les connaissances du dossier. Lancées en novembre, les invitations ont attiré 220 candidatures. Un jury indépendant sélectionnera 80 personnes qui participeront au Forum.

Que s’est-il passé à la gare des Guillemins?

Quand une voiture débarque en trombe dans la gare…

À l’heure où les attentats terroristes créent un climat de peur et demandent un renforcement de la sécurité, quelle ne fut la surprise des agents de la SNCB et de quelques voyageurs quand ils ont vu une BMW entrer en crissant les pneus dans le hall de la gare des Guillemins à Liège. Il était environ 7 heures quand l’incident s’est produit. À bord, deux jeunes gens qui semblaient avoir confondu le hall de la gare avec une piste de rallye auto. Aussitôt le choc passé, les agents de la SNCB ont alerté leurs collègues de Securail qui, à leur tour, ont prévenu la police. Les policiers sont arrivés aussitôt pour s’occuper des deux jeunes zigotos. Et pour se rendre compte qu’ils avaient un peu abusé de la dive bouteille.

©BELGA

La question est de savoir comment un tel incident a pu se produire. Le système automatique permettant l’ouverture des portes coulissantes par détection de mouvement a bien fonctionné… Avant l’incident, la SNCB dit avoir demandé à la Ville de Liège de prendre des mesures de renforcement de la sécurité autour de la gare, mais visiblement les procédures administratives semblent prendre du retard. L’entreprise ferroviaire a relancé sa demande. En attendant, les deux jeunes ont été interpellés et il semble qu’ils aient écopé d’un PV pour conduite en état d’ébriété.

Des absences remarquées

La grand-messe du transport aérien s’est tenue en début de semaine dans la ville touristique mexicaine par excellence: Cancun. Mais les délégués des compagnies aériennes membres de l’Association du transport aérien international (Iata) n’ont guère eu le temps de se prélasser sur les plages. Lundi matin, on ne parlait que d’une chose: la mise sous embargo du Qatar. L’occasion était belle de questionner le toujours très présent Akbar Al Baker, le CEO de Qatar Airways, qui n’a jamais sa langue dans sa poche. Peine perdue, il était parti précipitamment dans la nuit de dimanche au lundi. Quant aux patrons d’Etihad, Emirates, Saudia, ils n’avaient pas fait le déplacement. S’attendaient-ils à la rupture des relations diplomatiques avec le Qatar? Il n’est pas interdit de le penser.

Mais il y avait d’autres absents, comme les représentants de Brussels Airlines, par exemple. Idem pour ceux de Swiss et d’Austrian, d’ailleurs! Pas d’explication officielle, mais un "pas nécessaire" vaguement lâché par un délégué de la Lufthansa. Il est vrai que son CEO, Carsten Spohr (photo), vaut plusieurs CEO à lui tout seul. Il était très entouré par les journalistes, de même, il faut l’avouer, qu’Alexandre de Juniac, le nouveau boss de l’Iata qui a pris le relais de Tony Tyler (venu en ami et parfaitement décontracté) avec, il faut l’admettre, pas mal d’efficacité et un message anti-protectionnisme qui n’est pas passé inaperçu.

Mais que les absents ne regrettent rien. Entre l’humidité à 100%, les "averses éparses", le temps lourd, les 32 degrés à l’extérieur et 18 degrés à l’intérieur à cause de l’air conditionné, on était mieux à Bruxelles. Allez, l’an prochain, ce sera à Sydney. Où ce sera l’hiver!

Pour redorer le blason de Bruxelles

Un magazine intitulé "Grand Place", un clin d’œil à l’actu de la semaine?

Alors que Bruxelles est dans la tourmente depuis quelque temps, avec en point d’orgue la démission jeudi de son… maïeur, un trio de gens de presse entend redorer le blason de la capitale. À la barre des Editions Ventures (Elle Belgique, Marie Claire, Lobby, Gentleman…), François Didisheim, Bernard de Wasseige et Paul Grosjean lancent dans quelques jours un nouveau magazine intitulé Grand Place. Admirez le clin d’œil à l’actu de la semaine… Objectif: "Mettre en avant ces leaders, ces projets, ces talents qui font avancer Bruxelles" pour reprendre les termes de l’invitation au coquetèle de lancement. Le premier numéro de ce magazine, qui paraîtra quatre fois par an, met en avant l’incontournable Philippe Geluck et son projet de Musée du chat, mais aussi le designer Xavier Lust, le ministre de la Mobilité Pascal Smet et l’homme qui se cache derrière le projet Droh!me sur l’ancien hippodrome de Boitsfort, Michel Culot. Bref, comme on dit à Bruxelles, un beau melting-pot de personnalités.

Le bon mot du patron de RTL Belgium

 "Je ne serai pas le Didier Bellens du Brabant wallon"…

 

Joli succès de foule mercredi soir pour la nouvelle franchise du Cercle B19 en Brabant wallon. Quelque 200 personnes s’étaient déplacées au club de tennis de Justine Henin, à Limelette, siège de cette 4e antenne du cercle d’affaires fondé par John Alexander Bogaerts. Alors que l’hôtesse des lieux, qui présidera le comité de pilotage du cercle, s’éclipsait rapidement, prise par sa récente maternité (son petit Victor a quelques semaines), l’orateur du jour, Philippe Delusinne, CEO de RTL Belgiuma bien faire rire l’assistance en évoquant la présence d’un journaliste de L’Echo dans la salle. "Je ne serai pas le Didier Bellens du Brabant wallon, a-t-il lancé. J’espère que rien de ce que je dirai ce soir ne pourra être retenu contre moi!" On se souvient que c’est au B19 à Uccle, en présence de quelques journalistes, que Didier Bellens avait lâché quelques-unes de ses petites phrases assassines dont il avait le secret, notamment celle-ci à propos d’Elio Di Rupo, à l’époque Premier ministre. "Quand arrivent les dividendes de Belgacom, il est comme un petit enfant qui vient chercher sa Saint-Nicolas".

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