On reparlera tôt ou tard des licences d'exportation d'armes
La question des exportations d'armes était susceptible de faire capoter ou retarder l'accord de gouvernement wallon. Les trois partis de la coalition ont réussi à se mettre d'accord.
C’était le dossier qui était présenté comme étant susceptible de retarder, voire de faire capoter l’accord de gouvernement: la question des exportations d’armes wallonnes vers les pays sensibles a finalement trouvé une issue heureuse. La solution? Le futur gouvernement wallon se mettra en conformité avec le décret relatif au commerce des armes de 2012 et n’octroiera plus de licence relative à de nouveaux contrats à destination des pays qui ne répondent pas aux conditions et critères de ce même décret. Autrement dit, les contrats actuels avec des pays "problématiques" seront honorés, mais il n’y aura plus d’autorisations pour de futures livraisons si ces pays continuent à susciter des réserves en matière de participation à des conflits armés et de respect des droits de l’homme. Reste à voir si des divergences ne verront pas le jour lorsqu’il s’agira d’apprécier ces critères. C’est principalement la FN qui sera touchée lorsqu’il s’agira de faire ces évaluations pour de nouveaux contrats, certains pays du Golfe étant friands des armes légères du groupe liégeois.
Autre dossier qui aurait pu fâcher: le développement des aéroports. Le nouvel exécutif souhaite faire de Liège et de Charleroi des "aéroports zéro carbone au niveau de l’infrastructure" à l’horizon 2030. Liège Airport a déjà pris les devants en lançant un plan en ce sens il y a quelques semaines. On ne sait toutefois pas trop jusqu’où ce concept sera appliqué, vu qu’en matière de liaison, les deux aéroports ne sont actuellement accessibles que par la route.
Cette politique environnementale se traduira également par la défense du principe d’une "réduction forte" des émissions de gaz à effet de serre liées à l’aviation. Liège et Charleroi seront invités à se doter, "dans la mesure du possible", d’objectifs ambitieux en ce qui concerne les émissions liées à leurs vols. Il invitera les deux aéroports à mettre en place des programmes pilotes de vols à très faibles émissions. Pas question en revanche d’interdire certains avions de génération plus ancienne utilisés pour le cargo.
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Pour leur part, les riverains se situant dans le périmètre d’exposition au bruit seront invités à siéger au sein du comité d’accompagnement des deux aéroports.
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