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Une entreprise brugeoise sélectionnée par le programme "Diana" de l'Otan

DotOcean est spécialisée notamment dans la mise au point de softwares pour des embarcations autonomes. ©ISOPIX

L'entreprise brugeoise DotOcean a été retenue pour intégrer le programme de l'Otan Diana, qui vise à faire émerger des technologies de rupture utiles à la Défense et au secteur civil.

Une entreprise belge, DotOcean, basée à Bruges, a été sélectionnée par l'accélérateur d'innovation de défense pour l'Atlantique Nord (Diana), un programme de l'Otan visant à favoriser le développement de nouvelles technologies.

DotOcean, qui dispose d'antennes à Gand et Louvain, est spécialisée notamment dans la mise au point de softwares pour des embarcations autonomes (sans pilote à bord), navigant en surface ou sous l'eau et pour leur donner une connaissance de la situation, a expliqué le CEO de l'entreprise, Koen Geirnaert, à l'agence Belga.

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La Belgique joue, selon le ministère de la Défense, un rôle clé dans Diana avec l'incubateur technologique WSL et cinq centres d'essais, situés en Wallonie et en Flandre.

Seule société belge retenue, DotOcean fait partie, avec 43 autres entreprises des 31 pays de l'Otan, de la première cohorte de sociétés sélectionnées "pour s'atteler aux défis qui attendent l'Otan dans les domaines de la résilience énergétique, de la détection et de la surveillance sous-marines ainsi que du partage d'informations sécurisé", selon l'Alliance atlantique. 

Les entreprises sélectionnées sont présentées comme "des pionnières dans des domaines aussi divers que la robotique, les capteurs sous-marins, les technologies quantiques ou encore les textiles générateurs d'énergie".

100.000
euros
Chaque entreprise recevra une enveloppe de 100.000 euros.

Le programme Diana, qui comprend un Fonds pour l'innovation pour soutenir les start-ups dans les technologies émergentes disruptives, devrait accorder ses premières subventions le mois prochain. Chaque entreprise recevra une enveloppe de 100.000 euros qui l'aidera à mettre au point une solution à l'un des trois grands défis retenus pour cette année, et qui pourra être utilisée pour couvrir des dépenses telles que les salaires, les loyers et les équipements. 

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Contribution fédérale

Les innovateurs rejoindront le programme d'accélération du Diana début 2024, et pourront ainsi faire appel à tout un réseau d'experts prêts à les aider à développer leurs solutions technologiques. La Belgique joue, selon le ministère de la Défense, un rôle clé dans Diana avec l'incubateur technologique WSL et cinq centres d'essais, situés en Wallonie et en Flandre: IMEC à Heverlee; spécialisé dans la nanoélectronique et le numérique, Flanders MAKE de Louvain (fonctions autonomes), l'Institut Von Karman (VKI) de Rhode-Saint-Genèse (les tests hypersoniques), Cyberwal and TRAIL de Charleroi (cybersécurité et intelligence artificielle) et le Vlaams Biotechnologisch Instituut de Gand.

La Belgique soutient Diana et le Fonds d'innovation de l'Otan depuis le début et a participé très activement à la mise en place du réseau Diana, alors que le financement est aussi assuré par la Flandre et la Wallonie, est également unique. La contribution fédérale s'élève à près de 60 millions d'euros (58,1 millions) dans les années à venir, soit près de 4 millions d'euros (3,9 millions) par an, selon la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder.

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