Bosch annonce 400 licenciements à Tirlemont
Le fabricant d'essuie-glaces Bosch va supprimer 400 emplois à Tirlemont. La production du bras d'essuie-glace n'étant plus rentable, se justifie la direction.
Bosch a annoncé une restructuration sur son site de Tirlemont (Brabant flamand), rapporte, ce jeudi, le syndicat chrétien flamand ACV à l'issue d'un conseil d'entreprise extraordinaire. L'entreprise entend supprimer 400 emplois (158 employés et 242 ouvriers). Le dialogue social se déroulera selon les règles de la loi Renault sur les licenciements collectifs.
"Cela signifie que le nombre de travailleurs dans l'entreprise est réduit de près de moitié."
"Cette nouvelle est inattendue. Un certain nombre de personnes avaient été mises au chômage technique, mais là, ça fait mal", déclare Leen Vanderhulst, secrétaire syndicale de l'ACV. "Il y a actuellement 863 personnes employées par Bosch Tirlemont. Cela signifie que le nombre de travailleurs dans l'entreprise est réduit de près de moitié."
Une nouvelle consultation prévue
La raison de cette restructuration provient du fait que la production du bras d'essuie-glace n'est plus rentable, explique la direction. Selon elle, il n'y a d'avenir que dans le département caoutchouc et en se concentrant sur les balais d'essuie-glace automatisés.
"Nous allons maintenant nous asseoir avec la direction pour discuter plus avant du calendrier", poursuit Leen Vanderhulst. "Une nouvelle consultation est déjà prévue pour mardi". Dans le cadre de la loi Renault, des alternatives seront recherchées autant que possible.
Selon l'ACV, la direction a autorisé les employés à se mettre en chômage technique tout en conservant leur salaire, jusqu'à dimanche, histoire qu'ils digèrent la nouvelle. On ignore combien de personnes cesseront de travailler.