Près de 250 emplois à nouveau menacés chez Punch Powertrain
Le spécialiste des systèmes de transmission Punch Powertrain devrait licencier 193 ouvriers et 52 employés au cours des deuxième et troisième trimestres.
Un total de 245 emplois sont à nouveau menacés chez Punch Powertrain, a indiqué jeudi le syndicat chrétien ACV-CSC Metea. Cette vague de licenciements concerne dans le détail 193 ouvriers et 52 employés de bureau. L'entreprise emploie actuellement 304 ouvriers et 348 employés à Saint-Trond.
L'année dernière, 138 licenciements avaient déjà été annoncés au sein de l'entreprise à la suite d'un plan social. La direction prévoyait 308 suppressions d'emploi dans un premier temps, mais un accord social avait permis de réduire le nombre de licenciements.
60% des ouvriers
Cette nouvelle vague de licenciements devrait déjà avoir lieu au cours des deuxième et troisième trimestres de cette année, confirme ACV-CSC Metea. L'accord social de l'année dernière s'applique encore jusqu'à la fin de 2023.
"J'espère que nous pourrons reparler des recrutements à un moment donné. Nous allons lancer la procédure Renault dès que possible et entamer les négociations."
"Nous sommes maintenant juste un an après la précédente série de licenciements. Je savais qu'il y avait beaucoup de chômage, mais je ne m'attendais pas à ce chiffre. Nous parlons de plus de 60% des ouvriers", a déclaré Nadia Gueroui, du syndicat chrétien.
Procédure Renault
Punch Powertrain développe actuellement une transmission hybride basée sur la technologie DCT. L'entreprise a conclu un contrat avec le groupe PSA à ce sujet. Le début de la production était initialement prévu pour 2022.
"Il y a un nouveau déclin du marché chinois et le passage à la transmission hybride est retardé. Par conséquent, selon la direction, cela rend la période de transition avec le chômage très longue", explique Nadia Gueroui. "J'espère que nous pourrons reparler des recrutements à un moment donné. Nous allons lancer la procédure Renault dès que possible et entamer les négociations. Il existe déjà une base de plan social."