La 4G? Jamais entendu parler
Le débranchement de la 3G est désormais bien lancé en Grande-Bretagne. Un paquet de Britanniques auront bientôt un forfait périmé. Inquiétant pour les opérateurs, car une partie du public s'en soucie visiblement peu.
En Grande-Bretagne, l'heure est au débranchement. Après plus de deux décennies de bons et loyaux services, la 3G est progressivement désactivée partout sur le territoire. L'opération permettra de récupérer des bandes de fréquences pour les réexploiter pour la 4G et 5G.
Afin d'éviter les trop grandes surprises et les couacs au débranchement de la 3G, une étude, relayée par le site spécialisé Telecoms.com, a été menée, dans le but de voir comment le début des grandes opérations était perçu.
Il en ressort que près d'un Britannique sur deux n'a vu aucune communication sur le sujet. Presque autant d'entre-deux ne sont pas au courant de la démarche, qui a pourtant déjà débuté depuis un moment.
Toujours selon la même étude, 5% de la population sait, en revanche, que son téléphone n'est pas adapté aux réseaux 4G et 5G. Un Britannique sur huit n'a, lui, aucune idée si son téléphone peut fonctionner ou non sur les versions les plus récentes du réseau.
21% des répondants concernés ne comptent pas s'adapter, le jour où le téléphone ne parviendra plus à surfer via les données mobiles.
La situation semble anecdotique. Elle est pourtant très probablement prise au sérieux par les opérateurs, car le manque d'informations pourrait clairement se traduire par un important manque à gagner pour les opérateurs.
Parmi les très peu concernés des évolutions du "G", 21% des répondants concernés ne comptent pas s'adapter, le jour où leur téléphone ne parviendra plus à surfer via les données mobiles.
2,7 millions de clients à convaincre
Évidemment, la part des personnes âgées est la plus importante. Ça ne rend pas le résultat final beaucoup plus rassurant pour le secteur. Traduit au niveau de la population totale de l'île, cela fait tout de même 2,7 millions de Britanniques qui pourraient prochainement se retrouver sans abonnement mobile adapté.
Les opérateurs belges seraient donc bien inspirés de faire la même étude chez nous. Car en Belgique aussi, la 3G vit ses derniers jours. Les trois grands acteurs du marché ont tous prévu de la déconnecter progressivement.
Chez Proximus, par exemple, le réseau devrait complètement être mis à l'arrêt d'ici la fin de l'année. Selon l'opérateur toutefois, seulement 2% de l'ensemble du trafic de ses utilisateurs se ferait en 3G et dans la plupart des cas, là où la 4G n'est pas disponible.
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