Punch fait le pari de l'hydrogène à Turin
Le groupe Punch vient de créer dans son centre de Turin, une filiale dédiée à l'hydrogène du nom de "Punch Hydrocells".
Voilà une bonne année que le groupe Punch de Guido Dumarey a repris le centre d’ingénierie de General Motors à Turin. Ce jeudi, "Punch Torino" a annoncé la création de "Punch Hydrocells", une nouvelle société qui "aura pour objectif le développement, la fourniture et l'intégration de systèmes de propulsion fonctionnant à l’hydrogène et le stockage d'hydrogène". Ce faisant, Punch ajoute une corde à son arc technologique dans l'automobile et le transport.
Cette société coexistera à côté de Punch Torino, spécialisée dans les moteurs diesels, de Punch Flybrid active sur les systèmes de récupération d'énergie et Punch Powerglide, spécialisée dans la conception, le développement et la production de transmissions.
"Punch Hydrocells croit en un avenir sans émissions de CO2, où l'énergie proviendra de sources renouvelables et dont l'un des principaux leviers sera l'hydrogène vert."
Deux millions d'euros ont déjà été investis, principalement pour convertir deux bancs de test moteur en bancs de tests pour le développement des technologies hydrogènes.
Levier principal
"Punch Hydrocells croit en un avenir sans émissions de CO2, où l'énergie proviendra de sources renouvelables et dont l'un des principaux leviers sera l'hydrogène vert", a indiqué Stefano Caprio, directeur de la nouvelle filiale.
Pour Guido Dumarey, créer une société dédiée à l'hydrogène devrait permettre "d’exploiter pleinement son potentiel de croissance et d’étendre ses compétences vers de nouvelles solutions hydrogène".
Punch fait d'ailleurs partie avec les entreprises AVL Italia et Landi Renzo d'une alliance italienne de l'hydrogène, l'alliance H2-ICE, qui veut promouvoir l'utilisation de l'hydrogène pour les motorisations des bus dans les transports publics.