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Syensqo adoubée par KBCS, qui voit un potentiel de hausse de 40%

En janvier, Ilham Kadri, CEO de Syensqo, a acheté des actions du groupe chimique pour un million d'euros environ. ©BELGA

Syensqo semble boudée par le marché. Les analystes sont pourtant majoritairement à l'achat. Et KBC Securities vient de l'intégrer dans la liste de ses actions favorites.

Dans une dizaine de jours, cela fera deux mois que le groupe Solvay a logé ses activités de chimie de spécialités dans Syensqo , gardant, en son sein, la chimie de base. Du point de vue de l’investisseur, on peut dire - en schématisant - que Syensqo est une valeur de croissance, tandis que la nouvelle Solvay est davantage axée sur le rendement.

En bourse, le bilan est contrasté. Si Solvay a grimpé de 23% (alors qu’elle est la valeur belge la plus "shortée" du moment), le parcours de Syensqo est nettement moins convaincant, avec une chute de 16% par rapport à son cours de clôture du 11 décembre. Le titre a touché un plus bas, en fin de séance, à 79 euros le 19 janvier. C’est autour de cette date que la CEO, Ilham Kadri, a acheté des titres pour un million d’euros environ. Un signal positif qui n’a pas ému le marché outre mesure.

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"Les polymères spéciaux et les composites sont les joyaux de la couronne, combinant des perspectives de croissance régulière et une rentabilité de premier ordre."

Wim Hoste
Analyste chez KBC Securities

Une majorité à l'achat

Un parcours boursier d’autant plus étonnant que la grande majorité des brokers qui couvrent l’action conseille un achat de celle-ci (11 sur 15). Le plus confiant, JP Morgan, vise même un cours de 148 euros. Le target moyen, pour sa part, s’élève à 112,5 euros, ce qui représente un potentiel de hausse de 35%.

Jeudi toutefois, l’action a retrouvé un peu de couleur: elle progressait de 2,5%, à 84,5 euros en matinée. KBC Securities vient de l'intégrer dans la liste des valeurs favorites ("Dynamic top pick list"), où elle rejoint Solvay, avec un objectif de cours de 115 euros, soit une marge à la hausse de 40%. Elle y côtoie, entre autres, AvH, Bekaert, D’Ieteren, Shurgard, Sofina et UCB.

Joyaux de la couronne

Wim Hoste estime que Syensqo est excessivement sous-évaluée au regard de ses pairs de la chimie de spécialité, avec une décote de 30% compte tenu du rapport cours bénéfice estimé de 2024 et des multiples de l’ebitda estimé de 2025.  

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"Les polymères spéciaux et les composites sont les joyaux de la couronne, combinant des perspectives de croissance régulière et une rentabilité de premier ordre (marges ebitda supérieures à 30%)" souligne l'analyste. Il rappelle que Syensqo vise une croissance organique de ses ventes de 5 à 7% pour la période 2024-2028, avec une marge ebitda sous-jacente qui devrait s’améliorer légèrement au cours de ce laps de temps.

Pour 2023, il anticipe un bénéfice net de 517 millions d’euros. Il devrait passer à 680 millions, 756 millions et 838 millions les trois années suivantes. Il table sur un dividende stable de 1,62 euro de 2023 à 2026. Syensqo publiera ses résultats annuels le 12 mars.

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