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Volvo renonce à son dividende, Enel protégé (Débriefing actions européennes)

La dernière séance de la semaine a été positive pour les bourses européennes. ©Arne Dedert/dpa

Les bourses européennes ont effacé une partie de leurs pertes. Volvo a annoncé renoncer à son dividende exceptionnel. Enel s'est dit protégé du Covid-19.

Les bourses européennes ont effacé une partie de leurs pertes des quatre semaines précédentes grâce aux espoirs de voir les multiples mesures monétaires et budgétaires mises en œuvre face à la pandémie de coronavirus limiter l'ampleur et la durée du choc économique en cours.

À Paris, le CAC 40 a gagné 5,01%. À Londres, le FTSE 100 a pris 0,76% et à Francfort, le DAX a avancé de 3,7%.

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L'indice Euro Stoxx 50 a terminé sur une hausse de 3,85%, et le Stoxx 600 de 1,82%. Ce dernier ramène ainsi sa perte hebdomadaire à moins de 1% après la chute de 18,44% subie la semaine dernière.

La quasi-totalité des grands secteurs de la cote européenne a bénéficié du regain d'appétit des investisseurs pour les actifs risqués: celui des transports et du tourisme, massacré ces dernières semaines, a repris 9,79%, celui de la construction 5,95% et celui de l'assurance 3,37%.

Du côté des valeurs, Volvo a perdu 1,02%. Le constructeur de poids lourds suédois a annoncé jeudi soir qu’il renonçait à son projet de dividendes exceptionnels en précisant qu’une part importante de ses activités étaient à l’arrêt pour une durée encore impossible à préciser.

Enel a progressé de 1,01%. La compagnie d’électricité italienne a annoncé jeudi ne pas s’attendre à un impact important de l’épidémie de coronavirus sur ses résultats annuels après avoir enregistré un bénéfice d’exploitation en hausse de 17%, conforme à ses prévisions, en 2019.

Le groupe de médias luxembourgeois RTL   (+4,49%) ne tiendra pas son assemblée générale en avril, mais uniquement le mardi 30 juin, en raison de la crise sanitaire actuelle. Le versement du dividende de 4 euros par action est reporté au 7 juillet 2020.

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LVMH  (+5,44%), qui a signé un accord définitif en vue de l'acquisition de Tiffany pour un montant de 135 dollars par action, envisage d'acheter des titres du joaillier américain directement sur le marché, leur valeur étant devenue inférieure au prix de rachat conclu, selon Bloomberg.


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