L'impact du Covid-19 sur Melexis reste flou
Melexis n'observe toujours qu'un effet limité du coronavirus sur ses affaires. Pour Kepler Cheuvreux, il est trop tôt pour évaluer l'intégralité de l'impact de l'épidémie sur le groupe belge.
Melexis maintient le cap. A l'occasion d'une rencontre avec les investisseurs organisée à Paris par Kepler Cheuvreux, le spécialiste des semi-conducteurs destinés principalement à l'industrie automobile a maintenu ses perspectives inchangées.
Selon Kepler, "la CEO de Melexis (Françoise Chombar, NDLR) a laissé une impression de confiance". "L'entreprise a réitéré sa position, à savoir qu'elle voit un impact limité du Covid-19, non seulement sur ses ventes mais aussi sur sa chaîne d'approvisionnement", précise Loïc De Smet, analyste chez Kepler Cheuvreux, dans une note publiée ce mercredi.
Perspectives "conservatrices"
"Nous notons qu'il est plus probablement toujours trop tôt pour voir l'intégralité de l'impact" du coronavirus sur les affaires de Melexis, ajoute-t-il. Et comme les perspectives confirmées par le groupe belge "semblent conservatrices et ne tiennent pas compte directement de l'impact du Covid-19, elles ouvrent la voie à un deuxième semestre plus faible à cause de ce dernier".
Il est probablement trop tôt pour voir l'intégralité de l'impact du coronavirus sur Melexis.
Cela n'empêche pas Kepler Cheuvreux d'apprécier Melexis pour sa croissance, ses rendements élevés et sa solide mise en oeuvre de la stratégie annoncée. "Néanmoins, nous notons Melexis à 'conserver' à cause de sa valorisation, qui intègre déjà une nette reprise" de l'activité, précise le courtier. Ce dernier justifie aussi sa prudence par "la visibilité toujours limitée de l'impact complet du Covid-19 sur la chaîne d'approvisionnement automobile mondiale".
Kepler prévoit que le cours de Melexis sera de 65 euros d'ici un an.