Pourquoi le Belge privilégiera les actions en 2015
Près d’un particulier sur deux en Belgique s’attend à ce que les actions offrent le meilleur rendement en 2015, selon l’enquête mensuelle d’ING.
Selon l’enquête mensuelle réalisée par la banque ING, il ressort que 43% des particuliers interrogés s’attendent à ce que les actions soient à l’origine du meilleur rendement en 2015 pour leur portefeuille.
Ce résultat peut paraître étonnamment optimiste si l’on sait que, dans le même temps, les investisseurs font toujours preuve d’une certaine méfiance en Belgique, à l’égard de l’environnement financier et économique. Comme le démontre le Baromètre établi à l’issue de cette enquête et qui reste confiné sous les 100 points en novembre (+ 3 points à 98 points).
Les pessimistes (33%) restent en effet plus nombreux que les optimistes (26%) sur l’évolution de la conjoncture dans les prochains mois. Sur le plan de la situation financière de leur ménage, un quart des participants craignent qu’elle soit moins favorable. Pour l’ensemble de 2015, ils sont à peine 21% à tabler sur une année 2015 meilleure que 2014 sur le plan économique, tandis que 30% redoutent une détérioration.
Les pensionnés plus optimistes
Comment, dans ce contexte, justifier la "popularité" des actions. "C’est tout simplement, avance Peter Vanden Houte, chef économiste chez ING, que du fait des taux actuellement bas, les autres produits financiers ne rapportent pas grand-chose. Parce qu’il n’y a pas d’autres alternatives si on veut obtenir du rendement".
Cela dit, l’enquête de novembre fait ressortir le fait que 25% des Belges voient dans l’immobiler l’investissement le plus rentable en 2015, tandis que 15% continuent de ne jurer que par l’or.
Autre point saillant de l’enquête ING, les personnes de plus de 65 ans apparaissent plus optimistes que la population active. Sans doute est-ce dû à un effet d’inflation très basse. "Les personnes pensionnées sont moins sensibles que les jeunes à l’absence d’inflation. Dans la mesure où elles ne sont généralement plus endettées. Ce qui est moins le cas des jeunes ménages. Si ceux-ci ont un emprunt hypothécaire à rembourser, l’inflation leur permet de réduire le poids du remboursement, alors que leur salaire augmente", explique Peter Vande Houte.
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