"Pas de récession globale" affirme Goldman Sachs
La banque d'affaires américaine reste optimiste pour la croissance des économies développées. La faiblesse de la Chine ne les impactera que très peu. Elle table sur une hausse de 11% de l'indice S&P 500 d'ici la fin de l'année.
Pour les économistes de la banque d’affaires américaine, la chute des prix des matières premières et la faiblesse économique de la Chine et d’autres pays émergents ne vont pas conduire à une récession globale.
Selon ces spécialistes, la récente dégringolade de la Bourse de Shanghai reflète les craintes que la chute des prix des matières premières et du pétrole constituent des signaux d’un ralentissement de la croissance chinoise. Ils estiment, au contraire, et depuis quelque temps déjà, que ces replis sont davantage le fait d’une offre surabondante que d’une demande faiblarde, peut-on lire sur le site Business Insider. "Nous estimons que la croissance des marchés développés (au moins les USA et l’Europe) est fondamentalement saine et qu’elle ne sera pas très affectée par la faiblesse de la Chine et des pays émergents. "
The latest view of @GoldmanSachs on China and commodities pic.twitter.com/HKTOKeOVgm— Fabrizio Goria (@FGoria) 25 Août 2015
La banque admet toutefois que la perception qu’ont les marchés de la réalité peut être plus importante que la réalité elle-même. La plus grande menace pour la croissance globale peut donc être la crainte d’un ralentissement chinois.
Se référant aux tendances constatées en 1998 lorsque que les marchés américains ont grimpé malgré la crise financière qui frappait l’Asie, Goldman Sachs estime que le S&P 500 s’adjugera 11% à 2.100 points d’ici la fin de l’année.