Investir au rythme de la valse des patrons
Au cours des douze derniers mois, la moitié des entreprises du Bel 20 ont connu des changements dans leurs organes de direction. Selon ING, cette valse des patrons peut offrir des opportunités pour les investisseurs.
Regardez bien ce tableau publié par ING. Il regroupe les sociétés du Benelux suivies par les analystes de la banque et qui au cours des douze derniers mois ont connu un changement au sein de leur comité de direction. Leur nombre est assez impressionnant, n’est-ce pas ? On y compte 15 entreprises belges (en vert) parmi lesquelles la moitié des valeurs du Bel 20 ! Plus besoin de rappeler ici en détail les départs tonitruants de Didier Bellens (Belgacom) et de Johnny Thijs (bpost).
Cliquez sur le tableau pour l'agrandir.
Pour expliquer ces mouvements, ING avance trois éléments :
1.La crise économique qui a conduit à des restructurations.
2.La volonté de garder la même équipe dirigeante pour affronter la tempête. Mais avec l’apparition des premiers signes de la reprise, le conseil d’administration pourrait avoir tendance à passer le relais.
3.De nouvelles règles de corporate governance imposant, dans certains cas, des renouvellements de mandat tous les quatre ans pour les administrateurs.
ING estime qu’il y a là une opportunité pour les investisseurs de " jouer " sur cette thématique via différents paramètres comme les changements potentiels en termes de visibilité et de transparence, les nouveaux objectifs, ou le traitement de problématiques qui préoccupent les investisseurs depuis quelque temps déjà.
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