Les principaux indices actions en Europe ont poursuivi leur chute, effaçant pour certains leurs gains depuis le début de l'année. "Le scénario de rebond rapide de l'activité économique au deuxième trimestre n'est plus privilégié par une majorité d'investisseurs", écrivent les analystes de Saxo Banque. "Tout porte à croire que l'impact économique de la crise va perdurer bien plus longtemps qu'initialement prévu", ajoutent-ils. "La seule certitude que nous avons à ce stade est que la fuite vers la liquidité et vers les valeurs refuge va perdurer".
Le Dax allemand a reculé de 1,88%, le Cac 40 de 1,94% et le Footsie britannique de 1,94%. L'indice paneuropéen Stoxx 600 a de son côté lâché 1,76%. Tous les sous-indices sectoriels ont clôturé dans le rouge, tirés par les valeurs bancaires (-2,55%), les "utilities" (-2,25%) et l'assurance (-2,16%).
À Bruxelles, le Bel 20 s'est enfoncé dans le rouge au fil de la séance pour clôturer sur un repli de 2,28% à 3.828,40 points. Lanterne rouge, Aperam a chuté de 3,71% à 28,57 euros, ING de 3,60% à 9,17 euros et Ackermans & van Haaren de 3,29% à 135,20 euros.
Le titre Galapagos a cédé 1,63% à 223,90 euros suite à un changement de recommandation. La banque d'investissement américaine Cantor Fitzgerald a abaissé sa note pour les actions cotées à Wall Street (ADs) à "neutre" contre "surpondérer" auparavant, jugeant Galapagos correctement valorisée. Selon son analyste Eliana Merle, il est trop tôt pour accorder "un crédit substantiel" aux programmes d'arthrose, de fibrose pulmonaire idiopathique et Toledo (inflammation) de la société sur la base des données publiées jusqu'à présent. Son objectif de cours passe toutefois de 187 à 192 dollars.
Hors Bel 20, Greenyard a bondi de 5,24% à 4,42 euros. La société a vu ses ventes grimper de 6,4%, à 983,7 millions d'euros, au cours du troisième trimestre de son exercice décalé 2019-2020. "Un solide trading update avec des revenus meilleurs que prévu. Nous sommes particulièrement satisfaits de la reprise de la croissance des volumes de produits frais, qui devrait conduire à un certain levier opérationnel" a souligné Fernand de Boer, analyste chez Degroof Petercam.