"La baisse continue du dollar commence à préoccuper les investisseurs"

• Les Bourses européennes sont retombées ce mardi à des plus bas de trois semaines, plombées par les valeurs bancaires  et par les minières en raison de la chute des cours des matières premières. La montée de l'euro a également pesé sur la tendance pendant une bonne partie de la séance.
• Le secteur bancaire s'est replié de 3,68% suite aux résultats mitigés de Commerzbank (-9,55%) et UBS (-7,50%). La banque allemande a notamment annoncé un bénéfice net réduit de moitié au premier trimestre.
• Mais la séance a été encore plus rude pour les valeurs liées aux ressources de base, en baisse de 6,39%, après l'annonce d'une nouvelle contraction de l'activité manufacturière en Chine. 
• Chez nous, le Bel 20 a reculé de 1,20% à 3.380,42 points. En tête, Solvay a bondi de 4,26% après la publication de résultats trimestriels meilleurs que prévu. Le groupe chimique a en parallèle annoncé la signature d'un accord définitif pour la cession de sa participation de 70,59% dans Solvay Indupa
• Ablynx a grimpé de 5,46% grâce à des résultats cliniques positifs pour ses essais cliniques en phase I/IIa de son nanobody ALX-0171

FTSE-100 (Londres) -0,90%

BEL 20 -1,20%

CAC 40 -1,59%

STOXX Europe 600 -1,66%

AEX -1,78%

DAX -1,94%

Isabelle Kocher, directrice générale déléguée d'Engie  en charge des opérations, a déclaré lors de l'assemblée générale des actionnaires que le groupe va annoncer dans les prochains jours le rachat d'une société basée aux Etats-Unis spécialisée dans le "stockage intelligent" d'électricité.

Deux hausses des taux d'intérêt pourraient se produire cette année aux Etats-Unis mais les incertitudes abondent, ne seraient-ce que celles liées aux retombées d'une éventuelle sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, a dit Dennis Lockhart, président de la Réserve fédérale d'Atlanta.

La Réserve fédérale tiendra réunion les 14 et 15 juin, tandis que le référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne (UE) aura lieu le 23 juin.

5 trends that have Citi worried about a global recession https://t.co/hX8JBffiIK pic.twitter.com/SPr3dj2aVo— Bloomberg (@business) May 3, 2016

Le premier constructeur automobile américain General Motors  a connu un mauvais mois en avril alors que ses rivaux Ford  et Fiat Chrysler (FCA)  enregistraient des ventes en hausse.

Premier constructeur américain, GM a écoulé 259.557 véhicules au cours du mois passé, accusant une baisse de 3,5% sur un an, plus lourde que celle anticipée par le cabinet spécialisé Edmunds.com qui tablait sur un recul des ventes de 2,3%.

Ford, son rival et numéro 2 du secteur aux Etats-Unis, se porte bien mieux et affiche de solides résultats en avril: 231.316 véhicules du groupe se sont écoulés au cours du mois passé, en hausse de 4% par rapport à avril 2015. Cette performance, la meilleure pour un mois d'avril depuis dix ans, est toutefois légèrement en retrait par rapport aux +4,5% attendus par le cabinet Edmunds.com.

Le numéro 3 américain, FCA, a lui aussi fait bonne figure en avril en écoulant 199.631 automobiles, marquant une hausse de 6% sur un an et dépassant les attentes d'Edmunds.com, qui tablait sur 197.759 unités. Ces chiffres lui permettent d'enregistrer ses meilleures ventes d'avril depuis 11 ans, a indiqué le groupe dans un communiqué.

Les banques italiennes étaient de nouveau à la peine mardi à la Bourse de Milan, en raison d'inquiétudes toujours importantes autour des créances douteuses et à la suite de l'échec du projet d'introduction en Bourse de Banca Popolare di Vicenza.

Le fonds Atlante, abondé à hauteur de 4,25 milliards d'euros par des banques, compagnies d'assurance ou des fondations bancaires et soutenu par l'Etat via la Caisse des dépôts, doit consacrer 30% de ses ressources au rachat de créances douteuses et 70% à aider les banques fragiles à se recapitaliser. Rome a en outre signé fin janvier un accord avec la Commission européenne pour la mise en place d'un système prévoyant une garantie de l'Etat établie au prix du marché sur la tranche senior des titres, c'est-à-dire la plus sûre.

Le gouvernement de Matteo Renzi, qui a annoncé depuis 2015 une série de mesures pour renforcer le système bancaire italien dont une réforme des banques coopératives, a publié vendredi un décret pour accélérer le temps de récupération des crédits en souffrance. Le délai passera de "6-8 années aujourd'hui à 6-8 mois", a assuré M. Renzi. Mais cela ne concerne que les nouveaux crédits.

La question des créances douteuses, l'éclatement du secteur et des problèmes de capitalisation pèsent depuis le début de l'année sur les valeurs bancaires à Milan. Elles ont été particulièrement affectées depuis lundi par le refus de la Bourse italienne d'autoriser l'introduction de Banca Popolare di Vicenza, alors que les investisseurs n'avaient souscrit qu'à hauteur de 7,6% à son augmentation de capital de 1,5 milliard d'euros. La Bourse de Milan impose qu'une société cotée ait au moins 25% de capital flottant.

La Bourse de New York a ouvert en baisse ce mardi, rattrapée par les inquiétudes sur l'économie mondiale dans la foulée d'une nouvelle contraction de l'activité manufacturière en Chine et d'une baisse inattendue des taux en Australie.

Les résultats trimestriels mitigés publiés jusqu'à présent par les entreprises cotées ont mis un coup d'arrêt la semaine dernière au redressement de Wall Street observé depuis mi-février.

Même si les bénéfices des sociétés cotées au S&P-500 ont pour l'instant plutôt dépassé les attentes des analystes, ils restent globalement attendus en recul de 5,7% par rapport à l'année dernière, selon les données Thomson Reuters.

==> Lire notre article sur la séance à Wall Street

• Dow Jones: -0,62%
• S&P 500: -0,59%
• Nasdaq Composite: -0,70%

Les principaux indices européens pointent franchement dans le rouge en début d'après-midi, avec des replis de 2% à Amsterdam ou encore 1,8% à Francfort.

Les investisseurs se montrent de plus en plus contrarié par les nouveaux pics atteints par la monnaie européenne face au dollar.

Les chiffres publiés en Chine avant l'ouverture des places européennes ont également accentué la prudence.

Le plus grand pessimisme de la Commission européenne, qui a abaissé mardi très légèrement ses prévisions de croissance et d'inflation pour la zone euro en 2016 et 2017, n'a pas aidé non plus les cotes européennes.

Plusieurs résultats d'entreprises mal accueillis (Commerzbank , Lufthansa , UBS ) plombent également l'ambiance. D'autres valeurs tirent leur épingle du jeu comme BNP Paribas ou encore Solvay et Ablynx .

L’Agence de la dette a émis des certificats de Trésorerie, arrivant à échéance dans trois et six mois, à des taux d’intérêt de -0,488% et -0,485% respectivement. En tout, le Trésor a levé 1,767 milliard d’euros à ces taux historiquement bas.

Pour les titres d’une maturité de trois mois, la demande des investisseurs a dépassé 2,05 fois l’offre.

Pour les certificats à six mois, ce taux de soumissions satisfaites (bid-to-cover ratio) s’est élevé à 1,27.

L'euro grimpe à de nouveaux sommets mardi face à un dollar laminé par la perspective de voir la Réserve fédérale américaine (Fed) se retenir de relever ses taux dans l'immédiat après de nouvelles données américaines décevantes la veille.

Vers 11h10, l'euro valait 1,1563 dollar, grimpant même vers 10h05 à 1,1616 dollar, son niveau le plus fort depuis fin août 2015 - contre 1,1535 dollar lundi soir.

Les prix à la production industrielle ont rebondi de 0,3% en mars après leur baisse de 0,7% le mois précédent mais ils restent en repli de 4,2% sur un an, a annoncé mardi Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.

Ce rebond est dû à une hausse de 1,2% des prix de l'énergie, qui reflète la remontée des cours du pétrole après leurs plus bas touchés en février.

Le secteur manufacturier en Grande-Bretagne s'est contracté contre toute attente au mois d'avril, ce qui suggère un ralentissement de l'économie britannique à l'approche du référendum du 23 juin sur le maintien du pays dans l'Union européenne.

L'indice PMI du secteur a baissé le mois dernier de 50,7 à 49,2, passant sous la barre de 50 séparant la contraction de la croissance pour la première fois depuis mars 2013, montrent les résultats, publiés mardi, de l'enquête Markit/CIPS auprès des directeurs d'achat.

Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne cet indice à 50,5, avec une prévision médiane à 51,2.

L'industrie britannique a souffert des craintes d'un Brexit mais aussi des faiblesses de l'économie mondiale et du ralentissement du secteur pétrolier et gazier.

L'action Areva dégringolait de 7%, à la Bourse de Paris, le manque de visibilité autour des "anomalies" détectées dans le suivi des fabrications d'équipements de son usine du Creusot (Saône-et-Loire) éloignant les investisseurs.

Et selon le journal Les Echos paru mardi, Areva n'écarte pas le fait que des "falsifications" soient à l'origine de ces "anomalies".

Depuis le début de l'année, le titre du groupe en pleine restructuration a perdu près de 18%.

La Commission européenne a abaissé très légèrement ses prévisions de croissance pour la zone euro en 2016 et 2017, soulignant un contexte mondial moins favorable et l'incertitude liée à un éventuel "Brexit".

Dans ses prévisions de printemps, l'exécutif européen table désormais sur une croissance du Produit intérieur brut (PIB), de 1,6% en 2016 et de 1,8% en 2017 en zone euro, contre 1,7% en 2016 et 1,9% en 2017 prévus dans son pronostic d'hiver du 4 février dernier.

Briefing actions (3 mai) - Solvay, Umicore, bpost, GBL, Telenet, Ontex, Ablynx, Exmar... https://t.co/xEBjfqheV1 pic.twitter.com/GlxqNYoWUM— Stéphane Wuille (@stephanewuille) May 3, 2016

Les principales Bourses européennes évoluent nettement dans le rouge après le rebond de la veille.

Les indices sont pénalisés par le secteur minier dans le sillage d'une baisse des cours de métaux et par une chute des banques Commerzbank et UBS à la suite de résultats mal accueillis.

Commerzbank chute de 6%. La deuxième banque allemande a annoncé un bénéfice net en recul de 52% au premier trimestre par rapport aux trois premiers mois de 2015.

UBS cède plus de 5%. La banque suisse a annoncé avoir démarré 2016 avec un bénéfice réduit des deux tiers.

A Paris, la plus forte hausse du CAC est pour le groupe chimique belge Solvay, qui prend plus de 4% après avoir publié ses résultats meilleurs que prévu au titre du premier trimestre, à la faveur de réductions de coûts.

BNP Paribas vient juste derrière avec une progression de près de 3%. La banque a annoncé une hausse de ses bénéfices au premier trimestre, la baisse du coût du risque, notamment dans la banques de détail en Europe, ayant compensé la chute des activités de marchés, pénalisées par deux mois de tempête financière en janvier et février.

Les investisseurs attendent encore:

• une nouvelle série de résultats trimestriel;
• l'indice PMI manufacturier britannique pour le mois d'avril;
• des prévisions économiques de printemps de la Commission européenne;
• et des prix à la production en zone euro pour le mois de mars.

Lufthansa lâche plus de 6% en Bourse, plombé par ses résultats trimestriels.

Le secteur minier est pénalisé par les chiffres de l'activité manufacturière en Chine, qui s'est encore contractée en avril, et de façon plus prononcée que le mois précédent, selon l'indice de référence Caixin publié mardi.

Les minières, très dépendantes de la demande chinoise, étaient en baisse dans l'ensemble, pesant notamment sur la Bourse de Londres.

L'action du groupe de services informatiques Sopra Steria s'envole à la Bourse de Paris, porté par le relèvement de ses objectifs 2016 et de bons résultats au premier trimestre.

Commerzbank lâche plus de 7% en Bourse après la chute de ses bénéfices au 1T

L'action de la banque BNP Paribas montait de plus de 3%, mardi matin à la Bourse de Paris, dynamisée par l'augmentation de son bénéfice net au premier trimestre de 10,1% à 1,8 milliard d'euros.

Solvay gagne plus de 2% dans les premiers échanges, tandis qu'Ablynx se distingue sur le marché élargie avec un gain supérieur à 5%. Globalement, l'indice Bel20 perd 0,4%, sous l'influence de GBL dont le titre est coté ex-dividende de 2,86 euros brut.

• Amsterdam: -0,53%
• Bruxelles: -0,33%
• Francfort: -0,63%
• Londres: n.c.%
• Paris: -0,18%

En raison de moins-values sur la vente d’immeubles, le résultat d’exploitation d'Intervest est passé dans le rouge avec une perte de 4,06 millions d’euros contre un bénéfice de 11,6 millions un an plus tôt. De son côté, le résultat d’exploitation distribuable par action se contracte à 0,46 euro contre 0,56 euro un an auparavant.

A l’issue des trois premiers mois de l’année, Intervest Offfices & Warehouses a vu ses revenus locatifs passer de 11 ,5 millions d’euros fin mars 2015 à 11,7 millions. Le taux d’occupation atteint 91%.

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La biotech vient de conclure avec succès la phase I/IIa de son nanobody visant le traitement pédiatrique d'une infection virale respiratoire.

Lien vers notre article.

Philips va faire entrer sa division autonome d'éclairage, Lighting, à la Bourse d'Amsterdam.

Philips souhaite se concentrer pleinement sur les technologies de la santé et se défait peu à peu de sa division d'éclairage. Au moins un quart des actions ont été offertes à des investisseurs institutionnels et à des particuliers. L'actionnariat majoritaire que l'entreprise d'électronique détient pour le moment disparaîtra complètement dans les années à venir.

Le siège principal de Philips Lighting, qui a enregistré un chiffre d'affaires de 7,5 milliards d'euros en 2015, se trouve à Eindhoven.

L'entreprise continuera à être dirigée par son CEO actuel Eric Rondolat et les produits garderont le logo Philips.

Solvay a publié des résultats meilleurs que prévu au titre du premier trimestre, à la faveur de réductions de coûts.

Le groupe chimique belge a fait état d'un excédent brut d'exploitation (Ebitda) en hausse de 2% à 602 millions d'euros alors que sept analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 585 millions.

Solvay a réaffirmé sa prévision d'une croissance de l'Ebitda vers le haut d'une fourchette à un chiffre sur l'ensemble de 2016.

Le chiffre d'affaires, en baisse de 6% à 2,9 milliards d'euros, a en revanche manqué le consensus qui était à 3,07 milliards.

Le groupe a annoncé à l'occasion de ses résultats un accord sur la vente de sa participation dans Solvay Indupa, une filiale ayant des usines en Argentine et au Brésil, au groupe brésilien Unipar Carbocloro. La transaction s'est faite sur la base d'une valeur d'entreprise de 202,2 millions de dollars (175,4 millions d'euros), a précisé Solvay.

Les principales Bourses européennes devraient prolonger timidement le rebond amorcé la veille, avec une salve de résultats trimestriels et plusieurs indicateurs au menu.

La Bourse de Londres, qui était fermée lundi pour cause de jour férié, est attendue pratiquement inchangée à l'ouverture.

En Asie, la Bourse de Shanghai évolue en nette hausse à l'approche de la fermeture malgré l'annonce d'une contraction de l'activité manufacturière en Chine pour le quatorzième mois consécutif dans un contexte de stagnation de la demande.

La journée est fériée au Japon et la Bourse de Tokyo est fermée.

Les investisseurs prendront connaissance aujourd'hui

• d'une nouvelle série de résultats trimestriels;
• de l'indice PMI manufacturier britannique pour le mois d'avril;
• des prévisions économiques de printemps de la Commission européenne;
• et des prix à la production en zone euro pour le mois de mars.

Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur le "market live" de L'Echo qui vous permet de suivre minute par minute les grands moments de cette séance de Bourse.