Clôture des marchés européens
DAX +0,81%
CAC 40 +0,77%
FTSE-100 (Londres) +0,68%
AEX +0,67%
STOXX Europe 600 +0,53%
BEL 20 +0,05%
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La politique de taux ultra-bas menée par la Banque centrale européenne crée des "problèmes exceptionnels" aux banques et aux retraités allemands et risque de faire le jeu des eurosceptiques, estime Wolfgang Schäuble, le ministre des Finances allemand.
On ne peut contester que la politique de taux d'intérêt bas est source de problèmes exceptionnels pour les banques et l'ensemble du secteur financier en Allemagne". "Et cela est vrai aussi pour les plans de retraite". "C'est pourquoi j'insiste toujours sur le fait que cela ne pousse pas forcément les citoyens à avoir foi dans l'intégration européenne".
Pour autant, a-t-il observé dans un entretien à Reuters, on ne peut pas rejeter la faute entièrement sur la BCE car on ne peut pas compter sur les seules banques centrales pour relancer la croissance économique, les pays européens devant également assumer leurs responsabilités en mettant en oeuvre des réformes de fond.
Cependant, a-t-il ajouté, "les politiques (économiques) en Europe doivent créer les conditions, par le biais de réformes structurelles, permettant de mieux résoudre les problèmes".
"Même si je ne peux rien dire de définitif sur la manière dont la politique monétaire évoluera, il pourrait s'avérer prudent d'attendre que les indicateurs d'inflation se solidifient avant d'entreprendre une deuxième hausse des taux".
La Réserve doit attendre d'être plus sûre que l'inflation progresse effectivement vers son objectif de 2% avant de relever à nouveau les taux d'intérêt, a déclaré Patrick Harker, président de la Fed de Philadelphie.
Répétant à peu près ce qu'il avait dit le mois dernier, Patrick Harker, qui aura droit de vote au sein de la Fed l'an prochain, a également déclaré que si les fondamentaux économiques des Etats-Unis restaient sains et qu'un redressement de l'inflation accompagnait la baisse du chômage, la politique monétaire pourrait "être véritablement normalisée" au second semestre.
Le ralentissement de la croissance chinoise et la fermeté du dollar peuvent cependant remettre en cause cette hypothèse, a-t-il ajouté.
Dow Jones: +0,18%
S&P 500: +0,19%
Nasdaq Composite: +0,06%
Le Fonds monétaire international (FMI) a revu en baisse ses prévisions pour la croissance mondiale pour la quatrième fois en un an du fait du ralentissement de l'économie chinoise, de la faiblesse persistante des prix du pétrole et de la fragilité de la reprise dans les économies développées.
Dans ses dernières perspectives économiques mondiales publiées mardi, le FMI table sur 3,2% de croissance mondiale en 2016 et 3,5% en 2017 contre des prévisions de 3,4% et 3,6% en janvier.
Il met en garde contre un risque de stagnation généralisée et dit s'inquiéter du risque de voir une croissance plus faible rendre l'économie mondiale plus vulnérable à des chocs comme la dépréciation des devises ou l'aggravation de conflits géopolitiques.
Les prix à l'importation ont augmenté en mars aux Etats-Unis pour la première fois depuis neuf mois mais les effets persistants de la vigueur du dollar laissent penser que l'inflation continuera d'augmenter progressivement.
La hausse des prix à l'importation a été de 0,2% après une baisse de 0,4% (0,3% en première estimation) en février, a annoncé le département du Travail mardi. Il s'agit de leur première progression depuis juin et la plus forte depuis mai.
La hausse de mars est cependant inférieure aux prévisions des économistes, qui attendaient une augmentation de 1,0% en moyenne.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street allant de 0,2% à 0,35%.
Les indices actions europénes évoluent légèrement dans le vert à la mi-journée, mais sans grande conviction, partagée entre une remontée des cours du pétrole et un début de saison des résultats aux États-Unis décevant.
"Avant le FMI cet après-midi, la publication de JPMorgan demain midi ou encore les statistiques économiques chinoises en fin de semaine, les marchés européens devraient encore végéter."
Car si le pétrole aidait la place parisienne, à l'inverse, le coup d'envoi de la saison des résultats donné lundi soir par le géant de l'aluminium Alcoa avec une performance et des perspectives décevantes pesait.
"Les résultats et les perspectives d'Alcoa furent mauvais" et "si on suit l'adage qui dit que si Alcoa va, tout va, c'est assez inquiétant", a ainsi relevé John Plassard, directeur adjoint de Mirabaud Securities.
Les prévisions économiques de printemps du Fonds monétaire international (FMI) sont attendues à 15h.
Avant l'ouverture des places européennes, l'Allemagne a publié ses chiffres définitifs d'inflation en mars, marqués par une hausse des prix de 0,3% sur un an.
Anheuser-Busch InBev a présenté des concessions aux autorités européennes de la concurrence dans l'espoir d'obtenir leur feu vert à son projet de rachat de SABMiller pour près de 100 milliards d'euros, l'une des plus importantes opérations de fusion-acquisition jamais conclues.
Selon un avis publié mardi sur son site, la Commission européenne précise qu'elle décidera d'ici le 24 mai si elle donnera, ou non, son aval à une transaction qui donnerait naissance à un groupe produisant près d'un tiers de la bière consommée dans le monde.
Le géant russe du gaz Gazprom a annoncé un accord avec Engie révisant le prix du gaz vendu au groupe énergétique français, qui avait lancé une procédure d'arbitrage pour obtenir un rabais.
Signé à Paris, l'accord permet "d'adapter les conditions fixant le prix des contrats de livraisons en vigueur", a indiqué Gazprom Export dans un communiqué publié lundi soir. "Les parties se sont également accordées pour mettre fin aux procédures d'arbitrage", est-il ajouté.
"L'accalmie en termes d'annonces de la part des banques centrales donne plus de place à la prise en compte de la saison des résultats qui a démarré, avec Alcoa hier, ou LVMH ce matin. Les attentes sont modérées, ce qui limite le risque de correction."
L'action du distributeur Fnac bondit, propulsée par l'entrée annoncée à son capital du groupe de médias et de contenus Vivendi , en recul pour sa part de plus de 1%.
Vivendi indique dans un communiqué s'être "engagé irrévocablement à souscrire à une augmentation de capital réservée d'un montant de 159 millions d'euros à un prix de 54 euros par action (soit le cours de clôture de Fnac le 8 avril dernier). A l'issue de l'augmentation de capital, Vivendi détiendra environ 15% du capital et des droits de vote de Fnac".
"La boulimie de Vivendi n'est pas encore rassasiée", et "après l'accord annoncé avec Mediaset, Vivendi réunit peu à peu les pièces d'un puzzle, sans doute riche en synergies, mais qui reste encore à assembler", ont noté les analystes d'Aurel BGC.
Par ailleurs, cet accord "intervient à un moment où Conforama, armé par Steinhoff, paraissait mieux placé pour racheter Darty. La Fnac précise ainsi que l'accord dote la société +de moyens supplémentaires pour mettre en oeuvre ses plans de développement et de croissance externe+", ont-ils poursuivi.
"Si Darty n'est pas explicitement cité, nous pouvons supposer que l'apport de Vivendi pourrait servir à financer une nouvelle offre sur Darty. Un rapprochement avec la Fnac peut se comprendre sur le papier mais est-ce que Darty s'inscrit dans les ambitions de Vivendi ?", s'est interrogé le courtier Aurel BGC.
Les valeurs du luxe s'échangent en nette baisse, pénalisées par le ralentissement de la croissance organique de LVMH, plombé par la stagnation des ventes de sa division phare, la mode-maroquinerie.
LVMH a fait état lundi d'une croissance ralentie à 3% au premier trimestre, alors que les analystes tablaient en moyenne sur une progression comprise entre 4% et 5%.
Surtout, sa division mode-maroquinerie qui loge Louis Vuitton, principal contributeur aux profits du groupe, a vu ses ventes stagner (après une croissance de 3% au dernier trimestre de 2015 et 4% sur l'ensemble de 2015) alors que les analystes attendaient une hausse d'environ 3%.
La division semble avoir été surtout pénalisée par une baisse de ses ventes en Asie, hors Japon, et en France, où elle réalise 9% de ses ventes et où les flux touristiques ont chuté après les attentats de Paris.
"Le marché attendait un premier trimestre difficile, mais il a été encore plus faible que prévu."
Bryan Garnier juge "décevants" les résultats de la division, tandis que ceux de Citi rappellent que la valeur a fait mieux que le secteur depuis le début de l'année (+1% contre -4%) après deux ans de surperformance, et que les performances de la division la plus rentable du groupe devraient mettre la valeur sous pression à court terme.
Goldman Sachs a relève sa recommandation sur ArcelorMittal de neutre à achat. Le broker a également ajouté le titre à sa liste de valeurs privilégiées. L'objectif de cours est relevé de 3 à 5,4 euros.
Les vendeurs prennent la main sur Global Graphics et TiGenix . TiGenix a publié ses résultats annuels ce matin avant Bourse tandis que Global Graphics communiquera ses chiffres trimestriels après la clôture des marchés européens.
L'action représentative de Fagron , qui a elle aussi annoncé ses trimestriels ce matin, évolue sur une note irrégulière dans un marché stable, selon l'indice Bel20 de référence.
• Amsterdam: +0,11%
• Bruxelles: +0,08%
• Francfort: +0,35%
• Londres: n.c.%
• Paris: -0,06%
Fagron , qui voit Goldman Sachs monter à 6,48% dans son capital, met un terme aux activités de son entité américaine active dans les préparations non stériles: les règles ont changé aux USA et Bellevue Pharmacy n'atteignait plus la rentabilité.
Lire ici notre article détaillé sur les résultats trimestriels de Fagron.
"Les résultats et les perspectives d'Alcoa furent mauvais et si on suit l'adage qui dit que si Alcoa va, tout va, c'est assez inquiétant. Les indices européens devraient ouvrir en légère baisse dans le sillage de la clôture de New York, de la baisse du prix du baril de pétrole et de l'annonce de mauvaises perspectives de la part d'Alcoa."
Les principales Bourses européennes sont attendues en légère baisse à l'ouverture, les performances trimestrielles mitigées d'Alcoa, qui a donné le coup d'envoi officieux d'une nouvelle saison des résultats aux Etats-Unis, étant susceptibles de peser sur le secteur minier.
D'après les premières indications disponibles, le CAC 40 parisien pourrait perdre jusqu'à 0,3% à l'ouverture, le Dax à Francfort 0,1% et le FTSE à Londres 0,2%.
En plus de l'éventuel poids d'Alcoa, le secteur des matières premières pourrait pâtir de la bonne tenue générale du dollar, qui progresse de près de 0,1% face à un panier de devises internationales.
Après leur poussée de lundi, dans l'espoir que la réunion des producteurs pétroliers dimanche à Doha vienne stimuler les cours par un gel de la production, les cours du pétrole reculent de quelque 0,5%, tout en restant au-dessus de la barre des 40 dollars.
L'inflation, harmonisée aux normes européennes (IPCH), est bien redevenue positive en mars en Allemagne, montrent les statistiques définitives publiées mardi par l'Office fédéral de la statistique, qui confirment les estimations provisoires.
Les prix de détail ont augmenté de 0,1% sur un an et de 0,8% sur un mois en mars en Allemagne.
TiGenix a creusé sa perte en 2015. Elle s'élevait à 35,1 millions d'euros au 31 décembre, contre 13 millions d'euros un an avant.
La société biopharmaceutique louvaniste explique cette situation par le coût de 7 millions d'euros lié aux intérêts sur emprunts et autres charges financières et par la charge de 7 millions d'euros également liée à l'impact boursier dans la valorisation de la composante warrant des obligations convertibles.
Les revenus chutent en un an de 6,3 millions à 2,25 millions.
Lire ici notre article détaillé.
Alcoa a annoncé une forte baisse de son bénéfice trimestriel, conséquence d'une baisse des prix de l'alumine et de l'aluminium. Ce recul s'explique également par la fermeté du dollar et par des fermetures de sites et des désinvestissements.
L'aluminier, qui doit se dédoubler au second semestre, a également revu en baisse sa prévision annuelle de vente dans le secteur de l'aéronautique et de l'espace, anticipant une croissance de 6% à 8%, alors qu'il projetait auparavant entre 8% et 9%.
Alcoa anticipe par ailleurs une croissance mondiale de la production dans l'automobile de 1% à 4% cette année.
L'action perdait 3,9% à 9,36 dollars après la clôture de Wall Street.
Dans le détail, le bénéfice net du premier trimestre ressort à 16 millions de dollars, soit zéro par action, contre 195 millions, soit 14 cents par action, un an auparavant.
Les analystes anticipaient un bénéfice par action de deux cents. Hors exceptionnels, Alcoa a dégagé un bénéfice par action de sept cents.
Le chiffre d'affaires trimestriel a baissé de 15% à 4,95 milliards de dollars contre 5,82 milliards un an plus tôt, alors que le consensus le donnait à 5,14 milliards.
Wall Street a terminé en léger recul lundi, se retournant à la baisse dans les derniers échanges et dans l'attente d'une "saison" des résultats trimestriels qui ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices.
Comme à l'habitude, l'aluminier Alcoa
a donné le coup d'envoi et confirmé le pessimisme ambiant. Ses résultat et perspectives ont déplu et l'action perdait près de 4% en après-Bourse.
Les bénéfices des sociétés composant l'indice S&P-500 sont attendus en baisse de 7,7% en moyenne au premier trimestre, selon Thomson Reuters I/B/E/S.
"On ne se fait pas trop d'illusions pour les résultats de ce trimestre et je pense que les investisseurs le vivent mal."
Nouvelle édition du Market Live. Nous sommes le mardi 12 avril. Bonne journée à toutes et tous!