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2007, année record des fusions-acquisitions ?

Le boom des fusions-acquisitions alimente les rumeurs de marché. Catalyseurs de la progression des marchés d'actions, les fusions-acquisitions (M&A) ont également provoqué une fièvre spéculative.
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(l'écho) Depuis le début de l'année, environ 1.040 milliards de dollars de reprises ont été annoncées. Les analystes n'hésitent pas à prédire une année 2007 record, dépassant les 3.600 milliards de dollars de M&A déjà enregistrés en 2006.

Boom des fusions-acquisitions

A l'origine de ce boom se trouve la force de frappe des fonds de private equity, qui se cachent derrière de nombreuses opérations et les fonds spéculatifs. Leurs interventions souvent entourées de mystère ont alimenté de nombreuses rumeurs de marché, à l'origine de hausses brutales des actions des sociétés ciblées.

Un exemple? A la fin 2006, la maison de disques EMI a vu le cours de son action grimper à un sommet de 300,25 pence suite à des rumeurs concernant un rachat par Goldman Sachs et le fonds Kohlbergh Kravis & Roberts (KKR). Son confrère Permira aurait même surenchéri sur l'entreprise. Mais finalement, l'opération ne s'est jamais matérialisée. Le titre a même lourdement chuté de près de 19% depuis le début de l'année, à 215,25 pence.

Pareille mésaventure s'est aussi produite pour toute une série de valeurs de l'indice FTSE 100. Le groupe brassicole britannique Scottish & Newcastle a vu son titre bondir de 12% la semaine dernière sur de simples rumeurs de rachat. En Suède également, le groupe des Bourses balto-nordiques OMX a connu une envolée du cours de son action mercredi dernier à la suite d'une rumeur concernant une reprise par le Nasdaq. Les deux sociétés ont catégoriquement démenti cette information.

Les rumeurs de marché s'emballent

Les montants records de liquidité détenus par les sociétés ainsi que ceux levés par les fonds de private equity et les hedge funds laissent encore imaginer de nombreuses opérations de ce type à venir. Dans le cas des fonds de private equity, la catégorie dite de LBO déclenche également toutes les passions. Ceux-ci procèdent au rachat par endettement d'une société. Ils financent, en général, seulement un tiers du montant de l'opération avec leurs fonds propres. Les deux tiers restants sont levés sur les marchés ou auprès des banques. Merrill Lynch n'a pas exclu que ces fonds procèdent à un rachat de 100 milliards de dollars cette année. La frénésie de rumeurs financières, n'épargnant aucune société, n'est donc pas près de s'achever! J.N.

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