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Ca bouge dans le secteur bancaire

En Europe, l'acteur bancaire est toujours à l'affût de proies. La consolidation bancaire se poursuivra donc en Europe en 2007. La croissance viendra des fusions et acquistions futures et l'investisseur en valeurs bancaires sera donc aussi gagnant.
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(l'écho) Le monde bancaire européen est en mouvement et le processus de consolidation est lancé. Les mouvements de concentration du secteur en Italie ont connu en 2006 un déclic. Mais les autres pays européens du Sud ne se sont pas retrouvés en reste en 2006.

Le Portugal s'est aussi illustré l'an dernier. L'offre hostile de Banco Espirito Santo sur son compatriote BPI a fait bondir le cours de celui-ci de 53 %.

En France Natixis est née de la fusion entre les Caisses d'épargne et les Banques populaires.

Des fusions à plus petite échelle

Certes de grands rapprochements comme celui opéré en août dernier entre les Italiennes Intesa et Sanpaolo IMI restent exceptionnels.

A plus petites échelle, les prises de participations et les fusions se multiplient. C'est ainsi que BNP Paribas, affamée de croissance malgré l'acquisition de l'Italienne BNL, observe attentivement le marché allemand. Le groupe y envisage des acquisitions de «taille moyenne» afin de se renforcer sur ce marché. Certaines voix font état d'un intérêt du Français pour la Landesbank de Berlin.

Auprès de nos voisins du nord, c'est Rabobank qui défrayait hier la chronique avec sa prise de participation majoritaire dans la banque helvétique Sarasin. Déjà présent dans le capital de la Suisse depuis 2002 à 28,05% avec 16,31% de droits de vote, la Néerlandaisa disposera, après l'exercice d'une option d'achat d'actions, de 46% du capital et de 69% des droits de vote.

Enfin, la Banque Nationale de Grèce a revu sa part à la hausse pour atteindre les 58%dans le capital de l'enseigne turque Finansbank.

Et en Belgique?

Nos enseignes nationales s'internationalisent également. Puisque Fortis et Dexia ont tous deux acquis une banque turque en 2006. KBC cherche à se renforcer toujours davantage en Europe de l'Est. N'oublions pas non plus que Fortis et Dexia, ont elles-mêmes un caractère spéculatif. L'échec de rapprochement de ces deux entités a fait entrevoir qu'elles étaient aussi toutes deux opéables sur le plan international.

Conclusion

La situation de concentration du monde bancaire s'explique facilement. Dans les banques occidentales, le taux de pénétration au niveau des produits de crédit arrive à saturation. Ce qui signifie concrètement : moins il y a de croissance, plus la compétition est forte entre les banques, et celle-ci pèse sur leurs marges bénéficiaires.

On comprend donc que les banques de nos contrées visent à externaliser leur croissance en s'attaquant à des régions où le niveau de pénétration dispose encore d'un large potentiel, notamment les régions d'Europe Centrale et de l'Est, les régions d'Amérique du Sud et les régions d'Asie mineure et du Sud. Ces opportunités de fusions et d'acquisitions dans le monde bancaire représenteront aussi pour les investisseurs de la valeur ajoutée au niveau des bancaires opéables. A tenir à l'oeil donc!

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