(l'écho) Le groupement des agents immobiliers (NAR) avait expliqué ces chiffres par le mauvais temps et les difficultés du secteur des prêts à risques. Le marché immobilier résidentiel est l'un des principaux soucis des analystes qui craignent ses effets sur le reste de l'économie.
Ventes de logements existants en chute
Quant aux reventes de logements aux Etats-Unis, elles ont accusé en mars leur chute la plus importante depuis dix-huit ans, avec une baisse de 8,4% sur un mois, à 6,12 millions d'unités en rythme annuel. «Toutes les nouvelles sont mauvaises sur le front de l'économie américaine. Aussi bien le secteur de la consommation que celui de l'immobilier ont enregistré des performances très décevantes», a réagi Audrey Childe-Freeman, économiste à la CIBC.
Ventes de logements neufs en hausse
Les ventes de logements neufs, quant à elles, se sont redressées en mars aux Etats-Unis et les prix ont affiché une nette hausse sur un an, a indiqué aujourd'hui le département du Commerce. Les ventes de logements ont progressé de 2,6% en mars par rapport à février, pour atteindre 858.000 unités en rythme annuel, a précisé le département américain. Les analystes tablaient sur 890.000 ventes de logements. Mais les ventes ont tout de même rebondi après avoir atteint en février leur niveau le plus faible depuis juin 2000.
Impact sur les marchés
Les mauvaises nouvelles américaines ont également déprimé les marchés d'actions. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est ainsi retombé de ses plus hauts de six ans inscrits au cours des séances précédentes. En revanche, le marché obligataire a accentué ses gains après la publication des deux statistiques outre-Atlantique. Le taux belge à dix ans a perdu deux points de base à 4,22%. Le baril de Brent a lui légèrement baissé de 0,12% à 67,26 USD à Londres.