(l'écho) Dans la zone euro, le taux d'imposition implicite sur le travail est reparti à la hausse en 2005, à 36,8% contre 36,2% en 2004, selon Eurostat.
La Belgique ne suit pas cette tendance et poursuit le mouvement de diminution, mais elle part d'un niveau nettement supérieur à la moyenne européenne. Le taux s'est en effet situé à 42,8% en 2005, en baisse de 0,2 point par rapport à l'année précédente. Parmi les pays européens, seuls la Suède (46,4%) et l'Italie (43,1%) taxent davantage le travail.
A l'opposé, le Royaume-Uni (25,5%) ou l'Irlande (25,6%) présentent des taux d'imposition très faibles. Ces deux pays taxent par contre davantage le capital, à respectivement 37,6% et 41,4%.
D'une manière générale d'ailleurs, l'imposition du capital a nettement augmenté dans la zone euro en dix ans, passant de 23,4% en 1995 à 30,4% en, 2005. Dans l'UE-27, elle est passée de 24,2% à 27,3%.
En Belgique, la taxation du capital a enregistré un bond de près de 10 points en 10 ans, de 25,3% à 34,5%, mais le pays ne se situe pas pour autant dans le peloton de tête européen. A côté du Royaume-Uni et de l'Irlande, le Danemark (46,5%), la France (38,9%) et l'Espagne (36,0%) imposent aussi des prélèvements plus importants sur les capitaux.
A noter qu'à l'exception notoire de la France, tous ces pays taxent beaucoup moins le travail que la Belgique.
Belga