(l'écho) Les Belges sont par nature épargnants. Et pourtant moins de 20% des Belges consacrent beaucoup de temps à leurs finances. C'est ce qui ressort de l'étude menée par InSites Consulting, sur base des réponses de près de 5 400 Belges. Et pourtant près de la moitié des Belges pensent que les affaires bancaires sont un mal nécessaire
Comment le Belge aborde-t-il les questions financières?
Difficile. Pourtant, le Belge moyen pense que son argent pourrait lui rapporter davantage s'il s'en occupait un peu plus. Cette conviction se renforce d'ailleurs avec le niveau de formation.
La prise de décision par rapport aux produits financiers est considérée comme difficile par la moitié des Belges. Les femmes et les personnes moins jeunes s'en plaignent davantage que les hommes et les jeunes, respectivement.
Parmi les personnes de formation supérieure ou (post-) universitaire, 56% affirment que la prise de décisions financières est difficile.
Sagesse tardive
48% des compatriotes du Nord pensent être bien informés des questions financières. Au sud, seulement 28%. Le niveau de formation n'a pas d'influence sur cette perception. Seulement un Belge sur trois dit bien comprendre ce type d'informations.
La sagesse vient avec l'âge, car plus les années passent et mieux ces concepts sont intégrés.
Sommes-nous vraiment prudents?
Les affaires bancaires ont beau être un mal nécessaire, nous sommes très prudents face à notre épargne, selon une majorité des Belges. Mais cette conviction se dément dans les fait s
- 11% ne tiennent pas ou peu compte des frais liés à leur produit d'investissement, comme les frais d'entrée et de sortie, ou encore les frais de gestion. 29% en tiennent toujours compte et 29 % en tiennent plus ou moins compte.
- 15 % s'informent peu ou pas du tout lors de l'achat d'un produit d'investissement. Seulement un Belge sur trois s'informe soigneusement.