Mon argent La réponse à toutes vos questions d'argent
Publicité

Assurance-vie dormante: prenez les devants

Vous êtes peut-être le bénéficiaire d’une assurance-vie sans le savoir. Ou que vous avez oubliée. Or les capitaux non réclamés dorment bien au chaud sur les comptes des compagnies.
Un parent défunt vous a peut-être laissé une grosse somme d'argent à sa mort. Mais vous l'ignorez.
Un parent défunt vous a peut-être laissé une grosse somme d'argent à sa mort. Mais vous l'ignorez.
  1. Ignorer son existence : lors du décès du souscripteur, le bénéficiaire ne réclame pas le versement du capital auquel il a droit car il ignore l’existence d’un contrat souscrit à son profit. En effet, le souscripteur n’a pas forcément informé celui ou celle qu’il entend privilégier à son décès.
  2. Oublier son existence : le preneur ou l’assuré, bénéficiaire en cas de vie, peut avoir oublié l’existence d’un contrat conclu autrefois. Celui-ci a été «réduit», c'est-à-dire laissé en l’état, sans prime payée depuis longtemps. Ce cas là se rencontre souvent dans le cadre d’assurances de groupe conclues chez un employeur précédent.
  3. Changement d’adresse : le bénéficiaire demeure introuvable.
  4. Identification impossible : la clause désignant le bénéficiaire dans le contrat a été rédigée de manière trop générale. Par exemple : « les enfants nés ou à naître » ou « le conjoint ».

Un dossier précis et complet


Pour éviter ce genre de problèmes, voici deux conseils à suivre :

Publicité
  1. Constituez un dossier : rassemblez dans une seule farde tous vos contrats d’assurances. Confiez ce dossier (ou une copie) à une personne de confiance. Celle-ci peut être votre courtier ou votre notaire.
  2. Soyez précis et complet dans la manière de rédiger la clause du bénéficiaire du contrat : vérifiez au fil du temps si cette clause n’est pas devenue obsolète. Si les bénéficiaires désignés résident à l’étranger, communiquez leurs adresses successives à l’assureur. Des formules vagues comme «le conjoint» peuvent créer des surprises désagréables.

 

Un exemple ?


Le capital de l’assurance-vie de Monsieur X, séparé de son ex-épouse depuis quinze ans, mais non divorcé, fut, à son décès, versé à «son conjoint», comme indiqué. C’est-à-dire, à son ex-épouse. Or l’assuré en question vivait avec une nouvelle compagne depuis des années. Celle-ci ne put prétendre au moindre euro.

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Messages sponsorisés