La Belgique est réputée pour le coût élevé de l’accès internet, télévision et mobile. Selon l’Institut belge des services postaux et des télécoms (IBPT), les prix ont d’ailleurs encore augmenté en 2018. Mais cela pourrait changer dès l’an prochain. Voici pourquoi.
Les régulateurs des médias et des télécoms ont remis en fin de semaine dernière leur projet de décision proposant de nouveaux tarifs mensuels de gros pour l'accès aux réseaux des câblo-opérateurs Telenet, Brutélé et Nethys.
L’objectif: promouvoir la concurrence en garantissant que les opérateurs alternatifs, comme Orange par exemple, qui ne disposent pas de leurs propres infrastructures, paient un tarif équitable pour utiliser ces réseaux.
D’après les exemple mentionnés dans le communiqué de l’IBPT, ces prix de gros vont probablement baisser sensiblement dès l’an prochain. Voici ce que cela donnerait concrètement.
Exemple
Un opérateur alternatif qui aurait 80.000 clients par zone de couverture, qui diffuserait 120 canaux numériques et dont les clients consommeraient en moyenne 1,2 Mbps à l’heure de pointe, paierait les tarifs suivants pour l’année 2019: entre 13 et 16,5 euros pour l’internet seul selon l’opérateur loueur, et entre 15 et 19 euros pour un pack internet-télé contre 20,29 euros actuellement, indique le communiqué.
L'opérateur alternatif Orange, qui a prévu de lancer une offre "internet only" durant l’été devrait donc en profiter.
A ce stade, il ne s’agit que d’une proposition tarifaire. Les parties concernées ont jusqu’au 6 septembre pour y réagir avant que les prix ne soient définitivement fixés d’ici la fin de l’année, pour la période 2019-2023.
