À partir du lundi 1er avril, la moitié des médicaments verront leurs prix baisser, parfois jusqu'à 70%. C'est la conséquence directe d'une baisse générale des prix de 1,95% décidée fin 2012 par le gouvernement sur proposition de la ministre de la Santé Laurette Onkelinx (PS), écrivent mardi Le Soir, Het Nieuwsblad et De Standaard.
Le gouvernement autorise cependant le secteur à moduler cette baisse : le prix de certains médicaments baissera tandis que d'autres médicaments resteront aux même tarif.
La diminution de prix ne sera toutefois pas toujours ressentie par le patient. Dans certains cas, elle ne profitera qu'à la Sécurité sociale, et donc aux caisses de l'Etat.
Concrètement, le prix à la pharmacie de plus de 2.500 médicaments utilisant 360 substances actives différentes va baisser.
Toutes les classes de médicaments sont concernées, des traitements chroniques du diabète, du cholestérol, de l'hypertension, de l'asthme ou de l'ostéoporose aux antibiotiques, en passant par les vaccins et la pilule contraceptive.
La ministre de la Santé constate que ce sont souvent les prix des médicaments les plus anciens (pour lesquels le brevet est expiré) qui baissent de façon visible pour les patients. Elle souligne qu'il est dès lors essentiel que "les médecins jouent leur rôle social en prescrivant aux patients les médicaments équivalents les plus avantageux pour eux."
Combien paierez-vous chez le médecin?
D’après les calculs de l’Inami, 83,10% des médecins ont adhéré à l’accord médico-mutualiste 2013-2014, soit 87,87% des généralistes et 79,86% des spécialistes du pays. Ils s'engagent ainsi à appliquer des tarifs conventionnés qui garantissent des soins à prix raisonnable.
Comment savoir si un médecin (généraliste ou spécialiste) est conventionné? Qu'avez-vous vraiment à y gagner? Lisez notre article.