Le classement de Mercer dont les données sont utilisées dans le calcul des indemnités pour les travailleurs employés à l’étranger révèle que c’est, à nouveau, l’Afrique qui occupe le top des villes les plus chères au monde pour les expatriés. Luanda, capitale de l’Angola trône en tête suivi par N’Djamena (Tchad) et Hong Kong. Zurich, ville européenne la plus onéreuse, se situe en 5e position, soit trois places de mieux que l’an dernier.
Pourquoi des villes comme Lunada et N’Djamena que l’on ne peut pas vraiment considérer comme riches sont perçues comme les plus coûteuses de la planète ? Voici l’explication de Mercer : "Pour les expatriés, la vie y est très chère. Les produits importés sont affreusement chers et se loger est également très onéreux, car les expatriés dans les villes africaines vivent dans des zones protégées."
Cette étude fait, par ailleurs, apparaître, des gains de places pour de nombreux pays d’Europe de l’Ouest. Un phénomène dont l’explication se trouve dans les taux de change et plus précisément dans la force de l’euro face au dollar. La hausse de la demande de logements dans qui a tiré les prix vers le haut dans cette partie du monde a aussi influencé le classement.
Le tableau ci-dessous reprend les prix pour certains biens et services dans quelques agglomérations mondiales. Comme vous le constaterez louer un appartement à Hong Kong coûte cinq fois plus onéreux qu’à Johannesbourg où la tasse de café est la moins chère au monde (1,33 euro). Pour l’essence rien ne vaut un petit plein à Moscou (0,69 euro le litre) où le litre de lait est, par contre, prohibitif (4,99 euros). En cas de petit creux, le prix d’un repas dans un " fast food " de Luanda fait l’effet d’un coupe faim: 13,89 euros.