Selon les statistiques de la Banque nationale, le patrimoine des ménages belges a encore augmenté de 8,7 milliards d’euros au cours du quatrième trimestre de 2014, essentiellement grâce à de nouveaux apports vers des carnets de dépôt (les actions n’ont, elles, pas bien performé fin 2014). La richesse privée des Belges atteint donc un nouveau record historique à fin 2014: 1.192,9 milliards d’euros, soit près de trois fois la dette de l’État belge!
Et encore, c’est sans compter la valeur de leur patrimoine immobilier… Celui-ci est globalement estimé à 1.189,44 milliards d’euros.
En retirant leurs dettes (essentiellement des crédits hypothécaires), pour 248 milliards d’euros à fin 2014, les Belges peuvent donc se prévaloir d’un patrimoine net total de 2.134,44 milliards d’euros, soit 190.500 euros en moyenne par personne.
Sur un an (voir le tableau), ce patrimoine net moyen est en hausse de 6.800 euros (ou 3,7%), dont 4.400 euros sont imputables à la seule hausse des prix de l’immobilier l’an passé (et 3.500 euros à la hausse des actifs financiers, le tout étant raboté par une hausse des dettes de 1.100 euros).
La brique a d’ailleurs largement contribué à enrichir les Belges depuis le début de ce siècle: même corrigée de l’inflation, sa valeur a gonflé de 87% depuis 2001.
À titre de comparaison, les actifs financiers des Belges n’ont progressé que de 15% sur cette période.
Concernant les chiffres du quatrième trimestre de 2014, la Banque nationale note la poursuite de flux importants vers les carnets de dépôts et à vue (pour 6,8 milliards d’euros), mais aussi le succès des OPC et des produits d’assurance. Les Belges ont en revanche été vendeurs nets d’actions sur le trimestre.