Où partez-vous cette année? Quel type de vacances privilégiez-vous?
Ce sont des vacances orientées nature et terroir (oeno-gastronomie) en famille et avec des amis. Cette année nous sommes déjà partis une semaine près de Bordeaux, au lac de Bombannes. Et nous nous apprêtons à partir pour le Gers et les Pyrénées dans la même optique, en location Airbnb.
Sur place conservez-vous les mêmes habitudes d’achat qu’en Belgique?
La grande différence c’est que j’ai plus de temps, alors je sors des sentiers battus. On passe du temps avec un producteur de vin, on visite des expos d’artisans et on finit par acheter. C’est du shopping plaisir. En temps normal, pour l’alimentaire, j’achète 90% via eFarmz et pour le reste, je fréquente les commerces locaux.
"Essayons de mieux consommer. Évaluons l’impact environnemental et économique de nos achats. Acheter est un acte politique."
Si vous partez avec un groupe d’amis, comment faites-vous les comptes?
Il y a toujours une personne motivée pour s’en occuper. On utilise l’app Tricount. Si c’est moi qui m’en charge, comme je suis connectée à 200% en temps normal, en vacances, je déconnecte et je fais plutôt les comptes manuellement.
Quels sont les comportements de vacanciers qui vous agacent?
Je n’aime pas les grosses concentrations, les troupeaux de touristes. Les endroits où tout est organisé pour gérer la masse. Tout est alors faussé et arrangé pour être au goût des vacanciers, défiguré par le tourisme.
Lisez-vous les avis de voyageurs? Utilisez-vous les apps et internet pour optimiser vos visites, excursions, repas?
Je suis une inconditionnelle des applications et sites de météo (rires). Nous préparons nos vacances avec Airbnb ou i-escape.com pour des choses plus pointues et des idées d’endroits luxueux. On consulte Tripadvisor pour vérifier la qualité des restos et Booking si on fait une étape.
Empruntez-vous les transports en commun?
À Bruxelles, je prends les transports en commun dès que je peux, mais pas encore souvent, car ce n’est pas optimal pour relier Woluwe à Anderlecht. Lors de city-trips, à Londres ou à Berlin, on utilise d’office les transports en commun. J’aime rouler à vélo mais dans Bruxelles, c’est vraiment trop dangereux. Rien n’est correctement aménagé.
Si vous deviez réduire votre train de vie, à quoi renonceriez-vous?
J’essaierais avant tout de consommer moins et mieux. De réparer, de bricoler. De faire des produits d’entretien moi-même (je le fais déjà). J’utiliserais une voiture partagée.
Changez-vous régulièrement de fournisseur ou de contrat?
Nous avons changé de banque récemment pour Farmz car la nouvelle proposait de meilleures options pour nos besoins de croissance et de financement. Mon mari a fait revoir les contrats énergie mais on avait le meilleur tarif. Les contrats télécoms sont sur ma to do list, comme tous les deux ans.
Un achat qui vous laisse un souvenir impérissable?
Après avoir travaillé pendant 12 ans avec des ordinateurs Dell, je me suis offert mon premier MacBook Air. Je l’ai toujours. C’est l’objet de ma nouvelle vie. Je l’adore.
Avez-vous déjà subi une tuile financière?
C’est plutôt une contrariété. À la veille de notre voyage de noces, nos cartes de crédit ont été bloquées suite au piratage d’un site d’e-commerce sur lequel on était actif. Disons que ça a compliqué les choses…
Des produits ou services dont le prix vous interpelle…?
Certains prix alimentaires dans les supermarchés. Du poulet en promo à 2 ou 3 euros le kilo, ce n’est pas normal quand on connaît le vrai coût d’élevage d’un poulet en plein air. C’est frappant pour nous qui sommes en contact direct avec les producteurs.
En 5 chiffres
13,7%
"La proportion de femmes parmi les fondateurs de start-ups."
100.000
"Le nombre de commandes qu’eFarmz a livrées."
146
"Le nombre de fermes bio qui sont apparues en Wallonie ces douze derniers mois."
40.332
"Le nombre de fans que nous avons sur Facebook (en date du 4 août 2017) et avec lesquels nous développons des interactions."
80
"Le nombre de producteurs qui travaillent pour nous."