1. Travaillez-vous pendant vos vacances?
En fait, je continue à suivre ce qui se passe en Belgique et je consulte régulièrement mes mails afin d’alléger la charge de travail au retour. En outre, je reste toujours joignable pour les urgences.
2. Faites-vous vous-même vos réservations ou faites-vous appel à une agence de voyage?
Il m’arrive de passer par une agence, surtout pour des voyages lointains car les tour-opérateurs permettent de garantir la qualité et de répondre aux attentes. Ce sont des pros, il ne faut pas l’oublier.
Mais en général, et surtout pour des voyages en Europe, je fais toutes mes réservations moi-même, de l’avion jusqu’aux hébergements.
3. Planifiez-vous vos séjours ou êtes-vous plutôt adepte du last-minute?
Je suis complètement last minute. Je me fais une liste des choses à faire ou à voir, mais je ne prévois rien à l’avance. Mes vacances idéales, c’est aussi improviser en décidant le matin même de quoi la journée sera faite en fonction du temps et des envies…
4. Avez-vous besoin de luxe pendant vos vacances?
Non. Pas nécessairement. À moins de considérer que le calme est un luxe. En optant pour des séjours dans des lieux peu fréquentés, je m’offre le luxe d’être au calme.
Et puis, j’aime surtout profiter de ce qu’ont à offrir les pays que je visite. Je préfère quitter les sentiers battus par les touristes et prendre les voies secondaires, les petites rues moins fréquentées. Il y a toujours des découvertes au détour d’une ruelle ou dans des villes secondaires. Chioggia offre le charme vénitien sans l’affluence de la cité des Doges…
5. Réalisez-vous aussi des visites purement culturelles?
Celles-ci font intrinsèquement parties de mes voyages. Il est toujours intéressant de demander sur place les coins insolites à visiter. Il y a des petites merveilles insoupçonnées et accessibles qui ne sont pas reprises dans les guides.
6. Ramenez-vous des produits locaux/du terroir ou des souvenirs?
Oui. C’est inévitable. J’aime beaucoup ramener les spécialités locales (art ou gastronomie). C’est une façon de revivre les vacances et de faire découvrir des choses à ses proches.
Si je vais dans les Dolomites, je ramène des fromages typiques ou de la grappa par exemple.
7. En déplacement, vous êtes plutôt pique-nique ou restaurant?
J’essaye de profiter de la cuisine locale au maximum. Bien sûr au restaurant, mais aussi grâce aux petits marchés qui offrent des produits frais et cultivés sur place, aux saveurs incomparables.
8. Respectez-vous un budget pour vos vacances?
Oui. Cela vaut la peine d’économiser un peu pour s’offrir quelques extras une fois sur place.
9. Quel est votre meilleur souvenir de vacances?
Le plus beau souvenir, reste un trajet en bateau vers l’île de Vis en Croatie. Ce qui aurait pu être le pire pour certains (rires). Nous avions réservé un petit hôtel sur l’île, mais plus moyen de s’y rendre. Tous les bateaux étaient à quai en raison d’une tempête… Finalement, un capitaine, qui rejoignait son village sur l’île en question (Captaine Ivo), nous a embarqués. Nous avons fait la traversée avec le roulis et en fond sonore, du rap italien à plein volume. Il a offert des alcools locaux à mon mari quand il a appris que j’étais enceinte. Mémorable…
10. Et le pire?
L’avantage de l’improvisation, c’est que les pires situations peuvent se retourner pour devenir une belle aventure… Par exemple, un pneu crevé peut vous amener à visiter un superbe village dans les alentours… Cela m’est arrivé en Italie à deux pas de Mestre. Pendant la réparation de mon pneu, j’ai vécu une sublime expérience architecturale en découvrant au détour d’un chemin la villa Foscari de l’architecte Palladio.
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