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Quels sont les pièges d'une résidence secondaire?

Une résidence secondaire à l'étranger. Un rêve pour beaucoup qui peut rapidement se muer en cauchemar si l'on n'est pas sufisamment bien informé. Chaque pays a son régime juridique et fiscal et donc aussi ses pièges...

(mon argent) - Les secondes résidences sont comme les cabrios: elles se rappellent à notre bon souvenir aux premiers rayons du soleil. L’été à nos portes, l’achat d’une seconde résidence fait rêver. Souvent pour des raisons familiales et de plaisir, mais dans l’espoir d’un rendement financier intéressant aussi! Cela requiert une attention de tous les
instants. Investir dans la brique, surtout à l’étranger, nécessite un plan de bataille affuté. Les facteurs fiscaux, juridiques, adminis-tratifs, financiers,  ont un impact sensible sur le rendement net que vous pouvez attendre de votre investissement. Mon Argent passe en revue dès samedi dans son magazine une série de pays prisés par les Belges. Voici pour commencer les principaux avantages et inconvénients du Portugal.

Samedi 05/06, gratuit avec L'Echo

Dossier Secondes résidences

Du rêve à la réalité financière

  • Conseils pour un financement réussi
  • Comment en profiter fiscalement?
  • Les destinations étrangères les plus populaires sous la loupe

Par ailleurs:

  • Nouvelle série: Entreprises familiales
  • Investir: 10 actions défensives pour affronter la tempête boursière
  • Colruyt: Le bon sens rapporte
  • Musique en ligne: Quel est le juste prix?
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Bonnes affaires au Portugal?

Au Portugal, même si l’immobilier a reculé d’un bon 20 %, la chute des prix n’y est – provisoirement – pas aussi spectaculaire qu’en Espagne. Les quintas (fermes) rénovées de l’intérieur du pays restent bien valorisées. Toutefois, l’exode rural est encore en cours et il ne manque pas de ruines en vente à bas prix.

Pour

  • Un marché plein d’opportunités. Pendant le boom des années 2003-2007, à l’instar de leurs collègues espagnols, de nombreux promoteurs portugais ont démarré des projets en masse, dont une partie n’a pas dépassé le stade du gros œuvre.
  • Un parc vieillissant, mais construit pour l’essentiel en matériaux de qualité (et avec savoir-faire). Chaque propriétaire d’une maison construite après 1951 est tenu de présenter un certificat d’habitabilité ("licença de habitabilidade").
  • Un régime juridique certes lent, mais offrant la sécurité requise. L’acheteur et le bien bénéficient d’une protection complète. Le compromis est contraignant, l’annulation signifie la perte de l’acompte de 10%.
  • Peu de conséquences fiscales. Malgré la convention de double imposition, il y a encore peu de contacts entre les administrations fiscales portugaise et belge.

Contre

  • Se méfier des ruines idylliques. Si une maison est laissée à l’abandon, il y a généralement une bonne raison : dettes, litiges de bornage avec les champs voisins.
  • Peu d’assistance du notaire. Vérifier qui sont les propriétaires et si le bien est grevé de dettes (les notaires portugais se contentent, eux aussi, de la rédaction strictement formelle et de la signature de l’acte de vente) en demandant un extrait du cadastre ("caderneta predial ") au service local des finances.
  • Un processus d’achat fastidieux. Après des négociations orales, vous apportez une offre écrite qui contient le prix, mais aussi une descriptio n détaillée du bien. Une fois le financement réglé, un "contrato de promesso de compra e venda" est signé avec fixation de la date de signature de l’acte définitif, généralement deux à trois mois plus tard.
  • Un impôt communal élevé. La signature de l’acte exige le paiement préalable de la taxe de vente communale "Imposto Municipal Sobre as Transmissões Onerosas de Imóveis" (environ 3,5% du prix de vente).
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