L’accès à un logement décent est capital pour les publics les plus précarisés. A Bruxelles plus qu’ailleurs encore vu les prix affichés, les pouvoirs publics en sont conscients. Parmi les difficultés majeures qu’éprouvent nombre de ménages bruxellois dans la recherche de ce logement indispensable, aux discriminations bien difficiles à éradiquer s’ajoute notamment le handicap financier initial de la garantie locative.
Raison pour laquelle le Gouvernement bruxellois, en partenariat avec le Fonds du logement et les CPAS, a souhaité agir là où il le pouvait directement, à savoir sur la constitution de cette garantie locative: en exigeant d’emblée un apport direct de plus de 2.000 euros, celle-ci représente un des obstacles majeurs dans l’accès à un logement décent.
→ Voici Brugal, le fonds bruxellois des garanties locatives
L’idée? Créer dès 2018 un fonds universel des garanties locatives adapté aux spécificités bruxelloises. Ce fonds, baptisé "Brugal" et soumis à gestion paritaire des représentants des propriétaires et des locataires , concentrera l’ensemble des garanties locatives constituées à échelle régionale et servira de levier financier pour venir en aide aux locataires les plus précarisés.
Concrètement? Le fonds Brugal avancera cette garantie à la place du locataire, et ce de manière anonyme. En contrepartie, le bénéficiaire devra soit s’engager à payer une contribution mensuelle fixée en fonction des revenus (5 à 30 euros), soit avoir le cautionnement d’un CPAS. Les contributions versées seront ensuite entièrement remboursées au bénéficiaire en fin de bail.
Détail important: en cas de déménagement, le Fonds Brugal offrira une seconde garantie locative avant même le remboursement de la première garantie locative.
L’objectif visé est de permettre d’aider environ 2000 personnes par an.
