Après une correction importante au deuxième trimestre de l’année, l’indice Trevi des prix de l’immobilier s’est stabilisé au cours des trois derniers mois, à 108,9. "Nous avons observé une très légère hausse sur le segment entrée de gamme et une stabilisation sur le segment moyen inférieur", constate Eric Verlinden, administrateur délégué de Trevi. Pour rappel, si la moyenne d’une région est de 100, alors un bien cotant à 50 est considéré comme "entrée de gamme" selon la typologie de Trevi.
En revanche, le supérieur et moyen supérieur continuent à souffrir. Et dans le haut de gamme, le marché est toujours gelé, alors que vendeur et acheteur ne parviennent pas à s’accorder sur un prix. Selon Eric Verlinden, "ce sont les propriétaires vendeurs qui devront bien faire le pas vers les acheteurs. Je ne vois pas le contraire arriver".
Par ailleurs, Trevi note que les produits "basiques, coûteux en charges de copropriété et sans charme particulier" sont difficile à écouler.
Reprise des transactions
Pour les biens correctement "pricés", Trevi constate que les transactions ont nettement repris au cours des mois d’août et septembre (+15% par rapport à juin et juillet). "C’est essentiel, car l’équilibrage du marché démontre à lui seul la capacité tant des acquéreurs que des vendeurs à ajuster leurs prétentions". Sur ces deux mois, le réseau d’agences a d’ailleurs constaté une progression de 27% du nombre de demandes, ce qui démontre que l’intérêt des candidats acheteurs de se lancer dans une prospection immobilière n’est pas mort...
Limiter les dégâts
Dans ce contexte, Eric Verlinden se dit désormais "plus réservé" sur une baisse de 5% sur l’année, qui aurait été possible si le marché ne s’était pas stabilisé au troisième trimestre. La décroissance des prix devrait se limiter à 2%.